Treize de janvier pour une Misssion Cyber


Cyber-Cinéma
ou
Les tribulations virtuelles
d’un crâne extraterrestre
à travers l’Espace Sidérant
d’un Système Urticant
Tout est parti de

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Voyage sans retour


Depuis que Le Capitaine a pris son billet pour Ostende
en Gare d’Orsay,

Gertrude se sent toute
squelettisée
*

Cela ne sera pas sans conséquences…


*James Ensor

Suivez le hareng

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Gertrude ou la Mort


La Mort
est toujours mieux dessinée
par les Autres


Je remercie mon amie Hécate de m’avoir prêté ce magnifique dessin qu’elle a réalisé étant enfant.




La nuit était tombée, sans qu’il pût savoir si c’était en lui ou dans la chambre : tout était nuit. La nuit aussi bougeait : les ténèbres s’écartaient pour faire place à d’autres, abîme sur abîme, épaisseur sombre sur épaisseur sombre. Mais ce noir différent de celui qu’on voit par les yeux frémissait de couleurs issues pour ainsi dire de ce qui était leur absence : le noir tournait au vert livide, puis au blanc pur ; le blanc pâle se transmutait en or rouge sans que cessât pourtant l’originelle noirceur, tout comme les feux des astres et l’aurore boréale tressaillent  dans ce qui est quand même la nuit noire. Un instant qui lui sembla éternel, un globe écarlate palpita en lui ou en dehors de lui, saigna sur la mer. Comme le soleil d’été dans les régions polaires, la sphère éclatante parut hésiter, prête à descendre d’un degré vers le nadir, puis, d’un sursaut imperceptible, remonta vers le zénith, se résorba enfin dans un jour aveuglant qui était en même temps la nuit.

 

 

Marguerite Yourcenar,
L’Oeuvre au Noir,
La Fin de Zénon.

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09/09/09: Neuf de Septembre pour le réveil d’un Kargul.

Opération Coup de Points

kargul.over-blog.com


À votre bon coeur,
Messieurs Dames
Glissez quelques Bons Points dans le Tronc de Saint Kargul
Pour obtenir le Miracle
n° 999
De la Mare préférée de Gertrude

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Neuf de Juin sur un Fil … Et des Plumes.


Talisman de Plume
et Gertrude cousue


d’Or
au Fil

de la Diagonale
 
d’Archal en marge
des sombres Tragédies


JC, Remplissage n°11,
broderie, fil, paillettes, ruban de satin, plume de corvidé ( oiseau de coeur), tissu de soie, toile, 7,5 x 9 cm.


Aujourd’hui

vous ne pouvez pas mourir
sans avoir bu la ciguë
sur
Le Fil dArchal


Du Goudron… sur
gertrude.over-blog.org

Interlude. Hommage à René Daumal. (rose)


Portant la main à son crâne, avec une touchante simplicité il en souleva le couvercle et je vis, proprement vissée à la glande pinéale, la machine poétique. C’était une sphère de métal suspendue à la Cardan, creuse et remplie, à ce que je compris, de milliers de minuscules lames d’aluminium sur chacune d’elles était gravé un mot différent. La sphère tournait sur ses deux axes, puis s’immobilisait en laissant tomber un mot par une ouverture inférieure. On la fait tourner ainsi – par la puissance de ce qu’ils appellent la pensée – jusqu’à ce que l’on ait tous les éléments nécessaires à la constitution d’une phrase.


René Daumal , La Grande Beuverie

Ouvrage: Remplissage n°7

Neuf Gertrude
en
trois quarts
d’impression virtuelle
de
trois quarts

JC, Remplissage n°7, mars 2009,  Broderie, fils, tissu de soie, perles, paillettes, photographies sur toile, 12 x 15,5 cm.



Ces quelques perles ont été enfilées en l’honneur
de mon ami Nikolas Kargul
dont les images virtuelles
impressionnent
Gertrude depuis bientôt un an.

krapo-i2.over-blog.net
kargul.over-blog.com


Epithaphe.


Ce fut une bien belle Conversation.
Bonjour, Monsieur Garone.
renatogarone.over-blog.fr


Ô poulpe, au regard de soie! Toi, dont l’âme est inséparable de la mienne; toi, le plus beau des habitants du globe terrestre, et qui commandes à un sérail de quatre cents ventouses; toi, en qui siègent noblement, comme dans leur résidence naturelle, par un commun accord, d’un lien indestructible, la douce vertu communicative et les grâces divines, pourquoi n’es-tu pas avec moi, ton ventre de mercure contre ma poitrine d’aluminium, assis tous les deux sur quelque rocher du rivage, pour contempler ce spectacle que j’adore!

Isidore Ducasse, Comte de Lautréamont, Les chants de Maldoror, Chant Premier.

Philippe Soupault. (rose)

RENCONTRE*

Philippe Soupault (1897-1990), photographié par Bérénice Abbott, 1928.

        Quand j’étais élève à l’école des Beaux-Arts, Philippe Soupault vint y donner une conférence. Nous vîmes arriver un très vieil homme au profil d’aigle. Il nous parla pendant deux heures avec passion et bienveillance de son extraordinaire parcours, ces longues mains noueuses comme des ceps de vigne posées devant lui.
        À la fin de son intervention, prise d’une impulsion soudaine, je surmontai ma timidité et m’approchai de lui. Du haut de mes vingt ans je lui racontai que j’avais lu les Chants de Maldoror une bonne dizaine de fois, que ce texte était pour moi une vraie révélation, que j’en connaissais des passages entiers par cœur.
          Je sais
que Philippe Soupault  m’écouta et me parla avec une grande douceur ; je me souviens surtout de la lumière de son regard et de la beauté de son sourire.
        Je sus à l’instant même, que je rencontrai cet être humain pour la première et la dernière fois de ma vie, que j’étais dramatiquement née trop tard.
      
        J’ai acheté, cet été, sur Internet le premier volet des Mémoires de Philippe Soupault, Histoire d’un blanc, qu’il a écrit à l’âge de trente ans ; je n’ai pris connaissance de ce texte que ce mois-ci.


« Allez-y voir vous-même si vous ne voulez pas me croire. »

*La Rencontre est un phénomène rare; cependant elle reste, je crois, ce qui advient de plus important et de plus déterminant dans une vie.

   
 Des êtres se rencontrent et une douce musique s’élève dans leurs coeurs.
Jens August Schade

Coup de Dés. (Modeste hommage à Stéphane Mallarmé.)

Gertrude brouille les pistes,
                lance les dés*,

                                avance les pions du réel        sur la toile du                                  virtuel,

distribue


les cartes du virtuel sur le plan du réel.

                Gertrude triche,
                            Gertrude bluffe sur le
fil
                        du                         hasard.
Gertrude tisse et défait son image dans le                                 Miroir/rioriM
des shères illusoires.

Gertrude jongle avec les signes,
Gertrude mé
lan

ge les         mots,

                                                                                                        Gertrude

                                compte                les points.                                  

                        LE TEMPS

Cette fois ce sera                    
                           6
                                                   
c’est le        
                                                                            Jeu.

*Modeste hommage à Stéphane Mallarmé.
Texte de
Un coup de dés jamais n’abolira le hasard
sur
gertruderosecelavi.over-blog.com/pages/Stephane_Mallarme-584427.html