Gertruda incognita

 

J’irai revoir ma Normandie

C’est le pays…


 

img_0323.jpgJC, Gertruda incognita, collection particulière, 
coquillage, papier de soie, boîte en plexiglas,
4,5 x 4,5 x 9 cm

                                            

                                            Chère amie,

 

                     À cet instant où le train court vers votre demeure, je regarde défiler le paysage. À mes côtés, vous le savez, un improbable bagage…

    Mon œil suit inlassablement le vert de l’horizon ferroviaire, et je pense à toutes ces dérisoires réalités, aux fragments jetables du quotidien que vous savez si bien ranger dans des herbiers émouvants.

    Et je pense à mes propres récoltes de coquillages, beautés à la nacre insolente ou modestes calcaires roulés par le sable du ressac.

    Et je pense à ce crâne au passé vagabond et d’ordinaire si sédentaire.

Le voilà, confié aux circonstances, confiant en les circonstances, placé sur mon chemin, faisant partie du vôtre, à présent voyageant vers votre réalité.

 

Et si Gertrude revenait sans hasard en ces lieux…

 

Votre affectionnée

Fille n°5

 

  img_0331.jpg

« Le trousseau d’un os n°5 » par mfd pour Gertrude

 

… Où Gertrude découvre que dans une maison bruissante de merveilleuses histoires,

au fond d’une malle au passé pictural,

l’attend un trousseau de jeune fille

brodé par une fée,

m fée d,

une fée qui dit ne rien savoir faire…

Car tout cela est magique…

Rose est la Vie !

87 réflexions sur « Gertruda incognita »

  1.  

    Journée mémorable du 24 aôut !

    Il fallait bien que Gertrude se mette au vert pour fêter la St Barthélémy !

    Fût-elle défenestrée cette tête là ?

    On en doute !

    Elle semblait si sereine en respirant l’odeur de la chlorophylle !

    Savez-vous, qu’en foulant le sol de mon village, aux célébrités énumérées sur le seuil de la gare, j’ai oublié de mentionner Charlotte CORDAY, alors même que nous passions devant la maison toujours existante de son père ?

    Acte manqué s’il en est !

    Charlotte/ Gertrude ? Allez savoir !

    Le hasard a voulu que j’arpente ce week-end, le cimetière de Picpus -austère mémorial en deux fosses communes- des 1306 têtes coupées en 6 semaines pendant la Terreur.

    En saluant la tombe d’André Chénier, je pensais justement à son ode à Charlotte Corday.

    http://poesie.webnet.fr/lesgrandsclassiques/poemes/andre_ch_nier/a_charlotte_corday.html

    Charlotte/ Gertrude ?

    Gertrude/Charlotte ?

     

    «  » »  Et si Gertrude revenait sans hasard en ces lieux… »

     

    votre très affectionnée mère-cière, mfd

     

     

     

  2. Quelle inconscience, cette Gertrude! Se promener toute nue dans la nature, le jour de la Saint Barthélémy, l’os au vent, sans cervelle et sans corps sous l’oeil d’Aglaé, avec le fantôme de Charlotte qui rôde… Brrrr..

    Elle aurait un côté Mademoiselle Hulot que cela ne m’étonnerait pas…

     

    Merci encore pour cette merveilleuse journée et de ce voyage dans votre cosmos.

  3. Quoi? Vous n’avez pas huit ans?

     

    (bon tant pis, je n’arrive plus à trouver de bonnes répliques.. Comment enterrer des idées qu’on a pas quand on n’a plus de tête?)

  4.  

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

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  5. Je vous vois bien en marieuse de crânes, avec vos doigts bagués et vos dentelles arachnéennes se reflétant dans un os de cristal venu d’une contrée lointaine….

  6. Résultat des courses, ils sont absents au boulot le lundi matin, et il leur faut toute la semaine pour s’en remettre. C’est une solution intéressante, je veux bien essayer le coup du renne.

  7. J’essore mes vapeurs personnelles… Objet remporté haut la Plaie (mais vraiment in extremis)   O_  il y a seulement quelques secondes !

     

    Patience à présent, de votre côté comme du mien 🙂

     

    Belle nuit mon Bel Os Adoré

     

  8. Heureusement que vous êtes à quelques kilomètres et hors de portée de mes quenottes…

    Je vais vous torturer (j’ai là quelques plumes magiques et chatouillantes) jusqu’à ce que vous me révéliez…

    J’en crève, moi!

  9. Le train vers la Normandie me rappelle un voyage en décembre 92, rien d’bien. J’y étais allé acheter un sac de coquillages pour ma gand-mère qui aimait en coller sur des assiettes en porcelaine qu’elle revendait à des touristes suisses en leur faisant croire qu’elles venaient du fond de la mer après que des bateaux norvergiens furent bombardés pour rire par des moldaves un peu bourré par trop de vodka russe qu’un marin avait noyé dans les babas au rhum du midi qui n’en n’étaient plus en fait puisque plutôt des babs à la vodka…Un truc de dingue quoi.

  10. Il est beau votre coquillage, si j’avais  8 ans j’aurais aimé en avoir un mais comme j’ai plus 8 ans cette envie ne me titille même pas le cervelet. C’est incroyable ce temps qui passe après 8 ans.

  11. putin j’vais pas vu le « Maïté » aussi avais-je raté la référence ce qui tomba dans mon esprit comme un caillou dans la mare mais maintenant, c’est l’esclaffade ! Au lit, demain j’ai des pauvres

  12.  Il ne faut pas que mon chien boive trop avant d’aller au lit sinon faut qu’je m lève vers 4H00 pour le regarder pisser dans le jardin au clair de lune.

  13. L’absence est un trait d’humour chez les peuples de la Nouvelle Zemble. Tous les 5 du mois, ils ouvrent en deux un renne pour voir si dedans l’absent ne s’y cacherait pas. Le mercredi ils bouffent comme des gorets et le jeudi ils sont malades comme des cons. En conclusion les absents n’ont jamais raison.

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