22 réflexions sur « C’est ici que je veux vivre. »

  1. Elle pense aux petites routes de la Creuse, aux chemins creux, aux chênes, aux châtaigniers, aux champignons, aux bords du lac, ces petites routes sinueuses, gracieuses,  sauvages, désertes, les arbres, le ciel, l’air pur, la rosée, les odeurs de terres, d’herbes, de foin, de lait, de bouse, de petits matins frisquets, les couleurs des saisons, des rayons printaniers, de la pluie, des fruits et des baies, des digitales, des coquelicots et des bleuets, les bruits étouffés, lointains, un chien jappe, une vache rumine, une poule glousse, des cris de bonheur dans le pré, l’heure de la traite, faire manger les bêtes, aller chercher les œufs, retourner les fromages, et regarder très loin, le soleil au bout du champ, l’horizon tout là-bas, au volant de sa 2CV, l’espace sans fin… elle se souvient.

  2. J’avais donc divagué en imaginant que Gertrude la tourangelle était peut-être le crâne de Madame de Mortsauf !

     

  3. A la belle énumération bucolique de votre soeur ne manque que les marguerites ou humbles pâquerettes. Cela dit je comprends cette omission car l’image aux trois couleurs aurait risqué  déraper vers une  douce France  pas si douce. 

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