28 réflexions sur « Oignons et choux à tous les étages. »

  1. A mi-chemin de la cage au cachot la langue française a cageot, simple caissette à claire-voie vouée au transport de ces fruits qui de la moindre suffocation font à coup sûr une maladie.
    Agencé de façon qu’au terme de son usage il puisse être brisé sans effort, il ne sert pas deux fois. Ainsi dure-t-il moins encore que les denrées fondantes ou nuageuses qu’il enferme.
    A tous les coins de rues qui aboutissent aux halles, il luit alors de l’éclat sans vanité du bois blanc. Tout neuf encore, et légèrement ahuri d’être dans une pose maladroite à la voirie jeté sans retour, cet objet est en somme des plus sympathiques – sur le sort duquel il convient toutefois de ne s’appesantir longuement.

    Voici un bijou pour choux qui illumine mon soir, moi qui broyait quelques cailloux à genoux en grattant mes poux.

    Merci Marguerite!

  2. Vous n’avez pas peur qu’il y flotte en ce moment quelques particules fines d’os? C’est le moment de briser la petite ampoule du père Marcel.

     

    Mais c’est Gertrude qui ne va pas être contente!

  3. Vous tapez juste avec vos alignements de légumes. J’en bave, je veux les croquer tous et tout de suite. Avouez que des coquillages aux légumes, quand on sait les prendre, on touche au sublime!

  4. Ô…………………………………………………………………………………..suppôt à quoi donc s’attend ?

  5. Bravo, gagné ! C’est bien Ponge … Vous pourrez revenir en deuxième semaine et d’ici là faites un petit détour par le Parti pris des choses, à la rubrique « Cageot ».

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