100 réflexions sur « Nuit en plan. »

  1. Elle va inventer l’art-pomme ,après le pompier …ça ne mange pas de pain ,et ça cale le ventre les pommes de terre

    et ça rime avec étagère… Gertrude sur l’étagère

                                          voit des pommes à terre

                                          du veau elle voit l’os

                                          Gertrude n’est pas Berthe

                                                                     ni Clémence

                                                                                     ( je m’en vais voir les cochons …)

  2. C’est grace à une feuille morte sur la tombe d’un dada qu’il y a un peu plus de trois ans un gogol est venu parler à une crâneuse.

    Alors il ne faut jamais négliger le ramassage des feuilles mortes car parfois cela ne reste pas lettre morte.

  3. C’est prémonitoire les vers d’Armengol …Oh! là là …J’en suis esbaudie de tout ce rattrapage de conversation …C’est chouette ,j’hulune à la lune …:)

                         et vous saurez bientôt le pourquoi

  4. ….Là ,je le vois batifolant dans le salon cramoisi ,servant le bleu d’Auvergne et nous jouant du Satie ….

    Vous me faites …fantasmer ! Il va dire quoi ,oh! là là …C’est pas sérieux ,ça !

  5. Au moins chez Clémence c’est ouvert parce que la Mère Gertrude a tiré le rideau d’sa boutique, l’est chez son psy la pauvrette !!!

  6. Elle arrête sa carrière artistique,

    Et va produire des pommes de terre en Corrèze,

    Adieu Berthe, veaux, vaches, cochons !

  7. Éloge à la lune

    Guillaume de Salluste DU BARTAS (1544-1590)

     

    Ô le second honneur des celestes chandelles,
    Asseuré calendrier des fastes eternelles,
    Princesse de la mer, flambeau guide-passant,
    Conduy-somme, aime-paix, que diray-je, ô croissant,
    De ton front inconstant, qui fait que je balance
    Tantost ça tantost là d’une vaine inconstance,
    Si par l’oeil toutesfois l’humain entendement
    De corps tant esloignez peut faire jugement,
    J’estime que ton corps est rond comme une bale,
    Dont la superficie en tous lieux presque égale
    Comme un miroir poli, or dessus or dessous,
    Rejette la clarté du soleil, ton espoux.
    Car comme la grandeur du mari rend illustre
    La femme de bas lieu, tout de mesme le lustre
    Du chaleureux Titan esclaircit de ses rais
    Ton front, qui de soy-mesme est sombrement espais.
    Or cela ne se fait tousjours de mesme sorte,
    Ains d’autant que ton char plus vistement t’emporte
    Que celuy du soleil, diversement tu luis
    Selon que plus ou moins ses approches tu fuis.
    C’est pourquoi chaque mois, quand une nopce heureuse
    R’allume dans vos corps une ardeur amoureuse,
    Et que, pour t’embrasser, des estoilles le roy,
    Plein d’un bouillant désir, raye à plomb dessus toy,
    Ton demi rond, qui void des mortels la demeure,
    Suyvant son naturel, du tout sombre demeure.
    Mais tu n’as pas si tost gaigné son cler costé,
    Qu’en ton flanc jà blanchit un filet de clarté,
    Un arceau mi-bandé, qui s’enfle où moins ta coche
    Du char rameine-jour de ton espoux approche,
    Et qui parfait son rond soudain que ce flambeau
    D’un opposite aspect le regarde à niveau,
    De ce point peu à peu ton plein se diminue,
    Peu à peu tu te fais vers l’occident cornue,
    Jusqu’à ce que, tombant es bras de ton soleil,
    Vaincue du plaisir, tu refermes ton oeil.
    Ainsi tu te refais, puis tu te renouvelles,
    Aymant tousjours le change, et les choses mortelles,
    Comme vivant sous toy, sentent pareillement
    L’insensible vertu d’un secret changement,

    Au lit la photograve !

  8. Demain c’est dimanche, vous pourrez aller ramasser des feuilles mortes

    et les coller dans votre vieil annuaire téléphonique, vous avez trop de la chance.

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