35 réflexions sur « Inter-lude inter-crânien »

  1. Chère Gertrude, dans les conditions de ma connexion nomade et pirate d’infortune – vous n’y êtes pour rien – cette vidéo relève de l’art saint-supplicien : à mourir de longueur et de langueur… Quant à la formule, elle en fait de l’art belge… ou beige, ce qui revient à peu près au même… Et le plaisir naquit de l’uniformité…

  2. C’est un véritable cabinet de curiosité l’étagère-loft de Gertrude. Sûr qu’elle ne doit pas se morfondre ! N’est-ce pas elle qu’on entend claquer la mâchoire de rire au bout d’une minute et 7 secondes de tournage ? Sans doute venait-elle de découvrir les chaussettes de l’archiduchesse…

  3. C’est avec une grande émotion que je viens de regarder et d’écouter …Je rentre au logis après cette demi -journée où le soleil et les cendres avaient rendez-vous .

                                                                        Merci …

                                                                                    votre H.

  4. Savez-vous Vincent que c’est votre écran qui est plat, pas mon étagère qui, elle, est vraiment en trois dimensions.

    Je finis par me demander si ce n’est pas vous qui êtes Belge, sans blague…

    N’ayez crainte, une fois: je suis allée en Belgique, il y a peu; j’ai trouvé les Liégeois fort sympathiques; par contre Bruges, fort de café.

    Les autoroutes étaient pleines de nids de poules, sûrement pour compenser l’uniformité supposée du Pays, et la qualité des frites inégale.

    J’arrête là mes longueurs, cela va devenir ennuyeux.

  5. Je me suis réveillée le matin avec vue sur le vaisseau spatial de Calatrava, j’ai très bien dîné dans un resto qui s’appelle Le bruit qui court, j’ai gravi un incroyable escalier vertigineux à côté d’une église Antoiniste, j’ai fait le tour d’un cloître sous l’oeil d’un squelette:

     

     

     

  6. Je suis toute…chose à découvrir ce commentaire Gertrude chère …

                                                                                                                        votre H.

  7. Vous voici enfin reviendue !

     

    En votre absence, désespéré que j’étais, j’ai lu Gertrude Stein…

    Je suis toujours désespéré, mais pas pour la même raison 🙂

     

    Pas fouetter la Plaie !!! Non pas fouetter !!!

  8. À la Plaie fouettée… Mon péché mignon!

    Allez! avouez: les Gertrude sont là pour vous désespérer!

    Moi, c’est normal et cela me réjouit; mais Gertrude Stein je vais remuer un peu plus le couteau dans la Plaie pour vous faire dire en quoi…

    enfin je crois que je m’en doute un peu mais j’aimerais vous l’entendre dire!

  9. Pour tout vous dire je n’en sais trop rien… J’ai juste lu cette « Autobiographie » un peu « détournée » que j’ai récupéré dans une poubelle! Le principe m’a amusé et m’a appris un peu plus sur ce personnage que je connaissais surtout comme collectionneuse et critique d’art, que l’histoire retient principalement comme découvreuse de Picasso, Braque et c…

    Mais il est possible que les autres écrits… je ne m’avance pas trop.

  10. J’ai voulu pour un départ (qui je pense sera sans suite) lire un recueil de poèmes de Gertrude Stein (Tendres boutons, Bien tiens viens et autres morceaux, Strophes en méditation).

     

    Le désespoir est venu suite à… Un creux du tout… Justement.

    Creux, je n’ai creux ressenti ; ni sens un tant soit peu insensé (mais de cela j’étais prévenu et ceci ne m’effrayait pas, bien au contraire), ni poésie, ni humour, ni dérision, ni sons, ni imaginaire, ni contours, ni couleurs… Creux. De l’ennui profond, du baillement, de l’impossibilité de m’accrocher aux mots, puis de l’énervement face à cet ennui.

     

    Je n’ai eu que l’impression de lire une pathologie neurolinguistique… Ou bien un foutage de gueule qui se prend au sérieux. Et le sérieux m’est profondément ennuyeux lorsqu’il me parait se camoufler derrière une manière « différente » de penser les mots.

     

    Alors vous pourriez me dire Bel Os de ma Plaie, que l’énervement est quelque chose autre que du creux… Oui.

    Sauf que l’énervement pour du creux me désespère et est bien loin de m’émoustiller. J’aurais préféré m’énerver contre du vide. Mais franchement l' »écriture » de Gertrude Stein est totalement creuse de vide.

     

    Mais tout ce creux n’est point grave 🙂

    Puisque j’aime Gertrude à m’en désespérer et que Stein m’énerve de désespoir !

  11. Cher Plaie de mon os, comme je vous reconnais là et comme j’adore votre franchise et vos avis sans compromis que je partage bien souvent. Et c’est sur ce genre de critères que je choisis mes amis.

    Oui, vous avez raison : le creux n’a aucun intérêt, ce n’est rien même pas une absence ; à ne pas confondre avec le vide, le vide sublime, celui qui ne peut se passer de l’équilibre du plein, vide que je contemple au fond du crâne de Gertrude. Autre confusion à ne pas faire, c’est entre « simplisme » et « simplicité » ; la simplicité si belle si fine qui caractérise par exemple la poésie de Philippe Soupault que j’aime tant, ou celle , acérée et si juste de l’écriture de Duras que j’adore également. Or creux et simpliste il me semble que le peu que j’ai lu de G Stein l’était, sûrement dans une volonté « d’ écriture moderne » qu’il faut replacer dans une époque où la littérature était révolutionnée par les expériences dada et surréalistes.

    Maintenant, je n’ai lu que cette « Autobiographie  d’Alice Tolkas » qui est censée narrer la vie de la secrétaire de GS, mais qui n’est autre qu’une façon un peu distanciée et décalée de se raconter de la part de GS ; le procédé est assez drôle mais le propos reste très superficiel et frivole (quelques phrases ont cependant attiré mon oeil, phrases que j’ai semées çà et là chez la Rose et la Noire), étonnamment peu analysé de la part de quelqu’un qui était pourtant et sûrement d’une grande intelligence, qui avait même eu la très grande intelligence de découvrir et acheter avant tout le monde Cézanne, Picasso, Braque et bien d’autres ; l’extrême génie de déceler le Génie… L’histoire l’a retenue pour cela, bien plus que pour sa littérature,  je crois.

    Mais une chose m’agace, cependant, et me désespère quand elle est trop récurrente, c’est cette façon de prôner l’Amérique et les Américains comme découvreurs et pionniers en tout, comme sauveurs de notre histoire de l’art et libérateurs de notre pays contre l’envahisseur…

    J’ai trouvé cet ouvrage dans une poubelle, et je n’aime pas les livres à la poubelle. On pourrait penser qu’il fut juste que la mauvaise littérature se trouvât  aux ordures, mais dans la même benne il y avait Stendhal et Simone de Beauvoir ; de vieux « nrf » et des éditions originales. Je suis toujours navigatrice  du hasard et ramant avec ma curiosité… et c’est pour cela, mon très cher Bô que j’ai l’immense chance de vous parler….

  12. ( C’est déjà plus clair ; je ne connais cette dame que pour son goût pour la peinture )

                                                                                                                       votre H.

  13. J’aurais comme vous, Bel Os de ma Plaie, ramassé ces livres de la poubelle.

    Je ne jette jamais de livres. C’est une chose que je ne sais pas faire. Je ne comprends pas comment on peut le faire.

    Je ne jetterai même pas Gertrude Stein, c’est pour dire…

     

    La simplicité comme le vide est je crois une beauté que peu de gens ont la faculté, la sensibilité, la chance, de pouvoir entendre chanter.

  14. Je suis invisible , ça promet !!!!

     C’est un tour de Magicienne …

                                                            votre HHH

  15. maouis …  c’est le début ,j’vous le dis ,ça promet !!!!

                                                              VOTRE MAGICIENNE

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