Histoire Vraie: Autobiographie

 

 

 

 

Anne Hecdoth

raconte des histoires vaines

sur les histoires vraies

comme Gertrude Stein

dans les autobiographies des autres qu’elle a écrites elle-même

 


 

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J’écris pour moi-même et pour des inconnus…

 

Gertrude Stein citée par elle-même

dans Autobiographie d’Alice Tolkas.

 

 

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Neuf d’avril: Je de maux laids

 

 

 

Spécularité antérieure

ou

l’autoportrait comme appropriation

d’une laideur annoncée

 


 

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JC, anciens autoportraits retrouvés au fond d’une cave,

acrylique sur papier, 

55 x 75 cm et 38 x 55 cm

 

 

 

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Faux fil

 

 

 

Gertrude se faufile

Sans perdre le fil

Tout en se défilant


Deux ans et trois mois

qu’elle file




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JC, L’ouvrage du Capitaine Crochet, Mars/avril 2010, fil, 20 x 27 cm 

 

 

 

Le Défilé, c’est sur

gertrude.over-blog.org

 





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Rose passée…

 

 

… et Rose elle a vécu

ce que vivent les roses…

 

 

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  Pensée de pétale

pour

Plaiethore…

 

 

 

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Gertrude, en fait…


…en fait, c’est quoi?

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Tête nue


La moindre des choses

ce serait que Gertrude enlève son chapeau

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« À présent la moindre des choses, c’est que je me peigne nu. »


Lucian Freud

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Crâne, ma soeur crâne, ne vois-tu rien venir?

2 ANS 2 MOIS
DE WEB
TOUJOURS RIEN
GERTRUDE N’EST QU’UNE MACHINE
À BROYER LE RIEN

img_0005.jpgJC, La machine à broyer du Rien, février 2010,
photographie, carton, stylo bille sur papier quadrillé,
pendule décorée trouvée dans une benne à ordure de la place Saint Sulpice à Paris en mai 2009,

2 x 30 x 30 cm

Vingt huit février: Jour de la Sainte Hécate

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La légende dorée de Sainte Hécate.

 


       Hécate revenait comme tous les jours de la mare aux grenouilles où elle récoltait patiemment  de ses belles mains fines quelques baguettes de coudrier afin d’alimenter sa pratique de magicienne des maux.

Elle ne manquait jamais sur le chemin du retour de passer par la crypte pour y faire quelques dévotions  sur l’autel de la Dame blanche.img 0171

C’était une belle matinée de vingt-huit février deux mille neuf à onze heures quarante-cinq exactement (*), une de ces matinées où le printemps s’annonce enfin après un hiver interminable et glacial.

Hécate avait l’âme bleue et le cœur léger ; elle s’attarda à flâner dans les allées du cimetière. Soudain entre deux tombes, un crâne lui apparut. Le vieil  os installé sur un tas de cendre chantait Maldoror d’une voix infernale pour les mouettes de passage.

Hécate eut pitié de ce reste humain désespéré, et dans sa grande miséricorde lui laissa un bouquet de mots éblouissants. Elle décida ainsi de venir tous les jours lui tenir compagnie.

Peu à peu le crâne devint plus joyeux et loquace au point d’avoir l’illusion de revenir à la vie et de se souvenir des moments heureux de son existence.

En même temps la renommée de Sainte Hécate la petite magicienne de dentelles  aux mains fines et baguées se répandait par le monde et grandissait de jour en jour.

Quant Hécate n’était pas au chevet du crâne, elle recevait ses fidèles dans sa grotte lumineuse tendue de velours rouge. Là, elle prodiguait à chacun la même attention, recevant avec bon thé les humbles offrandes scintillantes  que les pénitents apportaient à ses pieds. Elle leur racontait de fabuleuses histoires et consultait pour eux l’oracle dans la plume de soie de ses noirs corbeaux.

Les pauvres âmes errantes repartaient  guéries de tous leurs maux et surtout beaucoup plus intelligentes.


Ses saintes apparitions sont toujours accompagnées d’un parfum ineffable de roses blanches et d’une pluie miraculeuse de pétales.

JC, Capitaine du Triblog de Gertrude, le 28/02/2010, 11h45

 

 

 

HÉCATE 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Première image pieuse

gertrude.over-blog.org/article-29773471.html