Cela fait exactement huit ans et demi que la Crâneuse ne sait plus où donner de la tête pour retrouver la mémoire d’un crâne vide.
Il est donc grand temps de donner corps à cette histoire sans queue ni tête.
Voici pourquoi elle décide de modeler de la matière molle1 à partir de vieux clichés et de mettre en boite quelques abattis2 afin d’assouvir les obscurs désirs charnels de l’os
Chaque fragment éphémère est à regarder selon le seul point de vue d’un vrai/faux souvenir
1 C’est la faute à Orozco. 2 C’est la faute à Rodin.
JC, Juin 2016, À corps perdu, plasticine, Diverses photographies numériques de modelages éphémères à partir d’anciennes photographies argentiques du corps de JC, dimensions diverses (entre 3 et 10 cm)
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Suels sont ces fragments sui vous courent dans le crâne ?
Quels sont… ( dérapage de clavier !!! )
Je vois que le corps de Gertrude vous trouble au point de vous faire déraper du clavier, très chair!
Ces fragments sont des parcelles d’archives, souvenirs épars, qui prennent corps sous mes petits doigts. Le crâne y est-il pour quelque chose?
L’os pleure donc sa chair ?
À défaut de pleurer, à son insu, l’os sue toujours un peu de chair.
Le corps tronqué d’une femme sans tronc, ça vous trompe…
Dites tout de suite que c’est un pachyderme.