Carte postale

PAYSAGE 1

 

gertrude-2163.jpg

JC, 25 Juillet 2011

 

 

Le trois aout deux mille onze,

 

                                    Chers amis,

 

  j’espère que vous allez bien.

Je trace la route et mon cœur bat la campagne.

Je pense à vous si loin au seuil de mon horizon.

Gertrude là-bas, objet posé sur une étagère, raison de mes petites entreprises, fait signe, et je dessine dans les nuages le fil futur de nos conversations.

Gertrude rêve, et je rêve en sépia sur le mur aveugle de ma mélancolie.

Vous me manquez.

Je vous salue avec affection.

 

  Juliette

 

Gertrude est-elle là?

La question se pose depuis trois ans et sept mois.

 

30 réflexions sur « Carte postale »

  1. Bouhhh ! Il me semble voir quelque part une petite touche de bleu bien inquiétante ! Bonnes vacances quand même, Gertrude ! Et n’oubliez pas vos cahiers de devoirs de vacances… Vous savez, ceux qu’on commence sans enthousiasme et que l’on oublie de terminer avec le même enthousiasme…

  2. Une jolie façon de dire que Properce n’a pas toujours raison  !!!

    « Loin des yeux ,loin du coeur « …

                                              Gertrude n’a que des orbites …où se cache son coeur ?…

                                                                                    A coeur perdu ,Gertrude  erre sur son étagère sans bouger …Les plus beaux voyages sont intérieurs…

                             Elle a encore beaucoup de choses à nous narrer ….

  3. Sachez, cher Vincent, que j’ai pris ce cliché en pensant à nos conversations sur le paysage: j’ai été saisie par l’inquiétante étrangeté de ces lieux à la fois effrayants et incroyablement sereins, tel un monstre endormi; c’était comme une sensation de sublime qui vous serre le coeur, tout en ayant le sentiment d’être totalement en proie à une vision mentale.

    Et je savais que vous seriez le premier à la partager.

  4. Au collège j’avais une prof de dessin qui avait le nez bulleux. Quand elle oubliait son bout du tarin, elle en laissait tomber de ce jus narin qui en s’écrasant sur les feuilles, faisait des formes orphistes à la Monsieur, Madame Delaunay . Depuis et après quelques renseignements, j’ai pigé que tous les professeurs de dessin et Arts Palstiques avaient la même spécificité nez bulleuse. 

  5. « Le méchant c’est toujours l’autre parce que ça arrange de se dire ça »

    Robert Nabuchodonosor (Poète limousin du XIIIème)

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