Dix-sept ans ou Gertrude la copiée-collée.

 

Cela fait exactement dix-sept ans que La Crâneuse fait ÇA* , qu’elle copie-colle toujours la même mais à chaque fois différente, et c’est si vain:


* Compilation en « copié-collé » des rappels de la présence de Gertrude sur le Web déclarée chaque trois du mois, d’avril 2008 (trois mois après le lancement du blog de Gertrude) à décembre 2024.

 

 


Aujourd’hui jeudi trois avril deux mille huit, cela fait exactement trois mois-lumière que le Vaisseau Gertrude a été lancé dans l’Espace Cybergalactique à la conquête de l’Inconnu. Aujourd’hui, cela fait exactement quatre mois que Gertrude est en ligne. Cela fait cinq mois que Gertrude vogue la Galère. SOWANA est en ligne depuis 10 ans GERTRUDE est en ligne depuis 6 mois. GERTRUDE A PRIS L’AMER DEPUIS SEPT MOIS. Gertrude a débarqué sur le Web depuis sept mois. CELA FAIT HUIT MOIS QUE GERTRUDE A COMMENCÉ SON VOYAGE. NOEUF MOIS DE BLOG POUR UN CRÂNE  Neuf mois de Blog! Le Blog de Gertrude: Dix mois de Construction à la Main. Onze  Points d’audience pour Onze  Mois de  Web. Ce blog a un an! Les douze Travaux de Gertrude: Douze galons pour le Capitaine dans sa petite Entreprise. Gertrude en ligne depuis treize mois: Depuis Treize mois Gertrude danse la Valse à 13 Points sur la Toile. Cela fait quatorze mois que Gertrude est avec vous. Cela fait quatorze mois que je rêve de vous. Cela fait quinze mois que Gertrude navigue par monts et merveilles. Gertrude goute au fruit de la Passion depuis quinze mois. Gertrude 42 mois de Web. GERTRUDE se plie en Trois pour fêter ses dix sept mois de Web. Cela fait dix-huit  mois que Gertrude a entamé sa délicate progression. Cela fait un an et demi que Gertrude compose avec la fragilité et taquine la rupture. 18 mois de propos décousus sur la brisée de nos fragiles interfaces. 18 Mois Temps Minimum pour un Crâne d’Oeuf à la Coque. Aujourd’hui, jeudi trois septembre deux mille neuf, cela fait exactement vingt mois que Gertrude est en ligne. Gertrude compte en ligne depuis vingt et un mois. Gertrude conte derrière son écran de verre depuis vingt et un mois. Gertrude se la raconte sur Internet depuis vingt et un mois. Cela fait vingt deux mois que Gertrude marche à contre-sens, tourne dans tous les sens, perd tout bon sens sur Internet. Cela fait vingt deux mois que les sens de Gertrude s’évaporent sur le Web. Cela fait vingt deux mois que les effluves de Gertrude s’entêtent en ligne. Cela fait exactement vingt trois mois que Gertrude est au bout de la ligne. Cela fait vingt trois mois que ce Crâne se prend pour un Hareng….Tant qu’il ne se prend pas pour du Lard… 
Aujourd’hui, cela fait exactement deux ans que Gertrude est en ligne et pêche les illusions sur la Toile. 2 ANS DE WEB GERTRUDE a-t-elle laissé son empreinte sur l’interface? Deux ans et un mois de Web:Il serait temps de faire l’inventaire avant d’inventer… … et de réfléchir à de nouvelles perspectives et… … et de passer à l’action. Aujourd’hui, trois mars deux mille dix, cela fait exactement deux ans et deux mois que Gertrude est en ligne. Je n’ai pas vu le temps passer… 2 ANS 2 MOIS DE WEB TOUJOURS RIEN GERTRUDE N’EST QU’UNE MACHINE À BROYER LE RIEN. 2 ans et 2 mois Le temps passe Gertrude passera. Seules les ombres… Deux ans et trois mois qu’elle file. Deux ans et trois mois que Gertrude surfile et surjoue… Trois mai deux mille dix: Deux ans et quatre mois de Web. Gertrude cultive ses liens depuis deux ans et cinq mois. Aujourd’hui cela fait deux ans et cinq mois que Gertrude se soigne aux miracles. Je d’Os pour trente mois de web.Trente jetons d’os pour trente Moi de jeu. Le Capitaine vous fait gober de l’Os depuis trente mois. Cela fait exactement deux ans et huit mois que Gertrude tisse des liens. 
Cela fait exactement trente trois mois que Gertrude voyage en ligne directe. Aujourd’hui, cela fait exactement deux ans et dix mois que le Capitaine fait voguer n’importe quelle planche pourrie à la surface d’Internet. Cela fait deux ans et dix mois que Gertrude est confortablement installée sur le Web. Deux ans et dix mois de Web: Le Capitaine vous livre l’étagère clés en mains. Sans faire trop cas d’Éros,cela fait deux ans et onze mois que Gertrude a fait le pari d’être Os de Paris en tête Capitale d’une dame de faire. Presque trois ans de web Gertrude va bientôt entamer son quatrième. Aujourd’hui, cela fait exactement trois ans que le Capitaine a commencé son voyage et lancé Gertrude sur les flots cyber. TROIS ANS DE TOILE C’EST TANT ET SI PEU. Cela fait trois ans, maintenant, que je suis partie à la recherche de fragments épars. Je ne reviendrai pas…Cela fait exactement trois ans et un mois que Gertrude est en ligne.Pour l’occasion, Gertrude Rose montre sa tête de cochon et  Gertrude Noire vous offre un verre. Cela fait exactement trois ans et un mois que Gertrude fait des petites cochonneries sur la Toile. Trois ans et un mois d’énergie sans se casser. Cela fait trois ans et deux mois que Gertrude est en ligne et le Capitaine n’a toujours pas mangé son chapeau. Cela fait trois ans et trois mois que Gertrude est en ligne et le spectacle continue.Tralala Tsoin Tsoin depuis trois ans et trois mois! Cela fait exactement trois ans et trois mois que Gertrude se mire dans son oubli. Depuis trois ans et quatre mois, je m’appelle Gertrude au gré des mots, mêlant mes souvenirs  au vide d’une boîte contenant tous les possibles. Je me joue de la fiction et joue la confusion, provocation que j’adresse à moi-même à travers mes lecteurs virtuels :leurs yeux sont autant de miroirs qui me renvoient à l’abime. Cela fait trois ans et cinq mois que Gertrude tient son petit cabaret. Cela fait trois ans et cinq mois que Gertrude se produit toute nue devant son public et danse dans sa petite boîte feutrée. Gertrude mène la revue et inventorie ses effets depuis trois ans et cinq mois. Cela fait trois ans et demi que Gertrude est en ligne.Commencerait-elle à s’encroûter? Cela fait trois ans et demi que Le Capitaine vous sert la soupe sur la Toile. Gertrude est en ligne depuis trois ans et demi. Son ascension n’est pas terminée. Gertrude est-elle là? La question se pose depuis trois ans et sept mois. Cela fait 44 mois que Gertrude est pendue à mes basques. 44 MOIS de web: À force de prendre du galon,Gertrude commence à faire tapisserie et frise la monotonie. Cela fait trois ans et neuf mois que Gertrude navigue vers un lieu qui n’existe pas. Juliette se marre depuis trois ans et neuf mois. Gertrude n’en finit pas de jouer les disparues. 3 ans, 9 mois de web. Gertrude: Trois ans et dix mois de web et pas une ride. Le coup de vieux c’est sur GERTRUDE 46 mois de web! 46 MOIS DE WEB ça ne nous rajeunit pas! Cela fait à présent trois ans et onze mois que Gertrude se cache dans un trou. Gertrude: Toujours plus depuis trois ans et onze mois. Cela fait trois ans et onze mois que GERTRUDE c’est trois fois RIEN. Quatre pompons pour Gertrude!Aujourd’hui cela fait exactement quatre ans que Gertrude est en ligne! Cela fait quatre ans que l’intrigue se noue sous la surface de l’Os. Cela fait quatre ans que Le Capitaine a plus d’un fil emmêlé dans le chapeau. Cela fait exactement quatre ans et un mois que Le Capitaine aligne les croix sur le calendrier de Gertrude et que les petits points font les grandes rencontres.Gertrude nous trame quelque chose depuis quatre ans et un mois. Cela fait quatre ans et un mois que GERTRUDE marche à l’ombre. Cela fait exactement quatre ans et deux mois que Gertrude est en ligne, et c’est toujours aussi … Magique. Cela fait quatre ans et deux mois que Gertrude est en ligne, et la performance ne fait que commencer! Mais le mystère reste entier… En attendant cela fait bien quatre fois quatre quarts plus un quart que GERTRUDE est en ligne et elle fait toujours des calculs absurdes. Quant à GERTRUDE cela fait quatre ans et trois mois qu’elle produit. Cela fait quatre ans et quatre mois que Gertrude se croit éphémère mais reste vivace. Cela fait exactement quatre ans et cinq mois que Gertrude est en ligne et ne sait pas à qui elle parle. Cela fait exactement quatre ans et cinq mois que Gertrude drague l’Inconnu en os trouble.Cela fait exactement quatre ans et cinq mois que pour Gertrude l’Inconnu c’est Ici et Maintenant. Cela fait quatre ans et six mois que Gertrude est en ligne et que le Capitaine, elle, s’acharne à paraître intelligente. Depuis quatre ans et demi Gertrude est coite dans sa boite et le Capitaine s’agite. Le Capitaine exsude et Gertrude exulte depuis quatre ans et demi. Cela fait quatre ans et sept mois que Gertrude a la tête Ailleurs. Cela fait quatre ans et sept mois que Gertrude paye de sa personne et que Le Capitaine lui rend la monnaie de sa pièce. Cela fait quatre ans et sept mois que la strombinette de Gertrude est sur Internet. Quatre ans et huit mois de Web cela vaut bien une petite case en plus.Quatre ans et huit mois que Gertrude parcourt Internet sur son petit vélo. Cela mérite bien de se regarder pédaler un peu en faisant des ronds dans l’Os. Cela fait quatre ans et huit mois que Le Capitaine contemple son image dans l’Os. Cela fait exactement quatre ans et neuf mois que Le Capitaine vous répète que Gertrude, c’est du l’Art. Cela fait exactement quatre ans et neuf mois que Gertrude fait le tour de son monde à la recherche de la route de l’Os. Si je compte bien,Gertrude a déjà quatre ans et neuf mois soit cinquante sept mois au compteur. Cela fait quatre ans et dix mois que Gertrude maquille son absence par des apparitions. Cela fait quatre ans et dix mois que Le Capitaine se fait suer à masquer la vérité. Gertrude soigne ses appâts rances depuis quatre ans et dix mois. Gertrude monte en chair depuis quatre ans et dix mois. Cela fait exactement quatre ans et onze mois que Gertrude pèse ses mots en buvant du Vain en bonne compagnie. Cela fait exactement quatre ans et onze mois que Gertrude tente de rassembler ses os sur la Toile. Quatre ans et onze mois que le Capitaine étudie les cas d’Os sur la Toile. GERTRUDE CINQ ANS DE WEB CARTON PLEIN! GERTRUDE CINQ ANS DE WEB Toujours autant de VIDE toujours plus de CAS D’OS. Gertrude: Cinq ans et un mois de web, cela lui laisse à peine le temps de se retourner; juste le temps de prendre la pose en cinq temps de pause entre cinq et sept sans mouvement. Cinq ans et un mois de web: Que de trrrrrrrous d’R ! Cela fait cinq ans et un mois que Gertrude navigue en chambre obscure comme un Poison dans l’Os. À force de bloguer l’horloge elle pourrait bien finir par se bloquer . Car cela fait bien cinq ans et deux mois qu’elle déblogue. Cela fait cinq ans et deux mois que la Crâneuse vous fait le coup de la Panne et vous ne savez toujours pas si c’est du l’Art ou du Cochon. Cela fait cinq ans et deux mois que la Crâneuse sue sang et eaux à conter les os s’emmêle les osselets à jouer aux os laids. Cinq ans et trois mois d’Os opéra: les nuits d’été vont être torrides! Cela fait exactement cinq ans et trois mois qu’une crâneuse styliste taille des costards à Gertrude, toujours avec des fleurs. Cela fait cinq ans et trois mois que Gertrude fait l’hiver et le beau temps sur les podiums d’Internet. Cinq ans et quatre mois de web : À force de crever l’écran, la femme sans tronc passe côté matériel pour crâner à l’Antitête. Cinq ans et quatre mois de web : Il ne s’agit pas d’aller se faire décapiter au pays des couteaux. Cinq ans et quatre mois de web : Gertrude est au pied du mur et il va bien falloir qu’elle s’expose. Cinq ans et cinq mois de Web cela vaut bien un interlude en pensées et un hommage à Marguerite. Cela fait cinq ans et cinq mois que Gertrude rythme les saisons de fil blanc et de pétales fanés. Cela fait cinq ans et cinq mois que Gertrude ne souhaite penser que ce que pensent les roses. Cela fait cinq ans et demi que le Capitaine parle à un crâne sur une île cernée d’os. Cela fait cinq ans et demi que la Crâneuse a les pieds dans l’os et la tête dans les nuages. Cela fait cinq ans et demi que Le Capitaine songe au fond. Cela fait cinq ans et sept mois que Gertrude consume la mort par les deux bouts. Cela fait cinq ans et sept mois que Feue Gertrude brule les planches. Cela fait cinq ans et sept mois que la Crâneuse va Os charbon. Cela fait cinq ans et huit mois que Gertrude se prend pour un coquillage et que j’écoute l’Os séant. Cela fait cinq ans et huit mois que Gertrude est embarquée dans un voyage immobile. Cela fait cinq ans et huit mois que Gertrude est en ligne, mais Gertrude et Gertrude Rose hésitent encore : Nature ou Culture ? Cinq ans et neuf mois d’Internet pourtant Gertrude n’est rien que la vague impression d’un os sur une peau virtuelle. Gertrude: 69 mois d’échantillonnages et de tergiversations autour du même motif. Cinq ans et neuf mois en virtuel beaucoup de noir de fumée pour si peu de Feue. Après cinq ans et dix mois de projections virtuelles Gertrude n’est encore que la mise en abîme des différents états de son étagère. Cinq ans et dix mois d’activités dominicales en ligne. Cinq ans et dix mois de Web: au fond on crâne un peu moins mais la peinture revient toujours à la surface. Cela fait exactement 71 mois que Gertrude est en ligne dans les bas-côtés du Rien et dans le rien des basses côtes. 71 mois que Gertrude est une histoire à suivre sans histoire. 71 mois que Gertrude est une histoire à survivre sans espoir. Aujourd’hui cela fait exactement six ans que Gertrude écoute le bruit du Web. Six ans que Gertrude fait tinter l’os ambigu aux oreilles de ses interlocuteurs. Six ans que Gertrude nous casse les oreilles avec ses os. Cela fait exactement six ans et un mois que Gertrude est au bout de votre Fil. Cela fait six ans et deux mois que j’ai ouvert ma boîte de nuit. Cela fait six ans et trois mois que Gertrude a fait le grand saut dans l’espace virtuel. Cela fait six ans et trois mois que Gertrude est une petite crânerie. Cela fait six ans et trois mois que Gertrude se donne les moyens d’en rire. Cela fait six ans et quatre mois qu’elle entretient une modeste peinture dans son étagère en rêvant de lui. Cela fait six ans et quatre mois que Gertrude se peint en peau alors qu’elle n’a que du pot sur les os. Cela fait six ans et quatre mois que Gertrude pète dans la soie et s’encroûte doucement. Cela fait six ans et cinq mois que Gertrude parcourt en Vain mille kilomètre de globe sans terre et sans bouger mais ses origines géographiques restent floues. Cela fait six ans et cinq mois que Gertrude s’adonne en public à ses péchés mignons (et ce n’est pas sans conséquences…). Cela fait six ans et cinq mois que Gertrude se bonifie dans le Vain. 6 ans et 6 mois de web Gertrude compte toujours sur le Neuf pour plier au carré les désordres de son étagère. Cela fait 6 ans et 6 mois que Gertrude vous reçoit cinq sur cinq de son étagère. Cela fait six ans et six mois que l’espace se remplit en vain. Six ans et sept mois, toujours plus loin, toujours plus fort. Cela fait six ans et sept mois que Gertrude bluffe en discourant. Cela fait six ans et sept mois que Gertrude avance doucement mais pas tout droit. Cela n’empêche pas que Gertrude est installée sur le Web depuis six ans et huit mois. La table est servie depuis six ans et huit mois. Comme d’habitude depuis six ans et huit mois. Cela fait six ans et neuf mois qu’il faut se méfier de l’os qui dort. Cela fait six ans et neuf mois qu’il faut se méfier de l’Os qui est mort. Cela fait six ans et neuf mois que la Crâneuse œuvre en toute transparence. Cela fait six ans et dix mois que Gertrude Ubu et boira encore le Vain du Web. Cela fait six ans et dix mois que Gertrude se trouve dans une situation virtuelle ubuesque. Cela fait six ans et dix mois que Gertrude est un puits de pâte à physique et mental. Cela fait six ans et onze mois que Gertrude met la Feue sur Internet. Cela fait six ans et onze mois que Gertrude vous emballe sur Internet. Cela fait six ans et onze mois que Gertrude fait la cloche sur Internet. Sept ans en ligne ou broyer du noir caca os à 77%. Sept ans à briller en appât rance! Sept ans de Web cela vaut bien une médaille en choc Os-là. Gertrude est morte dans tous les sens sans saigner et vous le savez depuis sept ans et un mois. Cela fait sept ans et un mois que sang et sens tentent de couler dans l’os. Sept ans et un mois de creux. Cela fait sept ans et deux mois que Gertrude est en ligne et qu’elle vous parle dans un petit écran. Serait-elle branchée ? Cela fait sept ans et deux mois que Gertrude se prend pour un exosquelette et qu’elle trémousse ses os sur Internet. Serait-elle le crâne le plus exotique de la blogosphère ? Cela fait sept ans et deux mois que Gertrude cherche son faire à trépasser sur Internet ce qui lui donne un petit air froissé. Cela fait sept ans et trois mois que Gertrude est tenue en haleine. Cela fait sept ans et trois mois que Gertrude respire le hasard en conserve. Cela fait sept ans et trois mois que Gertrude hume le vain qui souffle dans les plumes. Gertrude est en ligne depuis sept ans et quatre mois, ses contours sont de plus en plus imprécis et sa ligne de conduite de plus en plus improbable. L’incertitude du crâne connaît-elle des limites ? Je/G suis sur Internet depuis sept ans et quatre mois Gertrude loin d’être essorée continue à essuyer les plâtres de ses facéties. Mais que compte-t-elle éponger ainsi si ce n’est envoyer sa since de manière anecdotique ? Depuis sept ans et quatre mois la Crâneuse montre son pouvoir de tout faire y compris s’abstraire de la réalité de manière plus ou moins lyrique. Cela fait sept ans et cinq mois que la Crâneuse tend le cou pour comprendre mais ne voit pas plus loin que le bout de son nez. Cela fait sept ans et cinq mois que la Crâneuse a atteint le fond mais creuse encore. Cela fait sept ans et cinq mois que la Crâneuse hésite entre surface et profondeur. Cela fait sept ans et demi que Gertrude vous fait croire qu’elle est éveillée. Cela fait sept ans et demi que Gertrude bavarde. Cela fait sept ans et demi que Gertrude est d’ores et déjà hic et nunc. Cela fait maintenant sept ans et sept mois que la Crâneuse écrit çà et là en cet espace. Cela fait sept ans et sept mois que l’ouvrage de la Crâneuse est sur le métier. Cela fait sept ans et sept mois que la Crâneuse prend Gertrude comme prétexte pour faire exception. Cela fait sept ans et huit mois que la Crâneuse fume de l’os pour produire de la cendre. Cela fait sept ans et huit mois que Gertrude se prend pour une Rose. Cela fait sept ans et huit mois que la Crâneuse conte sans compter et que Gertrude compte sans conter. Gertrude a sept ans et neuf Moi(s) Connait-elle pour autant son abécédaire? Cela fait sept ans et neuf mois que la Crâneuse rajoute le détail qui tue à ses ouvrages à l’Os de Rose. Cela fait sept et neuf mois que la Crâneuse tente d’accoucher de Gertrude. Elle n’a fait jusqu’ici que perdre les Os. Cela fait sept ans et dix mois que la Crâneuse marque le trousse Os et que Gertrude communique en 3 G. Cela fait sept ans et dix mois que Gertrude en jette sur la Toile. Cela fait sept ans et dix mois que G l’Os et J la Crâneuse suent la peinture et marquent la Toile sur le lin seul même. Cela fait sept ans et onze mois que la crâneuse joue de l’aiguille et du couteau sur Internet. Cela fait sept ans et onze mois que Gertrude rose vous rase gratis sur la Toile. Cela fait sept ans et onze mois que J et G s’emmêlent les pinceaux dans le chiffon. Cela fait huit ans que J et G s’envoient dans le grand huit du virtuel en faisant les trois-huit. Cela fait huit ans que la Crâneuse et Gertrude tatouent le derme artificiel du virtuel en circuit fermé. Cela fait huit ans que la Crâneuse capte la lumière de l’Os de manière archaïque pour la diffuser en high-tech. Cela fait huit ans et un mois que la Crâneuse vous fait sur la Toile un authentique cOsmetic Cinéma pour éviter de sacrifier au Web la peau et les os sales de sa propre face sans fard. Cela fait huit ans et un mois que la Crâneuse superpose le fard au lard dans cette histoire d’os. Cela fait huit ans et un mois que la Crâneuse tente d’inscrire en trois dimensions l’Inconnue de la quatrième dimension. Voici bien longtemps que la Crâneuse souffre d’Outre Pictural Psoriasis et que l’identification de l’Os la pèle. Elle est en crise de démangeaison depuis huit ans et deux mois. Cela fait huit ans et deux mois que Gertrude s’encroute sur Internet. Cela fait huit ans et deux mois que la Crâneuse cache l’Os naturel sous le vernis culturel. Gertrude en est toute pétée des airs (ptdr) Car cela fait huit ans et trois mois qu’elle digère en vain sur Internet. Cela fait huit ans et trois mois que l’état géré des étagères de la Crâneuse laisse à désirer. Cela fait huit ans et trois mois que la Crâneuse affiche ses photos sur Internet. Après bientôt huit ans et demi de locations bon marché chez des logeurs improbables votre Crâneuse Juliette Charpentier s’offre un Domaine et met ses trois Os dans le même bateau. Par exemple aujourd’hui c’est Gertrude (la Seule, l’Unique, la Vraie) qui a le privilège de vous parler pour la première fois dans ce nouvel espace et de vous signaler que cela fait exactement huit ans et quatre mois qu’elle s’exprime sur Internet. Cela fait huit ans et cinq mois que son nom est inscrit en lettres d’Os sur Internet et ce n’est pas fini. Cela fait exactement huit ans et demi que la Crâneuse ne sait plus où donner de la tête pour retrouver la mémoire d’un crâne vide. Cela fait huit ans et sept mois que Gertrude vous raconte des histoires. La Crâneuse tente de recoller les morceaux depuis huit ans et huit mois. Cela fait huit ans et neuf mois que Gertrude tranche sur la Toile. Cela fait huit ans et neuf mois que Gertrude nuit sur la Toile et que la Crâneuse ajoure les toiles. Cela fait huit ans et neuf mois : Des p’tits trous, toujours des p’tits trous ! Cela fait huit ans et dix mois que Gertrude compose avec ou sans la Toile. Cela fait huit ans et onze mois que Gertrude joue et se joue de la disparition dans cet espace virtuel. Cela fait neuf ans que Gertrude engrange sans ranger, mais que devient j’erre Trude ? Cela fait exactement neuf ans et un mois que Gertrude vous parle de ses dessous sans toucher un seul sou. Cela fait neuf ans et deux mois que Juliette et Gertrude s’embrouillent tout en mesurant l’écart de leurs profils. Cela fait neuf ans et trois mois que Gertrude fuit en vous souhaitant le bon soir. Cela fait neuf ans et quatre mois que Gertrude bat la campagne et assume l’inconsistance de son discours sur la vacuité de son programme. Voici neuf ans et cinq mois, je créai un blog, autrement dit une sorte de journal intime absurde en ligne sur internet, potentiellement au vu et au su de tous. Cela fait exactement neuf ans et six mois que Gertrude vous fait croire à son incarnation et que personne n’est dupe. Cela fait exactement neuf ans et sept mois que Gertrude montre son meilleur profil en vous laissant croire qu’il est différent chaque jour, même si… Cela fait exactement neuf ans et huit mois que l’Os est systématique mais pas automatique. Neuf ans et neuf mois de toile et d’écriture: Gertrude est toujours aussi IN-TEXTRICABLE. Cela fait neuf ans et dix mois que Gertrude roule, s’enroule, déroule mais n’amasse pas d’os. Cela fait exactement neuf ans et onze mois que la Crâneuse accommode  les restes en salades et que Gertrude reste. Gertrude en dix ans, c’est 947 articles et 19518 commentaires. Ou dix ans de performances absorbatives d’une Crâneuse-éponge qui n’amasse pas mousse face à ses admirateurs virtuels absorbés. Aujourd’hui le blog de Gertrude a dix ans. Mais dix cela reste vain. Cela fait dix ans et un mois que La Crâneuse cherche à exposer sérieusement ce qui n’est pas sérieux. Cela fait dix ans et deux mois que Gertrude a toute l’éternité pour être éphémère. Cela fait dix ans et trois mois que la Crâneuse brode à tort et à travers dans un petit cercle gertrudien mais reste protocolaire dans son pré carré. Cela fait dix ans et quatre mois que Juliette va vite, très vite et que Gertrude traine, mais traine. Cela fait dix ans et cinq mois que la Crâneuse Gertrule les mouches.Mais quelle mouche la pique ? Et que c’est vain ! Cela fait dix ans et six mois 
que Gertrude joue sans respecter les règles mais avec stratégie. Cela fait exactement dix ans et sept mois que Gertrude fait des bulles à la surface de la Toile. Cela fait exactement dix ans et huit mois que Gertrude reste simple dans les situations compliquées. La Crâneuse attend depuis dix ans et neuf mois. Gertrude reste tant danse. Cela fait exactement dix ans et dix mois que la Crâneuse s’y retrouve grâce à Gertrude. Cela fait dix ans et onze mois que Gertrude reste branchée malgré son air détaché. Onze ans et Gertrude est dans la caisse n°11. Rien n’était prévu mais rien ne sera laissé au hasard. Cela fait à présent onze ans et un mois que La Capitaine Crâneuse navigue à vue dans d’obscurs projets pour trouver enfin l’idée lumineuse qui rassemblera de manière cohérente les moyens du bord de l’Os. Déjà onze ans et deux mois de Je de cache-cache Os-tensibles. Cela fait exactement onze ans et trois mois que la Crâneuse brode autour du vide et que Gertrude remplit l’espace pour mieux révéler sa vacuité. Cela fait exactement onze ans et quatre mois que Gertrude est en chantier et que La Crâneuse fait de la réalité une fiction et de la fiction une réalité. Cela fait exactement onze ans et cinq mois que Gertrude s’échange à l’œil. Cela fait exactement onze ans et six mois que Gertrude cultive l’illusion sur la Toile. cela fait onze ans et sept mois que s’il n’y a plus grand chose de naturel, chaque petite chose est Gertrude. N’oubliez pas que Gertrude perfuse en ces lieux un peu de vanité virtuelle depuis onze ans et huit mois. Cela fait onze ans et neuf mois que Juliette crâne à dessein sur le Web. Il y a de cela onze ans et dix mois j’eus l’idée sans queue ni chair (mais avec tête) de faire de Gertrude la plus traitresse des images. Cela fait exactement onze ans et onze mois que GertrudeS est la perle baroque de ma pratique. Cela fait exactement onze ans et onze mois que GertrudeS est une goutte d’os dans l’océan du Web. (Janvier 2020) Cela fait douze ans que Gertrude flirte avec le grand Web et file une parfaite histoire d’Os sur la Toile. Cela fait douze ans et un mois que la Crâneuse a attrapé le GertrudavirOs. Elle se soigne mais c’est un syndrome crânique. Douze ans et deux mois il est temps de remettre l’Os au charbon. Cela fait douze ans et trois mois que Gertrude assure la continuité Osmagogique de la distanciation Osciale. cela fait douze ans et quatre mois que la Crâneuse aimerait croire que les vieux chiffons sales sont de somptueux tissus, que les salissures font de belles peintures, que les supports fragiles sont éternels, que les reprisages sont de jolies broderies, que les fleurs fanées sont bien plus émouvantes, que les bouts de ficelles sont des solutions à tous les problèmes, que les activités futiles sont urgence vitale, que ses piètres réalisations sont des objets utiles, que Gertrude n’est pas une tête de mort, que même si rien n’était prévu, rien ne sera laissé au hasard. Cela fait maintenant douze ans et cinq mois que la boite crânienne de Gertrude est du miracle en conserve. Cela fait douze ans et six mois que Gertrude s’invite gratis sur le Web. Cela fait douze ans et sept mois que la Crâneuse, elle, a bien les pieds sur terre et un Os-l’a-vendu-project derrière la tête. Cela fait exactement douze ans et huit mois que Gertrude c’est du Vain du BON du BONNET (d’âne). Cela fait exactement douze ans et neuf mois que Gertrude vous gratte la plante afin que vous vous sentiez encore vivants. Cela fait exactement douze ans et dix mois que Gertrude se plaint du vide en vidant son plein sur la Toile. Cela fait exactement douze ans et onze mois que Gertrude se la joue mortelle sur Internet. Voici treize ans exactement, je créai ce blog dont l’objet central est un crâne, Gertrude, que j’ai acquis lors de mes études à l’école des Beaux-Arts, il y a une quarantaine d’année. Cela fait à présent treize ans et un mois que Gertrude vous mobilise le cerveau sans pour autant exclure quelques pas de côté. Cela fait maintenant treize ans et deux mois qu’ici en deçà et au-delà rien n’était prévu mais rien ne sera laissé au hasard (ou presque). Cela fait exactement treize ans et trois mois que Gertrude garde la Toile en tension avec ses fausses clés absurdes. Cela fait treize ans et quatre mois que la Crâneuse s’exerce à l’Horror vacui en remplissant le Rien de Vain. Cela fait exactement treize ans et cinq mois que la Mère Gertrude vous aime et Gertrude l’Amère fait très bien la Mort. Cela fait exactement treize ans et six mois que le Capitaine de ce Blog vous cache quelque chose trois fois plutôt qu’une. Contemplez Gertrude… C’est déjà ce que vous faites depuis ces treize ans et sept mois d’arrêt sur l’image. Cela fait exactement treize ans et huit mois que Gertrude se fait un devoir d’être en état de vacuité sur les rives du Web. Et si la Crâneuse alias le Capitaine ne faisait que crâner depuis treize ans et neuf mois? Gertrude cherche ses limites depuis maintenant treize ans et dix mois. Cela fait treize ans et onze mois que Gertrude tourne autour de l’os, broie du vain, fait mousser les mises en bière, et enfarine la Toile. Gertrude a maintenant quatorze ans en latence entre enfance et obsolescence intermédiaire ad Os les sens du Terme. Cela fait exactement quatorze ans et un mois que Gertrude est enfermée dans cette boite virtuelle et que deux réalités s’y superposent. Cela fait exactement quatorze ans et deux mois que Gertrude s’expose et s’impose sans imploser derrière la vitre de votre écran. (Enfin je suppose…). Gertrude est-elle vraiment vivante au bout de quatorze ans et trois mois? Cela fait quatorze ans et quatre mois que Gertrude collectionne les objets à l’haleine feutrée et les doudous en mère in Os. Malgré 
sa physionomie passionnante Gertrude n’est pas un modèle à suivre mais cela fait exactement quatorze ans et cinq mois qu’elle vous poursuit sur la Toile. À suivre… Cela fait exactement quatorze ans et six mois que Gertrude se tamponne tout et le toutim sur la Toile qu’elle soit tête ou tatou. Un coup de dés jamais n’abolira Gertrude et ce depuis quatorze ans et sept mois. Cela fait exactement quatorze ans et huit mois que ce crâne vous fait la leçon bande de cancres ! Cela fait exactement quatorze ans et neuf mois que Gertrude la bien conservée et grande conservatrice des collections du n’importe quoi, converse de ses droits et de ses devoirs. Cela fait exactement quatorze ans et dix mois que dans ce blog ça crâne avec os et gaz à tous les étages. Cela fait quatorze ans et onze mois que Gertrude marche sur la Toile avec ou sans les pieds. En pleine crise d’Acmé Gertrude la Belle Boutonneuse Os ingrat adulé mais pas adulte fête ses quinze ans sur la Toile. Aujourd’hui trois février deux mille vingt trois cela fait exactement quinze ans et un mois que Gertrude a toujours le temps de vous consacrer du temps. Cela fait exactement quinze ans et deux mois que Gertrude lève le doigt pour prendre la parole… en vain (et pour cause… un vain vaut mieux que doigt tu l’auras). Gertrude la Belle Plombière 
vous refile le tuyau depuis quinze ans et trois mois sans se défiler. Son message : économisez l’Os ! Cela fait exactement quinze ans et quatre mois que ça bouge chez Gertrude mais que c’est toujours là. Cela fait exactement quinze ans et cinq mois qu’il y a du dessein dans le dessin et du dessin dans les desseins du Cas Os. Cela fait exactement quinze ans et six mois que l’espace défini et virtuel de Gertrude fait écran à la vraie vie tout en nous livrant quelques indices du réel. Cela fait exactement quinze ans et sept mois que Gertrude cuisine et que vous dégustez. Gertrude est en ligne depuis quinze ans et huit mois. Gertrude est en ligne depuis quinze ans et neuf mois. La bonne aventure de Gertrude sur Internet dure depuis quinze ans et dix mois. Cela fait exactement quinze ans et onze mois que Gertrude est en ligne et que l’Art c’est son DADA! Gertrude la Grave 
gravée à jamais sur la Toile depuis seize ans. Cela fait seize ans et un mois que Gertrude se la taille douce sous carapace. Gertrude, mordue de la Toile depuis seize ans et deux mois, a toujours la côte (de mailles). Cela fait seize ans et trois mois que Gertrude fait sa lessive sur la Toile. Cela fait seize ans et quatre mois que Gertrude jette l’encre en attendant que ça morde. Cela fait exactement seize ans et cinq mois que Gertrude est contre tout. Cela fait exactement seize ans et six mois que Gertrude vous sert un petit verre de vain sur le zinc. Cela fait seize ans et sept mois que Gertrude organise son chaos sur la Toile. Cela fait seize ans et huit mois que Le Capitaine trimbale Gertrude dans la cale basse de son rafiot. Cela fait seize ans et neuf mois que Gertrude se distingue sur la Toile. Cela fait exactement seize ans et dix mois que Gertrude est le treizième signe des Toiles. Cela fait exactement seize ans et onze mois que Gertrude est en ligne, ça tombe bien.

Recyclage d’une petite vidéo « Play again » réalisée en 2011.

Résolution en cette nouvelle année:
Très bientôt la publication et réactualisation des cinq chapitres du Jeu de la Vérité, dans le désordre évidemment.
Restez en ligne!

Quinze ans ou la crise d’Acmé.


En pleine crise d’Acmé1
Gertrude la Belle2 Boutonneuse3
Os ingrat adulé mais pas adulte
fête ses quinze ans sur la Toile

JC, La Belle Boutonneuse, décembre 2022, boutons* cousus et image transfert sur toile, 47 x 30 cm.
(*Issus de la collection de boutons conservés depuis plus de quinze ans par JC, pour la plupart offerts en surplus de vêtements de prêt-à-porter maintenant donnés ou usés sans avoir perdu leurs boutons d’origine.)

  • 1-Je serais bien tentée en ce trois janvier 2023 de vous souhaiter une bonne acné mais…
  • 2-Sous ses appâts rances de jeune fille polie, bien rangée et organisée, Gertrude cache une personnalité cas os tique.
  • 3-Qui cherche toujours ses marques et sa boue d’ornière.

 

Les devoirs de vacances de la Crâneuse ou la collection maritime et coquillarde du Tatou fait de tout.

 

La Crâneuse en vacances ne manque jamais à ses devoirs. Cette fois la consigne est donnée par l’éminente Professeure H :

« À partir d’une coquille. »

Évidemment la consigne et la coquille valent pour un temps et un lieu donnés à savoir septembre 2022 au bord de l’amer bassin d’art cochon dont nous connaissons la richesse lit d’oral et l’inspiration lit et râle.

Chers interlocuteurs, vous trouverez ci-dessous les devoirs de vacances accomplis avec enthousiasme par votre Crâneuse collectionneuse ainsi que la grille de compétences élaborée par la Professeure H. en personne.
Vous avez ainsi tous les outils pour évaluer la pertinence du Tatou fait de tout.
(Même si vous ne comprenez pas tout du Tatou et de ce langage d’initiés bande de cancres-là.)

Les devoirs accomplis :

  • Mon premier est le tatou prêt en bulle en amorphe sphère contrôlée tapi dans son bul’eau à la laine chargée.

  • Mon deuxième est un tatou du tout trouvé et son bul’laine sur carapace.

  • Mon troisième est un tatou ready-mer à carapace tricotée et objet dard décoquilleur.

  • Mon quatrième et un tatou peint en coque dans la plus pure tradition du souvenir de l’os séant.

Mon tout est un tatou fait de tout et qui s’en tape le coquillard !

JC, septembre 2022, Le Tatou prêt en bulle, objets et matériaux divers trouvés sur le littoral du Bassin d’Arcachon, laine feutrée à l’aiguille. Dimensions approximatives. Collection particulière.

JC, septembre 2022, Le Tatou du tout trouvé, objets et matériaux divers trouvés sur le littoral du Bassin d’Arcachon, laine feutrée à l’aiguille. Dimensions approximatives. Collection particulière.

JC, septembre 2022, Le Tatou Ready-mer, Objet et coquillage percé trouvés sur le littoral du Bassin d’Arcachon. Dimensions approximatives. Collection particulière.

JC,septembre 2022, Le Tatou peint en coque, aquarelle sur os de seiche trouvé sur le littoral du Bassin d’Arcachon. Dimensions approximatives. Collection particulière.

 

La grille d’évaluation par compétences de Professeure H :
Grille universelle critique
ayant déjà fait ses preuves sur les étudiants en masse terre de la Professeure H.

Évaluations par compétences – Sujet Août 2022

COMPÉTENCES VISÉES, TRAVAILLÉES et ÉVALUÉES

 

DOMAINES DU SOCLE

 

-Choisir, organiser et mobiliser des trucs, des machins et de l’haleine iodée en fonction des effets qu’ils produisent sur le corps mou mais beau.

-S’en taper le coquillage.

 

 

Expérimenter, produire, créer du bon pied marin.

Domaines du socle : 1, 2, 4, 5

 

-Mettre les voiles et mener à bon port une production individuelle dans le cadre d’un projet accompagné par le Tatou Spirit, grand inspirateur maniable et sans fil.

-Mener à bon porc une production collective mijotée sous la conduite du capitaine au long cou.

-Mener à bon pore une production goutteuse sous l’œil humide mais averti de Gertrude, reine de la longue conservation (1).

 

 

Mettre en œuvre un projet de lard salé ou d’eau douce.

Domaines du socle : 2, 3, 4,7, 14

 

-Justifier des choix pour rendre compte du cheminement qui conduit de la coquille à l’ermitage, ou inversement.

 

S’exprimer, analyser sa pratique, celle de ses paires (de chaussures à son pied) ; établir une relation avec celle des pagures, s’ouvrir à l’altérité crustacée.

Domaines du socle : 1, 3, 5, 26, 43, 25bis

 

 

-Identifier des caractéristiques (plastiques, culturelles, sémantiques, symboliques) inscrivant une œuvre dans une aire géographique de la côte aquitaine à la banlieue parisienne par l’entremise du livreur Chronopost et dans un temps historique du Quaternaire à l’Anthropocène.

 

Se repérer dans les domaines liés aux arts place Tic, être sensible aux questions agitées du beau cal et de la vulgaire croûte.

Domaines du socle : 1, 3, 92, 132ter alinéa 4, 368C (voir nouveaux programmes – réforme du collège 2023-2024), 3652a, 441702a et b.

 

Note (1) : Gertrude est aussi la reine de la longue conversation, voir https://juliettecharpentier.fr/gertrudes/ 2008 – 2022.

Cela fait exactement quatorze ans et neuf mois que Gertrude la bien conservée et grande conservatrice des collections du n’importe quoi, converse de ses droits et de ses devoirs.

À corps ou en dés à corps. Exception au Capitaine N°15.

 

J’ai toujours été en désaccord avec mon corps .
Carrément pas raccord avec ce corps qui pourtant n’était ni handicapé, ni malade, ni tordu, ni en surcharge mais doté d’une géométrie spatiale incertaine et encombrante, d’une gaucherie évidente.
Combien de pieds de table, de coins de meuble, de chambranles de porte sont-ils entrés en collision avec ma personne ? Combien d’escaliers ont-ils eu raison de mon équilibre ? Combien d’assiettes, de tasses et autre objets fragiles se sont-ils échappés de mes mains ?
Mon corps a bien souvent fait défaut aux calculs de mon esprit comme le jour où j’avais cru lancer mon lourd cartable en bas de l’escalier du collège. Mon corps avait suivi le mouvement à l’insu de mon plein gré et ma tête avait amorti le choc un étage plus bas, démonstration du manque d’entente entre ces deux protagonistes de mon individu. Ce fut un souvenir percutant et, somme toute, assez drôle de mon bref passage à l’école.
À la même époque (j’avais dans les onze-douze ans), mes parents me voyant si gauche, ont cru bon m’inscrire à un cours de danse classique que j’ai fréquenté deux longues années durant.
Le professeur se nommait Courtois (c’est dire…), et les valses de Chopin, dont, au piano, il accompagnait les exercices, m’évoqueront à jamais ces séances pénibles où j’étais surnommée « l’éléphant ».
Pourtant mon corps n’avait sûrement rien d’éléphantesque : j’étais plutôt petite, maigre et noiraude , les cheveux bruns et coupés court. Incapable de coordonner mes mouvements et de maitriser correctement les bases de la danse classique, je ne faisais que retomber lourdement sur le parquet . Je contrastais avec la grâce de mes petites camarades blondes aux chignons serrés impeccables sur le haut du crâne, fières de leurs chaussons à pointe qu’elles cassaient dans les charnières des portes.
Je n’ai, pour ma part, jamais dépassé le stade du chausson mou.
Mes parents comprirent que je ne serais jamais un petit rat de l’Opéra ; je fus donc inscrite dans un centre d’équitation.
La durée de l’expérience fut fonction de la rigidité dénuée d’indulgence de l’ancien militaire qui dirigeait les cours et de l’animal qui vite comprit à qui il avait à faire : au vu du peu de contrôle que j’avais de mon propre corps, je ne risquais pas de lui imposer ma volonté, dessein qui, quand j’y réfléchis à présent, n’a jamais été le mien.
J’abandonnai donc ; et plus j’avançais dans l’adolescence, plus mon corps se repliait sur lui-même, adoptant une voussure permanente qui me valut d’incessants « Tiens-toi droite ! » de la part de mes parents.
Je suppose que cela les inquiétait plus que moi qui, dans cette posture, renonçais simplement à maitriser mon image. Un vrai soulagement.
J’ai accepté, depuis, le décalage, voire même l’incohérence entre ma tête et mon corps. Le regard des autres quand il était bienveillant et surtout le regard amoureux m’ont permise, à défaut d’être complètement en harmonie, de vivre mon corps au mieux.
Avec le temps, j’ai également cultivé l’autodérision par rapport à ma maladresse, à ma géométrie improbable, à ma légendaire incapacité à m’orienter dans l’espace, à mon manque d’équilibre postural.
Ces caractéristiques font partie intégrante de ma personne. Mais j’aurai toujours ce sursaut et un sentiment de perplexité en surprenant mon reflet de profil ou de dos dans un redoublement de miroirs.
J’aurais pu m’épancher davantage sur ce p… de corps qui n’en mérite pas tant ; je ne voudrais surtout pas donner raison à l’arthrose qui me rappelle quotidiennement son existence.

Gertrude n’a-t-elle pas prouvé que la tête pouvait tout à fait se passer des contingences du corps ?
Aurais-je pour autant imaginé que moi Crâneuse, Capitaine de ce blog exclusivement dédié à un crâne sans chair ni corps, je réaliserai une sculpture ? Vous savez le truc en trois dimensions qu’il faut concevoir dans l’espace et autour duquel il faut pouvoir tourner, ou au pire le machin dans lequel on se prend les pieds en regardant la peinture… Et une sculpture en vrai bois, sur le corps en plus ! À partir d’un défi lancé par un psychomotricien, qui plus est !
« Le mouvement révèle le corps. » a-t-il dit.

Pfffffff……. C’était juste un jeu.

Article dédié à B. et à la psychomotricité.


Juliette Charpentier, Capitaine de ce blog.
9 avril 2022

JC,Décembre 2021- Mars 2022,  Le Corps en Jeu ou le Je du Corps. Bois de tilleul sculpté. Dimension variable.
Photographie montrant la « sculpture »  ainsi que son mode d’emploi et les dessins  préparatoires ayant permis sa réalisation.

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En mains « ploples » ou le Je des mots : L’exception au Capitaine n°14.

 

« Juliette, comment sont tes mains ? »
À la question que mon entourage ne se lassait pas de me poser, je répondais inlassablement : « Elles sont ploples. »
J’avais environ quatre ans et je savais très bien dire le mot « propre » proprement. Mais remplacer les R par des L tellement plus liquides, plus bizarres, plus informes, plus intéressants à prononcer me procurait une satisfaction certaine ; les réactions d’hilarité que produisait l’effet comique de répétition m’amusaient beaucoup et m’encourageaient à poursuivre.

J’ai toujours aimé les mots, jouer avec eux, leur sens, leur plasticité, leurs possibles polysémies. Créer des associations entre eux, des collisions, des collusions, construire des phrases ou pas, ou carrément produire de la confusion grâce à eux.

Enfant, des jours entiers, je répétais intérieurement des mots ou des termes que j’avais attrapés comme des papillons sans forcément en connaître le sens, tout simplement parce que leurs sons me plaisaient ou que je leur conférais une autre signification.

J’étais une enfant sauvage et solitaire dont l’esprit était peuplé d’histoires, de conversations, de bricolages divers qui m’occupaient. Je ne m’ennuyais jamais et avec du recul, je m’aperçois que les mots jouaient un rôle certain dans cet univers personnel qui me suffisait amplement. À tel point que loin de briller, je devais renvoyer une image quelque peu demeurée en société au grand désespoir de mes parents.

Mon père n’était pas en reste pour jouer l’idiot à répéter à l’envi bons mots et calembours qui par usure ne faisaient plus rire que lui. Il adorait également modifier les noms propres, au point parfois d’oublier la version originale face à des personnes qui s’en trouvaient contrariées.
Chaque semaine il recevait Le Canard Enchainé et se délectait de sa lecture d’un bout à l’autre ; nous avions droit à tous les bons mots de l’hebdomadaire, titres succulents avec dessins ad hoc, contrepèteries croustillantes qu’on nous disait ne pas être pour nos oreilles d’enfants.
Ma mère, elle, faisaient les mots croisés du Canard, réputés des plus difficiles. Passionnée de littérature, elle recevait, au fond de la brousse malgache, la revue « Avant-scène » qui retranscrivait toutes les nouveautés théâtrales. Je les lisais après elle, je ne comprenais pas tout mais m’appropriais quelques tirades à déclamer pour moi seule.

La lecture était une de mes plus grandes occupations, celle bien sûr de livres accessibles à mon âge, j’avais entre huit et dix ans ; je m’intéressais également fortement aux ouvrages que mes parents laissaient sur leurs tables de nuit, à la recherche, quand ils avaient le dos tourné, de je ne sais quels mystères réservés aux adultes. C’est ainsi que vers neuf ans j’ai lu, terrifiée, « La Métamorphose » de Kafka, et été longtemps hantée par un corps de cafard incrusté de pommes pourries.

De la lecture à l’écriture il y a une logique. Je prenais beaucoup de plaisir à écrire, des lettres particulièrement destinées à ma tante ou à mes grands-parents. Je faisais également partie d’une chaine d’enfants de part le monde qui s’envoyaient des cartes postales ; j’écrivais à des inconnus et recevais des réponses en retour ; cela allait du petit mot aux vrais récits, j’aimais l’idée de raconter ce qui me passait par la tête à des personnes que je ne rencontrerais jamais.
J’avais environ huit ans et n’allais pas à l’école. Je suivais des cours à distance par le CNTE, ancêtre du CNED. J’avais par exemple écrit une rédaction fleuve où je faisais le parallèle entre mon grand-père que j’admirais et la momie de Ramsès II vue au Musée du Caire lors de notre dernier retour à Madagascar. Le professeur que je n’ai jamais rencontré avait été visiblement très impressionné.
Plus tard en classe de troisième, cette fois scolarisée durant une année en Gironde, je rédigeai une nouvelle sur une histoire atroce se déroulant dans les camps de la mort, récit qui m’avait été relaté par un de mes oncles et qu’il me semblait important de retranscrire. Cette écriture parmi d’autres que je réalisai en cours de français fut un moment particulièrement fort de ma scolarité. C’était en même temps un acte sérieux et une vraie satisfaction.

Mais ma plus grande révélation d’élève reste le latin. Mes sept années de latin furent une pure jouissance intellectuelle, l’épreuve de Baccalauréat sur le Satyricon de Petrone une apothéose.

Le latin était un jeu en même temps littéraire et scientifique, les traductions relevaient du défi et de l’enquête policière. J’étais captée et fascinée par la polysémie des termes et des expressions, par les tournures et les nuances avec lesquelles les auteurs latins se jouaient de leurs lecteurs. Chaque mot trimballait son petit monde avec multiples chemins pour s’y perdre.
J’ai le grand bonheur et honneur d’avoir encore en ma possession le Gaffiot familial légué de sœur en sœur puis à mes enfants ; ouvrage tant aimé, consulté, annoté, reliquaire de petites fleurs séchées et de trèfles à quatre feuilles.
Le latin, que je maitrisais mieux que les langues vivantes, anglais et espagnol, de mon cursus, m’a fait découvrir l’univers passionnant de l’étymologie ; je ne peux plus aborder un mot sans me questionner sur son histoire. Non seulement les mots portent un héritage suivant des filiations parfois surprenantes voire tortueuses, mais il est possible de les dévier vers des directions absurdes pour leur faire prendre d’autres voies et d’autres sens. On s’aperçoit souvent dans l’expérience du calembour que le mot, sa sonorité, sa forme se plient très volontiers à l’absurdité en retrouvant cohérence et logique.

C’est bien plus tard que je découvris Marcel Duchamp et sa mécanique intellectuelle, merveilleuse Broyeuse à chocolat, bien après l’École des Beaux-Arts qui se situait entre un enseignement technique traditionnel et poussiéreux et le renouveau d’une contemporanéité picturale, à l’heure où, dans ce contexte, le surréalisme était gênant voire ringardisé, avec tout ce qui allait avec.

C’est bien par hasard, et cela doit être idéalement ainsi, que j’en fis la découverte au gré des visites de musées et d’études que je repris pour devenir enseignante. Après cela, je n’eus de cesse, pour moi et pour mes élèves, de creuser et creuser encore mes connaissances sur Duchamp et son œuvre qui symbolise pour moi l’aboutissement de toute recherche artistique au point qu’il serait inutile d’en rajouter. Je ne décrirai pas ici sa démarche ; chacun peut aller à sa recherche et y trouver son propre chemin.

Le jeu avec les mots est réellement rentré dans ma pratique artistique quand j’ai commencé à travailler à partir d’un crâne que j’ai prénommé Gertrude. Gertrude au vocable plein de R comme en contrepoint du « plople » de mon enfance.

Quand j’ai abordé cette pratique autour de Gertrude, il y a plus de treize ans, je ne me doutais pas à quel point ce simple motif (pas si simple), réceptacle vide (pas si vide) et sans histoire (mais à l’histoire de tous les possibles), se prêterait à l’infini au jeu avec les formes et les mots, que les mots comme « os » ou « crâne » joueraient ainsi les trublions dans le langage, aussi bien le mien que celui des interlocuteurs de ce blog ; à quel point également le jeu avec les mots pourraient générer des réalisations plastiques, et ces réalisations autant de spiritualité verbale.

Ainsi le Blog de GertrudeS persiste et signe uniquement grâce au plaisir que je retire de ce jeu. Aucune autre ambition.

 

Je choisis de ne pas associer d’images à ce texte car le blog entier en est l’illustration et la démonstration.

 

Juliette Charpentier
Turenne le 9 avril 2021 .
Le noeuf d’avril, le seul jour de l’année
où La Crâneuse raconte sa vie.

13 ans ou bilan de « blogounette ».

 

JC, 2020, Remplissage de Gertrude,
fil de coton écru, provenant d’une filature en faillite et trouvé dans une brocante, sur suédine ( fausse peau) écrue, 25 x 34 cm.
Broderie inachevée, work in progress, mise en scène sur une nappe blanche ancienne ajourée à l’aide d’un appareil photographique numérique installé sur un trépied.

Chers interlocuteurs passés, présents et futurs,
voici treize ans exactement, je créai ce blog dont l’objet central est un crâne, Gertrude, que j’ai acquis lors de mes études à l’école des Beaux-Arts, il y a une quarantaine d’année.
Jeudi 3 janvier 2008 était sûrement un jour un peu vide et la mise en ligne de Gertrude un peu fortuite histoire de combler un petit sentiment d’ennui et de rêverie ; pas véritablement un projet, juste une expérience.

L’entreprise « gertrudienne » sur Internet, improbable à ses débuts, s’est très vite avérée pour moi passionnante et indispensable ; se sont imposés rapidement des protocoles, des rites et des obligations comme la scansion du temps, le jeu avec les mots, l’interaction entre les textes et les objets (dérivés de Gertrude), la mise en scène photographique de ces objets (petites réalisations plastiques), un ancrage plus ou moins étroit dans des références artistiques ou dans des évènements autobiographiques.

Le Blog de Gertrude, malgré son apparence décousue et hasardeuse, répond à une véritable construction structurée et pensée; une solidité qui l’a probablement sauvé du naufrage qu’auraient pu provoquer toutes les turbulences qu’il a traversé entre ramifications et fusions diverses, traversées du désert, changements de plate-forme et c…

J’ai, par ailleurs, renoncé à ranger ou remettre en place les quelques 986 articles et 19829 commentaires mis en vrac par ces péripéties, ou télécharger à nouveau les vidéos devenues inopérantes.
J’ai même attribué à ce désordre, générateur d’une perte de lisibilité des premiers temps du blog, une correspondance avec les mécanismes mémoriels de mon propre cerveau : j’ai, ainsi, de ces treize années de blog, des souvenirs précis de parutions ou de conversations au détriment d’autres quasiment oubliées.

Maintenant, le Blog de Gertrude, bien loin d’être fragilisé par ses errances, est d’autant plus policé, rythmé, structuré par des protocoles précis et identifiables.

Mais l’expérience du Blog de Gertrude n’aurait strictement aucun sens sans interlocuteurs: vous, qui me suivez parfois depuis plusieurs années de près ou de loin et qui n’avez jamais interrompu la conversation.

L’aventure qui dure à présent depuis treize ans, un chiffre à la fois vertigineux et dérisoire au même titre que son objet vaniteux, serait très vite tombée dans une impasse sans les discussions passionnées et passionnantes instaurées dès ses débuts autour de Gertrude, et s’est vite révélée un incroyable medium d’échanges, souvent restés virtuels, parfois aboutissant à des rencontres dans la vie réelle.

Via Gertrude, vous avez joué avec moi, avec les mots, les concepts, les références. Ce fut l’occasion de maintes joutes rhétoriques réjouissantes, de plaisanteries, de calembours et surtout d’un nombre impressionnant de « blagounettes » voire de brèves de comptoir jusqu’à parfois mettre en danger le caractère spirituel et intelligent que j’ambitionnais dans ma démarche.

Car démarche il y a, même si peu ont reconnu ici un dessein artistique (risquons le mot) à cette construction virtuelle toujours sur le fil entre ridicule et effrayant, entre idiotie et autobiographie.

En effet la création du blog de Gertrude survient en 2008 dans ma pratique, à un moment où je suis un peu enlisée dans une recherche picturale qui tourne en rond sans aboutir.

Gertrude, plutôt la réactivation de ce crâne sur Internet, est pour moi une expérience inédite, un moteur incroyable pour mes activités plastiques et ma motivation intellectuelle, une performance aux inventions infinies, le réceptacle (vide !) de toutes les possibilités créatives.

L’expérience Gertrude ,vue en perspective, n’est pas pour autant déconnectée de mon parcours artistique (risquons encore le mot) jamais interrompu depuis plus de quarante ans ; elle est l’issue logique et nécessaire des recherches picturales que je menais depuis des années. Maintenant, avec du recul, j’en prends conscience.

Au bout de ces treize années, il est possible que Gertrude ait perdu un peu de son essentialité dans mes activités : le partage « magique » du virtuel s’est un peu étiolé dans votre probable lassitude d’interlocuteurs gertrudiens, dans l’obsolescence du concept de « blog » au profit des réseaux sociaux qui m’intéressent moins.
Et il est possible que mon travail plastique se déploie à présent davantage dans le réel plutôt que dans le virtuel, plaçant ainsi le blog en arrière plan de ma pratique.

Je me suis interrogée bien des fois sur l’opportunité d’arrêter le blog de Gertrude mais j’ai toujours trouvé de bonnes et mauvaises raisons de poursuivre.

Je n’ai encore rien décidé pour la suite, je pense peut-être à de nouvelles modalités ou protocoles, par exemple à une nouvelle catégorie qui s’intitulerait « Une toute autre histoire »…
Et m’en remets toujours à ma chère devise : rien n’était prévu mais rien ne sera laissé au hasard.

 

Le 03/01/2021
Juliette Charpentier,
plasticienne, créatrice et administratrice du Blog de Gertrude.

 

VAIN c’est bien, RIEN c’est mieux.

 

Aujourd’hui
trois septembre deux mille vingt
La Crâneuse
décide
de ne
RIEN
faire

Cela fait exactement
douze ans et huit mois
que Gertrude
c’est
du Vain
du BON
du BONNET
(d’âne)

Gertrude avant Gertrude: L’exception au Capitaine n°12

 

Et si Gertrude était
une machine à remonter le temps ?

« … Arrivée à mon âge, on se dit finalement qu’on a plus de passé que de futur, bien plus à raconter à rebours qu’en avant… »

En attendant que
la Capitaine Crâneuse
concrétise un tel projet
qu’elle procrastine un peu
bulle de temps en temps
reporte au lendemain
quelques rétropédalages dans l’os
vous pouvez toujours
lire ou relire le texte
« La princesse Gertrude »

Dix ans: Le calendrier de l’après.

Gertrude en dix ans, c’est 947 articles et 19518 commentaires.

(Cliquez sur les images pour remonter le temps.)

Et pourtant cela pourrait se résumer en une phrase :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

« Voici dix ans que Le Capitaine sous son chapeau crâne dans son bocal posé sur l’étagère encombrée pour laisser son empreinte sur la Toile en écoutant le bruit du monde et en brodant ses rêves de médaille en chocolat sous forme de monogramme tatoué dans la peau de l’os pastel, et après ?… »

 

Soi dix ans en passant: Les @-Vaintures de Os l’éponge.

Ou dix ans de performances absorbatives d’une Crâneuse-éponge qui n’amasse pas mousse face à ses admirateurs virtuels absorbés:

La performance absorvative d’Os l’éponge face à ses nombreux admirateurs absorbés.

Cela fait dix ans que Gertrude gratte, frotte, étrille, lave, récure, lessive, absorbe, essore, essuie, éponge en direct sur la Toile…

Et pourtant si elle nettoie, elle est Moi.

JC, décembre 2017, Os l’éponge, mousse polyuréthane de récupération découpée, dimensions variables.