4 réflexions sur « All-over urticant. »

  1. OR dentelé au fond du jardin,
    près de la mare de la Tire-Vieille,
    le long des chemins des vaches,
    aux bords des prés jusque dans les bouchures !
    OR verdâtre aux petites fleurs recroquevillées,
    blanches ou pourpres, sans parfum apparent !
    OR sur tiges aussi hautes qu’elle,
    forêt bleue aussi intense que fleur bleue !
    OR de la rosée d’été, traces transparentes d’une pluie
    virtuelle et néanmoins nourrissante !
    OR sombre malgré le soleil d’août !
    OR de mille feux qui cache bien son jeu !
    Où sont tes épines ? Où est ton venin ?
    Tu sembles si douce, si veloutée qu’on te tend la main !

    Son oncle André semble s’en amuser.
    Sourire caché, pas réguliers de celui qui sait.
    Mains jointes nonchalamment dans le dos.
    Il compte ses pas, il compte ses vaches.
    Il arpente le pré, elle gambade à ses côtés…

    OR brûlant à l’assaut de ses petites jambes !
    Où sont ces fourmis, ces bêtes qui la dévorent ?

    OR brillant des larmes contenues !
    OR piquant comme l’épine de cactus !
    OR dardant comme le soleil brûlant !
    Très OR, son trésOR…
    Traître bijou parant la campagne !

    OR tendre
    OR dur
    OR gris
    OR vert

    Souvenir cuisant
    Souvenir quand même
    Souvenir d’enfant
    Souvenir qu’elle aime

    Elle rend aujourd’hui hommage à l’OR… à l’ORTIE !

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