Gertrude fait son miel
de tous les bris de maux
et poursuit son chemin
sur les accidents de parcours
JC, Gertrude cassée, février 2011, fusain sur carton, colle, verre cassé et cadre métallique rouillé, 2 x 14 x 18 cm.
La casse se poursuit sur
Gertrude Rose
et
Gertrude Noire
Relique de glace ovalisée ,point ne rouille la mémoire aux saisons qui trépassent ,relique sous le verre ,qui traverse le Temps qui passe ….
Précieux éclats de verre, pour le plus raffiné de vos reliquaires.
On cherche l’Os en vain, sous la casse !
Gertrude trépasse et pourtant la glace ne fond pas…
Merci pour ce très joli commentaire, Magicienne.
Merci…
L’os se dissout parfois dans sa propre vanité comme absorbé par le miroir.
J’ai de plus en plus de mal à en faire apparaître l’image…
Quelle sépulture pour ossature !
C’est un cercueil de vers, à moins que cela ne soit un quart de bris.
Bonsoir chère…Je viens veiller sur les brisures . Un signe de +
J’ai bien cru voir le reflet de vos effets de fée dans les facettes de mon miroir sans tain.
Le quidam dira en voyant cette oeuvre : « c’est quoi cette connerie ? »
Comparons cette création ( je dis création, car je devine que vous avez passé du temps à composer cette oeuvre d’art) au monde qui nous entoure: le monde avec ses cristaux aux innombrables facettes. Selon sa structure et sa position, chacun de nous voit certaines facettes du verre brisé, mais ce qui est captivant, ce qui est passionnant, c’est de découvrir un nouveau tranchant, un nouvel espace, un reflet inattendu …
Cher Émile, grand expert en bris, de vos deux analyses dont je salue l’extrème finesse intellectuelle, je préfère la première qui me semble exprimer là toute l’objectivité et la réalité factuelle de cette pièce qui ne renvoie qu’à sa propre matérialité et qui ne cache rien de son processus.
Expertement votre