24 réflexions sur « Élevage de chaises. »

  1. Donc en « Cour d’assise »….!!!

    « Assissur mon banc,j’écoute les codes
    « Et ce magistrat,sous sa toge,  austère
    « Qui guigne la dame aux yeux de panthère,
    « Au corsage orné de géodes ». (Ch.Cros)

    Dieu ,n’est-t-il pas le Magistrat de ces lieux de chaises?…Et l’église cette pagode où on récite des odes 🙂 comme l’aurait dit l’humour  croquant des crocs de Cros?


  2. Ce magistrat austère est donc en apnée dans le décolleté plongeant d’une panthère..

    Il ne faut pas oublier que les églises sont des lieux de confession!

  3. Deum de Deo lumen de lûmine, Deu verum de Deovero . Genitum ,nonfactum ,consustantiàlem Patri  : per quem ômnia facta sunt, qui propter nos homines propter nostram salûtem descéndit de caelis.Amen…

  4. Je sers l’aube qui naît, toi le soir mutiné,
    Lorsque de l’Océan l’adultère obstiné,
    Jamais ne veut tourner à l’Orient sa face.

    L’Hécatombe à Diane

  5. …pour ne pas voir les chaises collées au plafond!…Cela jurerait trop par rapport à la déco…et comme dans une église, il vaut mieux ne pas jurer…c’est pour cela que le clair-obscur fut créé…Non? le Caravage ne me contredirait pas, lui, le fameux décorateur de papier peint éclairé à la bougie!…

  6. Armengol comme veau Marengo d’Agen au benzène,
    je suis la réincarnation de Luis Mariano,
    Armand de Nice, oula la ! j’crois qu’Gertrude l’aime pas,
    j’accumule les mules donc, le cul sur une chaise, bien sage.

  7. Agrippa d’Aubigné

    J’ouvre mon estomac, une tombe sanglante
    De maux ensevelis. Pour Dieu, tourne tes yeux,
    Diane, et vois au fond mon coeur parti en deux,
    Et mes poumons gravés d’une ardeur violente,

    Vois mon sang écumeux tout noirci par la flamme,
    Mes os secs de langueurs en pitoyable point
    Mais considère aussi ce que tu ne vois point,
    Le reste des malheurs qui saccagent mon âme.

    Tu me brûles et au four de ma flamme meurtrière
    Tu chauffes ta froideur : tes délicates mains
    Attisent mon brasier et tes yeux inhumains
    Pleurent, non de pitié, mais flambants de colère.

    À ce feu dévorant de ton ire allumée
    Ton oeil enflé gémit, tu pleures à ma mort,
    Mais ce n’est pas mon mal qui te déplait si fort
    Rien n’attendrit tes yeux que mon aigre fumée.

    Au moins après ma fin que ton âme apaisée
    Brûlant le coeur, le corps, hostie à ton courroux,
    Prenne sur mon esprit un supplice plus doux,
    Étant d’ire en ma vie en un coup épuisée.

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