Gertrudomètre N°19: Cézanne par Mézigue

 

Cézanne par Mézigue:

Le Capitaine risque la croûte

en fromage à Cézanne.

 

cez.JPG

 

Des vertus de la vision  daltonienne et de l’approche couillarde sur les révélations de

La Vérité en Peinture :

 

Cassez vos bésicles et écartelez-vous l’œil sur la résistance du Maître.

Mesurez l’écart entre le Modèle et ses représentations.

Rouge à babord, vert à tribord,

gardez le cap

de la Sainte Victoire.

 

Article dédié à V. remarquable oculiste, promeneur daltonien sans adhérence.

 

le-blog-a-vincent.blogspot.com

&

sites.google.com/a/excentric-news.info/sous-le-clavier/accueil/cezanne

 

photos-gertrude2-2054-copie-1.JPG

JC, 2011, Cézanne par Mézigue,
Huile sur toile d’après Nature morte, crâne et chandelier de Paul Cézanne,
ancienne paire de lunettes cassée du Capitaine, chaînettte en métal, photographie numérique,
16 x 22 cm

 

 

Quel que soit le maître que vous préfériez, ce ne doit être pour vous qu’une orientation. Sans cela, vous ne seriez qu’un pasticheur.

 

Paul Cézanne, Lettre à Charles Camoin, décembre 1904

 

Et petit clin d’oeil amical à JK, si elle passe. 

 

Cela fait trois ans et demi

que Gertrude est en ligne.

Commencerait-elle à s’encroûter?

 

Gertrude Rose

casse la croûte

Gertrude Noire

croque la Pomme 

 

78 réflexions sur « Gertrudomètre N°19: Cézanne par Mézigue »

  1. Sacrée Gertrude ! Elle passe les siècles sans prendre une ride !

    Je l’ai connue, Juliette ! La première fois c’était à Elseneur ! Elle était d’une verve infinie, d’une fantaisie exquise ; mille fois elle m’a porté sur son dos. Et maintenant vers quelles contrées elle emmène mon imagination ! Mon cœur s’en affole. Ici pendaient ces lèvres que j’ai baisées, je ne sais combien de fois. Où sont vos plaisanteries maintenant ? vos escapades ? vos chansons ? et ces éclairs de gaieté qui faisaient rugir la table de rires ? Quoi ! plus un mot à présent pour vous moquer de votre propre grimace ? plus de lèvres ?… Allons, disons_nous que quels que soient nos efforts pour nous en préserver, il faudra qu’on en vienne à cette figure-là ! Faisons-nous bien rire avec ça…

    Bien à vous.

    Z

     

  2. Merci d ela dédicace, My Dear G., voilà qui me touche… au cœur de la rétine, parole de Dalton ! Que de discrète vanité dans cette nature morte ! Ceci dit votre première illustration dite ‘photos-gertrude2-2048.JPG’ ne s’affiche dans aucun de mes navigateurs , Capitaine.

  3.  

    Ah! Zehe-rit de me voir si belle en ce miroir!

    Oulala! Heureusement que j’ai perdu la mémoire….

    Non, heureusement vous êtes là pour me rappeller que je fus de chair….

     

    Merci de ce très beau commentaire.

    Pérégrinement votre

  4. Ouf! J’ai cru que définitivement je vous avez cramé la rétine; surtout une rétine de Dalton, c’est tellement mystérieux; j’ai cru également que vos navigateurs s’étaient échoués en ramant et étaient dans la galère.

    Rêvez, rêvez, cher V. Voguez sur les mots!

    Pour répondre à votre premier commentaire et pour en avoir un autre: de quelle vanité parlez vous? Celle du Maître ou celle de sa piètre pasticheuse?

  5.  » …Ces os blanchis n’abandonnent plus les survivants à la menace gluante qui commandent le dégoût .Ils mettent fin au rapprochement fondamental de la mort et de la décomposition dont jaillit la vie profuse . »

                                                                                                           (G.Bataille )

  6.  » Il n’est pas de meilleur moyen pour se familiariser avec la mort que de l’allier à une idée libertine « . (Donatien M.de Sade )

                                             ………….:)

  7. Tout cela hormis la retraite n’est pas faux… Mais vous n’avez pas classé les évènements dans le bon ordre: maintenant c’est le sapin avant la retraite.

     

    Et puis m… attendez donc le neuf pour ranger votre clavier.

  8. Que voilà de la mise en boite et en abyme emboitée pis que la vache qui rit sur sa boite crânienne à boucle en boîte.

    Pour me venger voici une énigme qu’il faudra résoudre avant demain midi:

    Juliette vient vous chercher, Gertrude vous invite à déjeuner, et Clémence vous amène promener.

    De quoi s’agit-il?

     

    🙂

  9. Je comprends tout de l’énigme …

                                                                      Romantiquement votre

                                                                                                              H

  10. Je trouve l’œuvre de ce Cézanne ridicule, et pas seulement ridicule, grotesque aussi, grotesque et malfaisante, pour tout dire. La peinture de ce Cézanne est une injure visuelle, une monstruosité picturale, quelque chose qui a à voir avec le déclin, la ruine, le pourrissement.

    Le simple fait d’avoir l’idée de peindre la « montagne » Sainte Victoire, ce sinistre amas rocheux qui évoque au mieux un tas d’étrons, et la preuve patente d’un esprit dérangé animé d’une volonté de corrompre et pervertir l’Art. Et il l’a fait, ce malandrin n’a pas seulement eu l’idée de peindre ce Saint Étron, ce qui était déjà en soi une injure à la création, il l’a peinte, et peinte et repeinte, monstrueux !

  11. Les causeries sur l’art sont presque inutiles. Le travail qui fait réaliser un progrès dans son propre métier est un dédommagement suffisant de ne pas être compris des imbéciles.

    PC

  12. Je ne sais pas si elles sont inutiles… souvent à côté, autour, à l’entour, « parergonique »… ce qui sûr est que je n’ai pas assez de talent pour dire quelque chose de mieux que ce qui a déjà été dit sur ou par Cézanne.

    « Tuez-les tous ! », comment exister autrement ?

  13. Il ne veut même pas discuter ce qu’il pense; il a horreur de la discussion, d’abord parce que parler fatigue, et ensuite parce qu’il faudrait changer d’avis si son adversaire avait raison.

    Ibidem

  14. Et pourtant…

     

    L’artiste éprouve de la joie à pouvoir communiquer aux autres âmes son enthousiasme devant le chef-d’oeuvre de la nature dont il croit posséder le mystère.

    PC

     

  15. Je ne crois pas aux mystères de la nature, ou plutôt, je ne vois aucuns mystères dans la nature… Rien n’est moins naturel que notre vision de la nature… Il faut s’appeler Cézanne pour avoir de telles idées !!!

  16. Je pense qu’il souffrait d’une forme aiguë de paranoïa, et autres troubles de la perception. Ce qui n’a rien d’étonnant, il est bien connu que séjourner trop longtemps aux abords de la Sainte Victoire, peut occasionner des troubles ponctuels sévères, voir permanent, selon la sensibilité du sujet et le temps d’exposition.

  17. Je suis un timide, un bohème, on se moque de moi. Je n’ai pas de force de résistance. L’isolement, voilà ce dont je suis digne. Au moins, ainsi, personne ne me met le grappin dessus.

    PC

  18. Étrangement, je ne pensais pas aux œuvres, mais à quelque chose d’autre que je ne sais définir, et qui échappe à nos cinq sens. Je ne crois pas à un hypothétique au-delà, si quelque chose existe, il est inscrit dans la durée étendue, et se concrétise dans le maintenant-là… un quelque chose qui a à voir avec la forme, le temps et l’énergie, et qui n’est pas sans rapport avec ce que nous appelons, Amour.

  19. Amour ce mot qui s’emploie à tant de définitions indéfinies …

    Au-delà …Tout ce qui n’est pas là ,mais là ,pourtant . Je n’ai aucune certitude dans un future d’après ;mais ,bizarrement ,dans ce qui a pu être avant ,bien plus …Des coïncidences …des faits troublants …non expliquable avec un raisonnement logique ,mais que de résonnance !!!! 

  20. honni soit qui mâle mord la mort et les pies de la vache-qui-rit .

    Wouhala la …

               et la concierge rit !

    honni soit qui mal y pense

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