Peindre des coquillages.

JC, 2003, Sans titre, huile sur papier, 10,5 x 11 cm

               Comme les grands espaces, la chasse aux coquillages me manque énormément. Je crois que si j’habitais encore près d’un récif, on pourrait me trouver là à retourner les pierres éternellement. C’est une activité qui se pratique en solitaire, loin des préoccupations du monde, avec le seul bruit du ressac comme compagnie ; et, au fond, c’est le seul état véritable auquel j’aspire de tout mon être. État évidemment impossible, la vie en ayant décidé autrement pour moi.

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22 réflexions sur « Peindre des coquillages. »

  1. « Le Vide n’est pas toujours vacuité… » ? Vous avez raison il peut faire des locutions, et cela me fait penser à quelques conversations du dimanche vers 15H00 quand vient l’heure de l’Armagnac et que Tonton refaisait le monde à la hache.

  2. La vacuité ce n’est pas toujours des vacances!

    Déjà terminé votre Carême? L’Armagnac n’est pas très recommandé pour se pointer au Paradis..
    Bon, si je passe à Gourdon, je laisserai quelques traces de (faux)pas…
    Je prépare le Goudron et les Plumes..

  3. ….seulement le bruit de ressac pour compagnie???…Ô GERTRUDE…et de mon vol noir et moiré  ne voudriez- vous pas quelque fois sentir le frôlement confondu avec le vent vous apportant la sollicitude de mes attentions; le Corbeau sachez -le est porteur de mon message…il n’est pas l’oiseau du malheur comme l’entretient le dangeureux folklore , il népouvante que les âmes craintives…C’est un nettoyeur de la nature en cela familier des os que vous affectionnez…
    Dans un coqillage on entend des rumeurs…à les voir on pense à Ensor, à sa maison d’Ostende…
    Vous êtes une rêveuse…chère Gertrude
              Votre Hécate

  4. Oh! je n’ai pas trouvé le passage secret!…je suis si novice sur la toile, venez à mon secours âme soeur…
                         Hécate

  5. Point trouvé de corbeaux en cliquant sur le carré gris , seulement une histoire de coquillage peints…Vous peignez Gertrude?
    Autrefois je peignais des miroirs ( la magie du miroir ),puis j’ai vu s’éteindre le pouvoir de mes yeux…
    J’ai peint autre chose
    J’ai peint Hécate entourée de corbeaux, couronnée de roses, j’aime les fleurs…et les corbeaux sont apparus dans ma vie réelle…Ceci ressemble à une histoire ,ceci n’est pas une histoire…
    Gertrude vous êtes si étrange…que l’étrange vous emprisonne…Est-ce que je me trompe???….
                     Hécate (vous quitte un petit moment…elle rejoint ses cherz corbeaux)

  6. Bientôt Gertrude n’aura plus aucun secret et vous trouverez tous les passages..
    Non, point de Korbos dans ce texte, mais quelques plumes perdues dans mes trois toiles..
    Merci, chère soeur de votre exploration attentive
    Mes amitiés à vos corbeaux.

  7. Seulement si vous me guidez, où selon les hasards inspirés où m’entraînent mes messagers zélés dont les ailes ne sont pas d’ici-bas…
    Je pensais à votre crâne et me demandais , non sans « crânerie » si toute idylle avec vous ne pouvait être que nécrophage, si de rendez-vous possible n’étaient que ceux  réalisables q’aux portes des cimetières…
    Si cela devait se faire (en fabulant bien !)je saurai y apparaître les os de mes doigts parés de leurs ornements terrestres, à savoir les onzes bagues à ma main gauche et toutes les autres de la droite dont je vous fais grâce du nombre fastidieux.
    Hors ce détail…je suis fort simple et naturelle comme vous le supposez…cela.. va sans dire….
    Une déesse des carrefours a des nécessités ,celles de ses talismans…sans compter la proctection qu’elle prodigue à de rares identités…La sélection par qualité des imperfections de qui se distingue de l’ordinaire…c’est un désert la plupart du temps ou un champ d’os!!!
    Votre crâne me semble très particulier , guère vide…La créature féminine dotée d’un vif esprit et d’un coeur est si rarissime…Je n’ose trop espérer et pourtant pour vous cacher si bien ,il y a à cela des raisons…
    Ariane  …ou le Minotaure ?
    Me rassurerez-vous?…pas si vite c’est certain…Une magicienne dans le réseau de votre toile et dont l’âme est frémissante et ne s’en cache point ,en avez-vous eu souvent?
    A vous de réfléchir…je suis de l »autre côté des miroirs…Traversez l’ombre où je suis…Prenez-vous parfois une main tendue dans la sincérité???…
                                  Dans la courtoisie d’une réponse de votre part
                                           votre Hécate
                    ( Lirez-vous un roman de Robert Alexis?J’aimerais votre avis sur cela…) (Oui vous sembliez le projetter à lire ma prose Sorcière…)

  8. Et vous parlez d’étrangeté, vous Sorcière aux doigts bagués et aux trois corbeaux…
    Vous éluciderez plus promptement les petites cachotteries de Gertrude, qu’elle ne mettra comme temps à entrevoir une seule de vos plumes…
    Les débauches seront virtuelles, si virtuelles, et les orgies toutes sémantiques dans l’ivresse des mots que vous savez si bien cuisiner.
    À quels autres délices pourrait prétendre un vieux crâne tel que moi dans ce cyber espace?

    Dès que j’en aurai le temps, je me procurerai l’ouvrage de Robert Alexis et vous ferai part de mes impressions.

  9. Je vous sais remercier croyez-le, de cette réponse…Je me souviens lors de ma première intrusion en votre antre en effet avoir aperçu quelques ailes dépoyées…ne les ai retrouvées à ma volonté ce jour mais ne m’en formalise pas…je sais ne pas forcer les choses.
    Vos mains aperçues sur le clavier …si ce sont les vôtres…me semblent être fort interessantes, et oui , j’ai aussi à mes heures penchés mes regards sur les lignes du destin des paumes humaines .
    Si cela peut vous réconforter quand à « celle » que je suis si je joue parfois c’est dans la rectitude de ma conscience.
    Les bagues sont aussi vraies que moi-même, toujours dans la fidélité et non dans le caprice d’une fantaisie…
    Le prix du « passage » vers moi se négicie avec mes deux corneilles et le freux très impressionnant , je les aime   très profondemement et réciproquement .
    Ces oiseaux détectent toutes mes pensées et celles de ceux qui m’approchent tant soit peu…vous savez maintenant un peu de celle avec qui vous êtes en correspondance et qui vous renouvelle le plaisir de vous avoir rencontrée.
                  Bonsoir chère Gertrude  ,chère âme soeur dans le vertige des hautes solitudes;
    Ce nom?…Zola ?…H.Hesse?( un de ses romans porte ce titre…ou autre choix?)
              ( si ce n’est trop indiscret bien sûr )
                             Votre HECATE

  10. Je vous souhaite une belle nuit. Le Capitaine de ce triblog d’enfer , se levant aux aurores le lundi matin, va de ce pas rêver dans les bras de son Amour.
    De votre coté vous avez surement un corbeau élu avec lequel vous dormez..
    À moins que vous ayez, guetteuse, le pouvoir de rester éveillée..

  11. Ô Capitaine vaillant que l’aurore dans la beauté de l’action soit à vos oeuvres favorable!
    Je ne veille point ,hormis mon âme toujours aux aguets de songes prophétiques, ce soir me suis attardée avec vous ,point lassée de murmurez mes « charmes » à votre personne.
    Dans les bras de l’Amour…Alors sous ces os en vitrine bat un coeur d’humaine nature…Les hautes solitudes alors ne sont celles-là qui vous afflige…Tant mieux si avez quelque bonheur et, si vous avez qelque place pour une âme soeur…
    Je ne passe pas mon sommeil avec mes corbeaux délicieux…A chacun sa cage ,à chacun sa liberté ,à chacun le privilège d’une relation particulière avec leur Hécate.

  12. Puisque vous aimez les passages secrets…il y en a un qui vous permettraît d’apercevoir Hécate avec un de ses corbeaux…C ‘est un peu difficile, mais si la philosophie est votre tasse de thé ( boire le dit thé dans un crâne bien sûr!!!)et comme avez l’esprit affûté comme une faux (celle de la grande Faucheuse ) et le thé étant une potion magique( du moins pour moi ) je pense que vous parviendrez à satisfaire votre curiosité …)
       Votre Hécate

  13. Nous avions toujours eu cette aquarelle qui montrait un capitaine, la botte posée sur le plat-bord, le regard porté vers un futur aventureux

    comme dans Les figures de RA, la réalité est beaucoup moins romantique…

  14. Une aquarelle avec un capitaine…Diable!…Diantre, comme tout cela est étrange…ayant eu quelque vie antérieure de capitaine et de piraterie, vous me voyez des plus songeuses…Vieux crâne…vieil Océan…et plus d’un nauvrage…Tous les ingrédients d’un polar métaphysique sont réunis. « Jamais un coup de dé n’abolira le hasard ».Votre crâne dérobe plus de mystères que bien d’autres et ce carrefour de notre rencontre n’a pas fini de nous surprendre…
                  Hécate

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