Passages.

Juliette Charpentier, 1982.

   

    J’ai vu se ranger, sous les drapeaux de la mort, celui qui fut beau ; celui qui, après sa vie n’a pas enlaidi ; l’homme, la femme, le mendiant, les fils des rois ; les illusions de la jeunesse, les squelettes des vieillards ; le génie, la folie ; la paresse, son contraire ; celui qui fut faux, celui qui fut vrai ; le masque de l’orgueilleux, la modestie de l’humble ; le vice couronné de fleurs et l’innocence trahie.


Isidore Ducasse, Comte de Lautréamont,
Les Chants de Maldoror, Chant premier.

Passage* n°1


Des dérisoires traversées

aux vaines déclamations,

Gertrude offre son absurde

nature morte

aux caprices de

la lumière.


Paris, Passerelle des Arts, mardi quatre novembre, seize heures.

JC, Détail de Gertrude, Collection d’Automne,  huile sur feuille morte de platane, 20 x 22 cm.

*Isidore Ducasse, Comte de Lautréamont, Les Chants de Maldoror, Chant deuxième.

(à suivre)

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ANNIVERSAIRE!

11
Novembre 2008

Gertrude passe encore par Maldoror pour franchir le Fleuve de son Désespoir, en semant à la Lumière les Détails de sa Nature Morte.
Soufflez la douzième bougie :