N’abusez pas…sur le fil, je tiens à demeurer modestement le soutien de l’ombre de la littérature, rien d’autre. Ceci est mon engagement, mon éthique ; votre intention me touche, comprenez cette humilité. Votre Hécate
Si cela vous dérange, n’hésitez pas à jeter mon commentaire.. Avez vous trouvé ma petite collection? j’attends que vous l’ayez repérée et approuvée pour l’enrichir d’une nouvelle pièce.
Du coin de l’oeil, et sans en avoir l’air, je continue à vous surveiller… Si mes calculs sont exacts, et si ce rythme endiablé se poursuit, nous aurons une couverture totale de votre personne d’ici 99 ans. Longue vie à vous !
Au soir des écrasantes lassitudes, En lugubre et sombre cuirasse d’airain Ou nu, comme l’herbe dans la rosée du matin Bat toujours ce cœur, malgré le joug des servitudes.
Emoi de l’âme, qui frissonne et vibre, Loges-tu donc dans ce visqueux réceptacle Etroitement prisonnier de ce vivant habitacle Muscle sanglant, noyau attaché à nos fibres ?
Amour, désir, deux coupes d’or noyées Sous les verts flots de nos infinis De quelle mystérieuse alchimie Se nourrissent les serpents à ton col enlacés ?
Amitié, nobles poignards bleus croisés Sur le désert doré des scorpions indifférents, Ta force ailée, torche allumée dans le vent, Est-ce ta chair qui la nourrit ou psyché ?
Et ce dépouillement qui te saigne en hémorragie ! Vase plein de tous tes espoirs de bonheur Déversé au ruisseau de tes rouges douleurs Ta pensée qui survole ces désolations s’y détruit !
Ta question inonde le ciel orageux de ta vie, Les loups aux pieds des tours de l’attente Jettent à la lune, leurs appels qui se lamentent Dans un terne horizon griffé d’ennui.
Dois-tu donc cette torturante interrogation A cette chute, qui veut que les deux cercles de ta vie, Tel deux amours enlacés buvant la coupe jusqu’à la lie, S’égarent au ténébreux sabbat de l’incarnation ?
La Prudence marche un serpent à ses pieds, Sa robe est teinte du sang de tes artères, Ta soif que rien en ce monde ne désaltère Ne doit pas oublier l’autre reptile à son bras replié !
Quel talent! Vous pourriez faire mon portrait imaginaire ?
Hécate
Euh… Non je ne crois pas au talent…
Par contre je crois à vos Korbos qui viendraient me becqueter l’os.
on se dégonfle?…C’est une nouveauté de printemps cette modestie?
Votre nouveau suaire?
Hécate
Très drôle!
VOUS DOUTIEZ DE MON HUMOUR ????
Hécate
Loin de moi; je vous crois capable de bien plus encore…
Oh! n’en doutez pas!!!!( hécate …ça épate aussi )
!!!
Vous êtes d’une rapidité prodigieuse, d’un coup d’aile comme une Corneille surgissant d’une nuée ombreuse…Etes-vous vraiment un CRÄNE???….
Désincarnée!
N’abusez pas…sur le fil, je tiens à demeurer modestement le soutien de l’ombre de la littérature, rien d’autre.
Ceci est mon engagement, mon éthique ; votre intention me touche, comprenez cette humilité.
Votre Hécate
Si cela vous dérange, n’hésitez pas à jeter mon commentaire..
Avez vous trouvé ma petite collection? j’attends que vous l’ayez repérée et approuvée pour l’enrichir d’une nouvelle pièce.
je vais réfléchir( comme tout miroir se respectant ).Merci à vous.
Je compte sur vous, miroir ô miroir.
Du coin de l’oeil, et sans en avoir l’air, je continue à vous surveiller…
Si mes calculs sont exacts, et si ce rythme endiablé se poursuit, nous aurons une couverture totale de votre personne d’ici 99 ans.
Longue vie à vous !
Vous êtes gentil; cela va m’aider à rester en vie cette idée du petit orteil encore à topographier…
Votre petite surveillance me fait bien plaisir…
décidémemen, ce coin d’oeil est une réussite; je ralentis quand je me trouve à l’effleurez…
vous referez des choses dans ce style?
Vous faites cela si….bellement.
Je vous suis du coin de l’oeil.
Je dessine régulièrement.
Mais mal…
INTERROGATION
Au soir des écrasantes lassitudes,
En lugubre et sombre cuirasse d’airain
Ou nu, comme l’herbe dans la rosée du matin
Bat toujours ce cœur, malgré le joug des servitudes.
Emoi de l’âme, qui frissonne et vibre,
Loges-tu donc dans ce visqueux réceptacle
Etroitement prisonnier de ce vivant habitacle
Muscle sanglant, noyau attaché à nos fibres ?
Amour, désir, deux coupes d’or noyées
Sous les verts flots de nos infinis
De quelle mystérieuse alchimie
Se nourrissent les serpents à ton col enlacés ?
Amitié, nobles poignards bleus croisés
Sur le désert doré des scorpions indifférents,
Ta force ailée, torche allumée dans le vent,
Est-ce ta chair qui la nourrit ou psyché ?
Et ce dépouillement qui te saigne en hémorragie !
Vase plein de tous tes espoirs de bonheur
Déversé au ruisseau de tes rouges douleurs
Ta pensée qui survole ces désolations s’y détruit !
Ta question inonde le ciel orageux de ta vie,
Les loups aux pieds des tours de l’attente
Jettent à la lune, leurs appels qui se lamentent
Dans un terne horizon griffé d’ennui.
Dois-tu donc cette torturante interrogation
A cette chute, qui veut que les deux cercles de ta vie,
Tel deux amours enlacés buvant la coupe jusqu’à la lie,
S’égarent au ténébreux sabbat de l’incarnation ?
La Prudence marche un serpent à ses pieds,
Sa robe est teinte du sang de tes artères,
Ta soif que rien en ce monde ne désaltère
Ne doit pas oublier l’autre reptile à son bras replié !
Hécate.
3 Septembre 1975