14 réflexions sur « Rester de marbre. »

  1. Et cette splendide sculpture, ce magnifique marbre.
    Ici vous faites apparaitre un instant taillé dans le brut de mes émotions, de mes déambulations Orsayennes.

    J’ai d’ailleurs à quelques reprises évoqué cette oeuvre chez moi.
    Si vous voulez, je vous indiquerai les liens vers 2 ou 3 textes…
    Je dois partir à présent. Toujours à très grand regret.

    Bien à vous.

  2. Vos désirs sont des ordres chère Clémence 🙂


    Un premier texte :


    http://www.plaiethore.com/000-rue-du-scf-00000-ailleurs-en-tier-2188436.html

     

    Avec pour passage inspiré :


    « Assoupie, alanguie, endolorie…
    Le sein respire la douceur
    Le ventre ébauche le plaisir
    Tant que la douleur, l’embarras, l’holocauste d’une lubie
    Le carnage d’une ardeur
    Ou l’envie d’un là-bas / autrement »

     

    Un second texte :

     

    http://www.plaiethore.com/je-me-monte-en-neige-2078522.html

     

    Avec pour passage inspiré :

     

    « des personnages statufiés qui m’ont donné l’impression étrange de les connaître déjà par le toucher, comme aveugle amant du marbre… »

     

    En fait concernant ce deuxième texte, je décris un magnifique séjour passé à Paris ; j’espère qu’en le lisant vous ressentirez certains lieux…

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  3. Je vous ai dis le merci chez moi, mais je vous le redis chez vous : merci infiniment de vous être posée sur mes texticules.

    Bien à vous et en votre esprit. Amène !

  4. La femme cependant, de sa bouche de fraise,
    En se tordant ainsi qu’un serpent sur la braise,
    Et pétrissant ses seins sur le fer de son busc,
    Laissait couler ces mots tout imprégnés de musc:
    – « Moi, j’ai la lèvre humide, et je sais la science
    De perdre au fond d’un lit l’antique conscience.
    Je sèche tous les pleurs sur mes seins triomphants,
    Et fais rire les vieux du rire des enfants.
    Je remplace, pour qui me voit nue et sans voiles,
    La lune, le soleil, le ciel et les étoiles!
    Je suis, mon cher savant, si docte aux voluptés,
    Lorsque j’étouffe un homme en mes bras redoutés,
    Ou lorsque j’abandonne aux morsures mon buste,
    Timide et libertine, et fragile et robuste,
    Que sur ces matelas qui se pâment d’émoi,
    Les anges impuissants se damneraient pour moi! »
    Quand elle eut de mes os sucé toute la moelle,
    Et que languissamment je me tournai vers elle
    Pour lui rendre un baiser d’amour, je ne vis plus
    Qu’une outre aux flancs gluants, toute pleine de pus!
    Je fermai les deux yeux, dans ma froide épouvante,
    Et quand je les rouvris à la clarté vivante,
    A mes côtés, au lieu du mannequin puissant
    Qui semblait avoir fait provision de sang,
    Tremblaient confusément des débris de squelette,
    Qui d’eux-mêmes rendaient le cri d’une girouette
    Ou d’une enseigne, au bout d’une tringle de fer,
    Que balance le vent pendant les nuits d’hiver.

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