21 réflexions sur « AuTopographie n°9. »

  1. N’abusez pas…sur le fil, je tiens à demeurer modestement le soutien de l’ombre de la littérature, rien d’autre.
    Ceci est mon engagement,  mon éthique ; votre intention me touche, comprenez cette humilité.
    Votre Hécate

  2. Si cela vous dérange, n’hésitez pas à jeter mon commentaire..
    Avez vous trouvé ma petite collection? j’attends que vous l’ayez repérée et approuvée pour l’enrichir d’une nouvelle pièce.

  3. Du coin de l’oeil, et sans en avoir l’air, je continue à vous surveiller…
    Si mes calculs sont exacts, et si ce rythme endiablé se poursuit, nous aurons une couverture totale de votre personne d’ici 99 ans.
    Longue vie à vous !

  4.     INTERROGATION

    Au soir des écrasantes lassitudes,
    En lugubre et sombre cuirasse d’airain
    Ou nu, comme l’herbe dans la rosée du matin
    Bat toujours ce cœur, malgré le joug des servitudes.

    Emoi de l’âme, qui frissonne et vibre,
    Loges-tu donc dans ce visqueux réceptacle
    Etroitement prisonnier de ce vivant habitacle
    Muscle sanglant, noyau attaché à nos fibres ?

    Amour, désir, deux coupes d’or noyées
    Sous les verts flots de nos infinis
    De quelle mystérieuse alchimie
    Se nourrissent les serpents à ton col enlacés ?

    Amitié, nobles poignards bleus croisés
    Sur le désert doré des scorpions indifférents,
    Ta force ailée, torche allumée dans le vent,
    Est-ce ta chair qui la nourrit ou psyché ?

    Et ce dépouillement qui te saigne en hémorragie !
    Vase plein de tous tes espoirs de bonheur
    Déversé au ruisseau de tes rouges douleurs
    Ta pensée qui survole ces désolations s’y détruit !

    Ta question inonde le ciel orageux de ta vie,
    Les loups aux pieds des tours de l’attente
    Jettent à la lune, leurs appels qui se lamentent
    Dans un terne horizon griffé d’ennui.

    Dois-tu donc cette torturante interrogation
    A cette chute, qui veut que les deux cercles de ta vie,
    Tel deux amours enlacés buvant la coupe jusqu’à la lie,
    S’égarent au ténébreux sabbat de l’incarnation ?

    La Prudence marche un serpent à ses pieds,
    Sa robe est teinte du sang de tes artères,
    Ta soif que rien en ce monde ne désaltère
    Ne doit pas oublier l’autre reptile à son bras replié !

            Hécate.
            3 Septembre 1975

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