Chacun sa croisée
sur
raconte des histoires vaines
sur les histoires vraies
comme Gertrude Stein
dans les autobiographies des autres qu’elle a écrites elle-même
J’écris pour moi-même et pour des inconnus…
Gertrude Stein citée par elle-même
dans Autobiographie d’Alice Tolkas.
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Spécularité antérieure
ou
l’autoportrait comme appropriation
d’une laideur annoncée
JC, anciens autoportraits retrouvés au fond d’une cave,
acrylique sur papier,
55 x 75 cm et 38 x 55 cm
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Gertrude se faufile
Sans perdre le fil
Tout en se défilant
Deux ans et trois mois
qu’elle file
JC, L’ouvrage du Capitaine Crochet, Mars/avril 2010, fil, 20 x 27 cm
Le Défilé, c’est sur
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… et Rose elle a vécu
ce que vivent les roses…
Pensée de pétale
pour
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« À présent la moindre des choses, c’est que je me peigne nu. »
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La légende dorée de Sainte Hécate.
Hécate revenait comme tous les jours de la mare aux grenouilles où elle récoltait patiemment de ses belles mains fines quelques baguettes de coudrier afin d’alimenter sa pratique de magicienne des maux.
Elle ne manquait jamais sur le chemin du retour de passer par la crypte pour y faire quelques dévotions sur l’autel de la Dame blanche.
C’était une belle matinée de vingt-huit février deux mille neuf à onze heures quarante-cinq exactement (*), une de ces matinées où le printemps s’annonce enfin après un hiver interminable et glacial.
Hécate avait l’âme bleue et le cœur léger ; elle s’attarda à flâner dans les allées du cimetière. Soudain entre deux tombes, un crâne lui apparut. Le vieil os installé sur un tas de cendre chantait Maldoror d’une voix infernale pour les mouettes de passage.
Hécate eut pitié de ce reste humain désespéré, et dans sa grande miséricorde lui laissa un bouquet de mots éblouissants. Elle décida ainsi de venir tous les jours lui tenir compagnie.
Peu à peu le crâne devint plus joyeux et loquace au point d’avoir l’illusion de revenir à la vie et de se souvenir des moments heureux de son existence.
En même temps la renommée de Sainte Hécate la petite magicienne de dentelles aux mains fines et baguées se répandait par le monde et grandissait de jour en jour.
Quant Hécate n’était pas au chevet du crâne, elle recevait ses fidèles dans sa grotte lumineuse tendue de velours rouge. Là, elle prodiguait à chacun la même attention, recevant avec bon thé les humbles offrandes scintillantes que les pénitents apportaient à ses pieds. Elle leur racontait de fabuleuses histoires et consultait pour eux l’oracle dans la plume de soie de ses noirs corbeaux.
Les pauvres âmes errantes repartaient guéries de tous leurs maux et surtout beaucoup plus intelligentes.
Ses saintes apparitions sont toujours accompagnées d’un parfum ineffable de roses blanches et d’une pluie miraculeuse de pétales.
JC, Capitaine du Triblog de Gertrude, le 28/02/2010, 11h45
Première image pieuse
gertrude.over-blog.org/article-29773471.html