« Un coeur d’airain habite ma poitrine de marbre…Meurs ou tue! «
Et moi qui me croyais sur ce coup là pragmatique, quasiment tautologique! Je ne pourrais rester de marbre devant une telle in(can)décence…
Da! Ainsil va la sciatique!
Et cette splendide sculpture, ce magnifique marbre. Ici vous faites apparaitre un instant taillé dans le brut de mes émotions, de mes déambulations Orsayennes.
J’ai d’ailleurs à quelques reprises évoqué cette oeuvre chez moi. Si vous voulez, je vous indiquerai les liens vers 2 ou 3 textes… Je dois partir à présent. Toujours à très grand regret.
Bien à vous.
J’attends avec impatience de découvrir vos déambulations marmoréennes.
« Assoupie, alanguie, endolorie… Le sein respire la douceur Le ventre ébauche le plaisir Tant que la douleur, l’embarras, l’holocauste d’une lubie Le carnage d’une ardeur Ou l’envie d’un là-bas / autrement »
Un echo qui ne me laisse pas de marbre; je vous ai croisée, c’est sûr!
La femme cependant, de sa bouche de fraise, En se tordant ainsi qu’un serpent sur la braise, Et pétrissant ses seins sur le fer de son busc, Laissait couler ces mots tout imprégnés de musc: – « Moi, j’ai la lèvre humide, et je sais la science De perdre au fond d’un lit l’antique conscience. Je sèche tous les pleurs sur mes seins triomphants, Et fais rire les vieux du rire des enfants. Je remplace, pour qui me voit nue et sans voiles, La lune, le soleil, le ciel et les étoiles! Je suis, mon cher savant, si docte aux voluptés, Lorsque j’étouffe un homme en mes bras redoutés, Ou lorsque j’abandonne aux morsures mon buste, Timide et libertine, et fragile et robuste, Que sur ces matelas qui se pâment d’émoi, Les anges impuissants se damneraient pour moi! » Quand elle eut de mes os sucé toute la moelle, Et que languissamment je me tournai vers elle Pour lui rendre un baiser d’amour, je ne vis plus Qu’une outre aux flancs gluants, toute pleine de pus! Je fermai les deux yeux, dans ma froide épouvante, Et quand je les rouvris à la clarté vivante, A mes côtés, au lieu du mannequin puissant Qui semblait avoir fait provision de sang, Tremblaient confusément des débris de squelette, Qui d’eux-mêmes rendaient le cri d’une girouette Ou d’une enseigne, au bout d’une tringle de fer, Que balance le vent pendant les nuits d’hiver.
une telle position à tenir aussi longtemps pour l’artiste, bravo Madame Da Silva !
TU PARLES, CHARLES!!!!
« Un coeur d’airain habite ma poitrine de marbre…Meurs ou tue! «
Et moi qui me croyais sur ce coup là pragmatique, quasiment tautologique!
Je ne pourrais rester de marbre devant une telle in(can)décence…
Da! Ainsil va la sciatique!
Et cette splendide sculpture, ce magnifique marbre.
Ici vous faites apparaitre un instant taillé dans le brut de mes émotions, de mes déambulations Orsayennes.
J’ai d’ailleurs à quelques reprises évoqué cette oeuvre chez moi.
Si vous voulez, je vous indiquerai les liens vers 2 ou 3 textes…
Je dois partir à présent. Toujours à très grand regret.
Bien à vous.
J’attends avec impatience de découvrir vos déambulations marmoréennes.
Vos désirs sont des ordres chère Clémence 🙂
Un premier texte :
http://www.plaiethore.com/000-rue-du-scf-00000-ailleurs-en-tier-2188436.html
Avec pour passage inspiré :
« Assoupie, alanguie, endolorie…
Le sein respire la douceur
Le ventre ébauche le plaisir
Tant que la douleur, l’embarras, l’holocauste d’une lubie
Le carnage d’une ardeur
Ou l’envie d’un là-bas / autrement »
Un second texte :
http://www.plaiethore.com/je-me-monte-en-neige-2078522.html
Avec pour passage inspiré :
« des personnages statufiés qui m’ont donné l’impression étrange de les connaître déjà par le toucher, comme aveugle amant du marbre… »
En fait concernant ce deuxième texte, je décris un magnifique séjour passé à Paris ; j’espère qu’en le lisant vous ressentirez certains lieux…
<link rel= »File-List » href= »file:///C:DOCUME~1PROPRI~1LOCALS~1Tempmsohtml11clip_filelist.xml »> <link rel= »File-List » href= »file:///C:DOCUME~1PROPRI~1LOCALS~1Tempmsohtml11clip_filelist.xml »> <link rel= »File-List » href= »file:///C:DOCUME~1PROPRI~1LOCALS~1Tempmsohtml11clip_filelist.xml »> <link rel= »File-List » href= »file:///C:DOCUME~1PROPRI~1LOCALS~1Tempmsohtml11clip_filelist.xml »> <link rel= »File-List » href= »file:///C:DOCUME~1PROPRI~1LOCALS~1Tempmsohtml11clip_filelist.xml »>
J’y cours!
Je vous ai dis le merci chez moi, mais je vous le redis chez vous : merci infiniment de vous être posée sur mes texticules.
Bien à vous et en votre esprit. Amène !
Je m’amène facilement et tout le plaisir fut pour môa.
Echo du 23 06 2009
http://mercerieambulante.typepad.com/mercerieambulante/2009/06/lunivers-des-formes.html
l’ambuleuse, mfd
Un echo qui ne me laisse pas de marbre; je vous ai croisée, c’est sûr!
La femme cependant, de sa bouche de fraise,
En se tordant ainsi qu’un serpent sur la braise,
Et pétrissant ses seins sur le fer de son busc,
Laissait couler ces mots tout imprégnés de musc:
– « Moi, j’ai la lèvre humide, et je sais la science
De perdre au fond d’un lit l’antique conscience.
Je sèche tous les pleurs sur mes seins triomphants,
Et fais rire les vieux du rire des enfants.
Je remplace, pour qui me voit nue et sans voiles,
La lune, le soleil, le ciel et les étoiles!
Je suis, mon cher savant, si docte aux voluptés,
Lorsque j’étouffe un homme en mes bras redoutés,
Ou lorsque j’abandonne aux morsures mon buste,
Timide et libertine, et fragile et robuste,
Que sur ces matelas qui se pâment d’émoi,
Les anges impuissants se damneraient pour moi! »
Quand elle eut de mes os sucé toute la moelle,
Et que languissamment je me tournai vers elle
Pour lui rendre un baiser d’amour, je ne vis plus
Qu’une outre aux flancs gluants, toute pleine de pus!
Je fermai les deux yeux, dans ma froide épouvante,
Et quand je les rouvris à la clarté vivante,
A mes côtés, au lieu du mannequin puissant
Qui semblait avoir fait provision de sang,
Tremblaient confusément des débris de squelette,
Qui d’eux-mêmes rendaient le cri d’une girouette
Ou d’une enseigne, au bout d’une tringle de fer,
Que balance le vent pendant les nuits d’hiver.
une telle position à tenir aussi longtemps pour l’artiste, bravo Madame Da Silva !