Miracle Soupault!


Je n’ai rien à perdre
rien que ma vie
et ce bruit
orage misérable

Philippe Soupault

Le seize juin deux mille huit, je me fais voler mon sac et toutes mes affaires lors d’un « car jacking ».
Le douze aout deux mille huit, déjeuner en amoureux à Cahors, je brûle un cierge dans la petite chapelle dédiée à Saint Antoine.
Le vingt quatre septembre deux mille huit, dans le hall d’un immeuble à Aubervilliers, est retrouvé un livre de poésie de Philippe Soupault accompagné d’un cahier de brouillon plein d’annotations sur une certaine Gertrude,  quelques photographies personnelles, des clés et des papiers sans importance.

Ô miracle!
Un Cygne.

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