Os de nacre

 

En ce joli mois de mai 

l’Os se fait doux comme la

nacre

et léger comme un pétale de

printemps

 

Cela fait

quatre ans et quatre mois

que Gertrude

se croit éphémère mais reste

vivace

 

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Mon quatrième est pour *

 

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JC, Pique-Gertrude N°4, (collection particulière)  
canevas, fil, satin, rembourrage synthétique,
3 x 9 x 9 cm

 

* Celle

qui bien cachée à l’ombre des Marguerites

observe le ressac

du vague à l’âme au fond des crânes

écoute le bruit de l’Os séant

dans les coquillages

en croquant des radis

 

Mais peu importe la fane si le fond y est

peu importe l’os si le mystère reste entier

 

La Rose

parcourt toujours les mêmes récifs

et la Noire

s’envole

38 réflexions sur « Os de nacre »

  1. Et maintenant dans la collection de votre beau cabinet de curiosités légumineuses, vous aurez un petit coup ceint au format de quelques précieux et fragile radis. 🙂

  2. Consolons nous en nous disant que ni les crânes ni les marguerites ne sont dotées de chevilles; laissons les gonflements aux entitées banales et aux pieds de nez et continuons notre petit bonhomme de chemin. Et honni soit qui mal y pense.

    Je précise également que les magiciennes n’ont pas non plus besoin de leurs chevilles, ayant la capacité de voler sur des balais.

  3. Bonjour Gertrude, bravo pour ce que tu fais qui me touche indirectement, ayant une thématique commune sur des materiaux differents ! A bientôt.

  4. Vous êtes toute pardonnée, surtout que pendant ce temps là votre Capitaine était en train de se gondoler avec ses trois vies et son rafiot qui prend l’os! Heureusement que Gertrude flotte toute seule dans la mer webique!

  5. J’ai toujours un joli coliier  à pétales de nacre. Lorsque j’ouvrirai mon bazar, « fleurs, fruits, légumes, coques, conques, et socques », je vous le montrerai. Pour l’heure, je déguste les paroles de Gertrude en croquant un radis chinois rose vif, à réserver aux Gertrudes roses qui n’ont pas froid aux yeux!

  6. Bien sûr: la pâquerette est une petite marguerite très commune des prairies et gazons. Désormais il faudra aussi compter avec la variété, beaucoup plus rare et raffinée,  des coussinets si doux de Gertrude.

  7. Pfutt! Essessionnelle, môa non ! No-nos-btant, très sensible aux variations colorées de Gertrude de ses coups saints nacrés.

  8.  Pas du tout. Je suis confuse à l’idée de vous contrarier Hécate mais comprenez que dans mon rôle de pâquerette majuscule ou de marguerite minuscule, vouées l’une comme l’autre  à la tonte industrielle, je ne peux que prétendre à un extrème modestie.

  9. Pour éviter le gonflement les chevilles – chez une margauerite c’est du plus vilain effet-, je crois qu’il est bon, de se cacher au fond des spires coquillères. La lumière traverse la nacre, on est au chaud,  et on se laisse balloter au gré du vent et de l’eau posée sur un cou si nez : quelque chose de divinement régressif

  10. Bonjour chère Gertrude et pardonnez ce silence dû en grande partie à une longue promenade en gondole au cours de laquelle j’ai pu tirer le portrait de quelques coquillages faute de marguerites qui ne goûtent guère les eaux saumâtres de la lagune.

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