Ô le second honneur des celestes chandelles, Asseuré calendrier des fastes eternelles, Princesse de la mer, flambeau guide-passant, Conduy-somme, aime-paix, que diray-je, ô croissant, De ton front inconstant, qui fait que je balance Tantost ça tantost là d’une vaine inconstance, Si par l’oeil toutesfois l’humain entendement De corps tant esloignez peut faire jugement, J’estime que ton corps est rond comme une bale, Dont la superficie en tous lieux presque égale Comme un miroir poli, or dessus or dessous, Rejette la clarté du soleil, ton espoux. Car comme la grandeur du mari rend illustre La femme de bas lieu, tout de mesme le lustre Du chaleureux Titan esclaircit de ses rais Ton front, qui de soy-mesme est sombrement espais. Or cela ne se fait tousjours de mesme sorte, Ains d’autant que ton char plus vistement t’emporte Que celuy du soleil, diversement tu luis Selon que plus ou moins ses approches tu fuis. C’est pourquoi chaque mois, quand une nopce heureuse R’allume dans vos corps une ardeur amoureuse, Et que, pour t’embrasser, des estoilles le roy, Plein d’un bouillant désir, raye à plomb dessus toy, Ton demi rond, qui void des mortels la demeure, Suyvant son naturel, du tout sombre demeure. Mais tu n’as pas si tost gaigné son cler costé, Qu’en ton flanc jà blanchit un filet de clarté, Un arceau mi-bandé, qui s’enfle où moins ta coche Du char rameine-jour de ton espoux approche, Et qui parfait son rond soudain que ce flambeau D’un opposite aspect le regarde à niveau, De ce point peu à peu ton plein se diminue, Peu à peu tu te fais vers l’occident cornue, Jusqu’à ce que, tombant es bras de ton soleil, Vaincue du plaisir, tu refermes ton oeil. Ainsi tu te refais, puis tu te renouvelles, Aymant tousjours le change, et les choses mortelles, Comme vivant sous toy, sentent pareillement L’insensible vertu d’un secret changement,
Au lit la photograve !
Demain c’est dimanche, vous pourrez aller ramasser des feuilles mortes
et les coller dans votre vieil annuaire téléphonique, vous avez trop de la chance.
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Qu’est-ce qui vous laisse si perplexe?
Merci.
Tirer des plans sur la comète ,bah! la vie s’en balance ….
C’est vain, mais c’est tellement bon! C’est la vie!
Oui…eh! bien ce n’est pas un bon plan ,na !!!!!!!!!
Jung ou Freud ?…
ça cache encore un truc ,ça !!!!!!!
…déjà que je n’aime point trop les articles de séries …:(
Elle va inventer l’art-pomme ,après le pompier …ça ne mange pas de pain ,et ça cale le ventre les pommes de terre
et ça rime avec étagère… Gertrude sur l’étagère
voit des pommes à terre
du veau elle voit l’os
Gertrude n’est pas Berthe
ni Clémence
( je m’en vais voir les cochons …)
Avec une plume ,ce serait plus léger
ah! ça ….
Les grands moyens ,dites donc !!!
Vous êtes perdue?
Au moins là-bas il y a un divan.
Un choix cornélien.
Cela ne m’étonne pas de vous.
Cela me parait clair pourtant.
C’est bientôt les soldes.
Les articles en série c’est mieux.
C’est qui Berthe?
J’en reste coite…. Je vais en tomber dans les pommes…
C’est une obsession? ça devient lourd.
C’est un trait d’esprit.
Quissa?
C’est bien ce que je disais.
Je vous ferai remarquer que nous sommes à l’ere des nouvelles technologies.
C’est qui ce Tandermo?
Il ne faudrait pas exagérer.
Vous voulez m’impressionner avec votre culture?
Et maintenant vous bétifiez… Je n’y comprends plus rien.
Oulala! C’est beau, mais je crois que je vais me lire ça demain matin, moi.
Voilà que vous devenez Rome antique maintenant.
C’est grace à une feuille morte sur la tombe d’un dada qu’il y a un peu plus de trois ans un gogol est venu parler à une crâneuse.
Alors il ne faut jamais négliger le ramassage des feuilles mortes car parfois cela ne reste pas lettre morte.
Ouate?
Vous ne comprenez pas vite les langues étrangères car vous êtes encore là.
C’est prémonitoire les vers d’Armengol …Oh! là là …J’en suis esbaudie de tout ce rattrapage de conversation …C’est chouette ,j’hulune à la lune …:)
et vous saurez bientôt le pourquoi
Saint Sébastien a encore frappé.
Très drole!
Suivez la flèche ……..
Elle est bonne celle-là!
…c’était trop opportun !!!! Je n’ai pas résisté !
Si vous continuez ainsi, Gogol et vous, je vais finir comme Sainte Clémence.
Que lui est-il arrivé ?????????
Je l’imagine bien transpercée d’une volée de flêches facétieuses.
Ah! Quel martyr délicieux!
oui ,oui ,des petites gâteries comme vous en rêvez
Fichtre… ça devient un peu… Attention Gogol est un prude sous ses apparences ursidées.
Gogol est …Il me pardonnera …j’espère …En votre absence ,nous nous sommes tenu compagnie 🙂
Comme c’est mignon!
mais oui …
Gogol, sous ses airs de brute auvergnate qui pue le fromage, est un romantique.
et comme moi aussi …ça gaze un peu 🙂 en tout bien tout honneur .
Je vois…
Quel accueil ! C’est la queue devant un plan ?
Peut-être une queue de comète: Ça va passer.
comme quoi !
La comète ailée.
comme un petit …cu pi don !
Ce n’est pourtant pas le printemps…
…mais il y a des feuilles …:)
À paris, on est toujours dur de la feuille.
Tombent-elles des statues au vent d’automne ?
Il vaut mieux pas rester dessous.
Because ?
Imaginez des feuilles de pierre!
Vindiou !!!!!!!
Aux amandes? ou aux amendes?
Comme vous dites.
Il y a moins de vent qu’en Auvergne.
ça, il n’y a que les aubergines pour savoir les cuisiner.
Les amendes ,oui …
Mais les amandes ???????
L’aubergine aux amandes ce n’est pas mal non plus.
ah! …………!!!!!!!!!!!!! j’y pensais pas à ça !!!!
Il y a de très bon sites de cuisine dans la blogosphère.
J’ai aussi mes recettes mijotées…ou improvisées ….
Une idée d’un nouveau blog: « Les potions d’Hécate » :)))
Que nenni !!!!
Vous deviendriez pourtant la reine de la blogosphère: imaginez le boire et le manger dans votre boudoir sanguin!
Trop paresseuse pour le service ,il faudrait du personnel supplémentaire 🙂
Vous pourriez engager Gogol comme gâte-sauce, il vous mitonnerait bien quelques tripoux volcaniques.
….Là ,je le vois batifolant dans le salon cramoisi ,servant le bleu d’Auvergne et nous jouant du Satie ….
Vous me faites …fantasmer ! Il va dire quoi ,oh! là là …C’est pas sérieux ,ça !
Vite, Gogol, un bleu, un, et que ça saute!
Surtout que le DICO ne lui échappe pas des mains ! Vu le poids des lettres ,je suis mal
Et le choc des photos….
pas mal !!
Au moins chez Clémence c’est ouvert parce que la Mère Gertrude a tiré le rideau d’sa boutique, l’est chez son psy la pauvrette !!!
Frung !
ça sent la fin de série cette affaire
Elle arrête sa carrière artistique,
Et va produire des pommes de terre en Corrèze,
Adieu Berthe, veaux, vaches, cochons !
quelqu’un pourrait-il lui enlever sa mine de plomb ? ça devient lourd !
bon quand c’est ti qu’elle revient la correzienne ?
c’est un retour à Ithaque ou un retour en toc ?
L’est rentrée mimine de plomb ? pomponette !
Éloge à la lune
Guillaume de Salluste DU BARTAS (1544-1590)
Ô le second honneur des celestes chandelles,
Asseuré calendrier des fastes eternelles,
Princesse de la mer, flambeau guide-passant,
Conduy-somme, aime-paix, que diray-je, ô croissant,
De ton front inconstant, qui fait que je balance
Tantost ça tantost là d’une vaine inconstance,
Si par l’oeil toutesfois l’humain entendement
De corps tant esloignez peut faire jugement,
J’estime que ton corps est rond comme une bale,
Dont la superficie en tous lieux presque égale
Comme un miroir poli, or dessus or dessous,
Rejette la clarté du soleil, ton espoux.
Car comme la grandeur du mari rend illustre
La femme de bas lieu, tout de mesme le lustre
Du chaleureux Titan esclaircit de ses rais
Ton front, qui de soy-mesme est sombrement espais.
Or cela ne se fait tousjours de mesme sorte,
Ains d’autant que ton char plus vistement t’emporte
Que celuy du soleil, diversement tu luis
Selon que plus ou moins ses approches tu fuis.
C’est pourquoi chaque mois, quand une nopce heureuse
R’allume dans vos corps une ardeur amoureuse,
Et que, pour t’embrasser, des estoilles le roy,
Plein d’un bouillant désir, raye à plomb dessus toy,
Ton demi rond, qui void des mortels la demeure,
Suyvant son naturel, du tout sombre demeure.
Mais tu n’as pas si tost gaigné son cler costé,
Qu’en ton flanc jà blanchit un filet de clarté,
Un arceau mi-bandé, qui s’enfle où moins ta coche
Du char rameine-jour de ton espoux approche,
Et qui parfait son rond soudain que ce flambeau
D’un opposite aspect le regarde à niveau,
De ce point peu à peu ton plein se diminue,
Peu à peu tu te fais vers l’occident cornue,
Jusqu’à ce que, tombant es bras de ton soleil,
Vaincue du plaisir, tu refermes ton oeil.
Ainsi tu te refais, puis tu te renouvelles,
Aymant tousjours le change, et les choses mortelles,
Comme vivant sous toy, sentent pareillement
L’insensible vertu d’un secret changement,
Au lit la photograve !
Demain c’est dimanche, vous pourrez aller ramasser des feuilles mortes
et les coller dans votre vieil annuaire téléphonique, vous avez trop de la chance.
Comme disait ma maman, inslapen !
« on va dormir » en flamand
suivez les flèches…
des tuiles