A trop chercher l’ivresse, on tourne en rond et l’on retourne toujours au point de non-retour mais avec le tourni en plus !
Enivrez-Vous Il faut être toujours ivre. Tout est là: c’est l’unique question. Pour ne pas sentir l’horrible fardeau du Temps qui brise vos épaules et vous penche vers la terre, il faut vous enivrer sans trêve. Mais de quoi? De vin, de poésie, ou de vertu, à votre guise. Mais enivrez-vous. Et si quelquefois, sur les marches d’un palais, sur l’herbe verte d’un fossé, dans la solitude morne de votre chambre, vous vous réveillez, l’ivresse déjà diminuée ou disparue, demandez au vent, à la vague, à l’étoile, à l’oiseau, à l’horloge, à tout ce qui fuit, à tout ce qui gémit, à tout ce qui roule, à tout ce qui chante, à tout ce qui parle, demandez quelle heure il est; et le vent, la vague, l’étoile, l’oiseau, l’horloge, vous répondront: « Il est l’heure de s’enivrer! Pour n’être pas les esclaves martyrisés du Temps, enivrez-vous; enivrez-vous sans cesse! De vin, de poésie ou de vertu, à votre guise. »
Baudelaire bien sûr mais dans la « Naissance de la tragédie », Niettzsche ne disait-il pas la même chose ? Qu’importe le manège… 🙂
Verlaine …Ô Verlaine !….
Que fait Clémence ? Elle twitte ?
À moins que cela ne soit un Tours à ma façon.
C’est du Vain qui a tourné.
Je sens que vous avez compris le sens de ce Tours giratoire.
Vive le Vain! Vive le Vain! Vive le Vain d’hiver!
Qu’importe le manège si le vain est bon.
Tant que ce n’est pas la mort de la Comédie!
Ce petit blog tourne bien, quand même!
Clémence n’est pas un cranus vulgus touitteur.
Ni un derviche tourneur, d’ailleurs.
Fichtre !!!!!!!!!……………C’est un tour à votre façon ça !!!!!!…………….
Peut_être ,mais ici tourner en rond prend un sens bien spécifique ….
Tournez, tournez, bons chevaux de bois, Tournez cent tours, tournez mille tours, Tournez souvent et tournez toujours, Tournez, tournez au son des hautbois.
L’enfant tout rouge et la mère blanche, Le gars en noir et la fille en rose, L’une à la chose et l’autre à la pose, Chacun se paie un sou de dimanche.
Tournez, tournez, chevaux de leur coeur, Tandis qu’autour de tous vos tournois Clignote l’oeil du filou sournois, Tournez au son du piston vainqueur !
C’est étonnant comme ça vous soûle D’aller ainsi dans ce cirque bête : Bien dans le ventre et mal dans la tête, Du mal en masse et du bien en foule.
Tournez au son de l’accordéon, Du violon, du trombone fous, Chevaux plus doux que des moutons, doux Comme un peuple en révolution.
Le vent, fouettant la tente, les verres, Les zincs et le drapeau tricolore, Et les jupons, et que sais-je encore ? Fait un fracas de cinq cents tonnerres.
Tournez, dadas, sans qu’il soit besoin D’user jamais de nuls éperons Pour commander à vos galops ronds : Tournez, tournez, sans espoir de foin.
Et dépêchez, chevaux de leur âme : Déjà voici que sonne à la soupe La nuit qui tombe et chasse la troupe De gais buveurs que leur soif affame.
Tournez, tournez ! Le ciel en velours D’astres en or se vêt lentement. L’église tinte un glas tristement. Tournez au son joyeux des tambours !
La Naissance de La Tragédie ,un formidable livre !!!!
A trop chercher l’ivresse, on tourne en rond et l’on retourne toujours au point de non-retour mais avec le tourni en plus !
Enivrez-Vous Il faut être toujours ivre.
Tout est là:
c’est l’unique question.
Pour ne pas sentir
l’horrible fardeau du Temps
qui brise vos épaules
et vous penche vers la terre,
il faut vous enivrer sans trêve.
Mais de quoi?
De vin, de poésie, ou de vertu, à votre guise.
Mais enivrez-vous.
Et si quelquefois,
sur les marches d’un palais,
sur l’herbe verte d’un fossé,
dans la solitude morne de votre chambre,
vous vous réveillez,
l’ivresse déjà diminuée ou disparue,
demandez au vent,
à la vague,
à l’étoile,
à l’oiseau,
à l’horloge,
à tout ce qui fuit,
à tout ce qui gémit,
à tout ce qui roule,
à tout ce qui chante,
à tout ce qui parle,
demandez quelle heure il est;
et le vent,
la vague,
l’étoile,
l’oiseau,
l’horloge,
vous répondront:
« Il est l’heure de s’enivrer!
Pour n’être pas les esclaves martyrisés du Temps,
enivrez-vous;
enivrez-vous sans cesse!
De vin, de poésie ou de vertu, à votre guise. »
Baudelaire bien sûr mais dans la « Naissance de la tragédie », Niettzsche ne disait-il pas la même chose ? Qu’importe le manège… 🙂
Verlaine …Ô Verlaine !….
Que fait Clémence ? Elle twitte ?
À moins que cela ne soit un Tours à ma façon.
C’est du Vain qui a tourné.
Je sens que vous avez compris le sens de ce Tours giratoire.
Vive le Vain! Vive le Vain! Vive le Vain d’hiver!
Qu’importe le manège si le vain est bon.
Tant que ce n’est pas la mort de la Comédie!
Ce petit blog tourne bien, quand même!
Clémence n’est pas un cranus vulgus touitteur.
Ni un derviche tourneur, d’ailleurs.
Fichtre !!!!!!!!!……………C’est un tour à votre façon ça !!!!!!…………….
Peut_être ,mais ici tourner en rond prend un sens bien spécifique ….
Tournez, tournez, bons chevaux de bois,
Tournez cent tours, tournez mille tours,
Tournez souvent et tournez toujours,
Tournez, tournez au son des hautbois.
L’enfant tout rouge et la mère blanche,
Le gars en noir et la fille en rose,
L’une à la chose et l’autre à la pose,
Chacun se paie un sou de dimanche.
Tournez, tournez, chevaux de leur coeur,
Tandis qu’autour de tous vos tournois
Clignote l’oeil du filou sournois,
Tournez au son du piston vainqueur !
C’est étonnant comme ça vous soûle
D’aller ainsi dans ce cirque bête :
Bien dans le ventre et mal dans la tête,
Du mal en masse et du bien en foule.
Tournez au son de l’accordéon,
Du violon, du trombone fous,
Chevaux plus doux que des moutons, doux
Comme un peuple en révolution.
Le vent, fouettant la tente, les verres,
Les zincs et le drapeau tricolore,
Et les jupons, et que sais-je encore ?
Fait un fracas de cinq cents tonnerres.
Tournez, dadas, sans qu’il soit besoin
D’user jamais de nuls éperons
Pour commander à vos galops ronds :
Tournez, tournez, sans espoir de foin.
Et dépêchez, chevaux de leur âme :
Déjà voici que sonne à la soupe
La nuit qui tombe et chasse la troupe
De gais buveurs que leur soif affame.
Tournez, tournez ! Le ciel en velours
D’astres en or se vêt lentement.
L’église tinte un glas tristement.
Tournez au son joyeux des tambours !
La Naissance de La Tragédie ,un formidable livre !!!!