Le Triblog fusionné des trois Os: Miracle permanent et dissection interactive
Black out
BLACK OUT
10 réflexions sur « Black out »
« Still ist die Nacht, es ruhen die Gassen, In diesem Hause wohnte mein Schatz; Sie hat schon längst die Stadt verlassen, Doch steht noch das Haus auf demselben Platz.
Da steht auch ein Mensch und starrt in die Höhe, Und ringt die Hände, vor Schmerzensgewalt; Mir graust es, wenn ich sein Antlitz sehe – Der Mond zeigt mir meine eig’ne Gestalt.
Du Doppelgänger! Du bleicher Geselle! Was äffst du nach mein Liebesleid, Das mich gequält auf dieser Stelle, So manche Nacht, in alter Zeit? »
Heinrich Heine
*
La nuit est sombre et les rues sont tranquilles, c’est dans cette maison qu’habitait mon adorée ; elle a depuis longtemps quitté la ville, la maison, elle, n’a pas bougé.
Il y a aussi un homme, qui regarde en l’air, et qui se tord les mains de chagrin ; la terreur me saisit lorsque je vois son visage – la lune me montre mon propre moi.
Toi mon double ! Toi mon pâle compagnon ! Que viens-tu singer encore mes peines d’amour qui m’ont tant tourmenté, tant de nuits, en ce même endroit en d’autres temps ?
« Rose aux yeux noirs, miroirs de ton néant, rose aux yeux noirs, fais-nous croire au mystère, fleur hypocrite, fleur du silence…. …. Rose couleur d’argent, encensoir de nos rêves, rose couleur d’argent, prend notre coeur et fais-en de la fumée, fleur hypocrite, fleur du silence. »
Cela vous a plu donc? Non je ne connais pas ces poèmes par coeur, ma mémoire est moins bonne, mais mon coeur les as tant aimé, et les aime toujours, qu’ils viennent à ma pensée,toute inspirée que je suis par votre triblog.
« Still ist die Nacht, es ruhen die Gassen,
In diesem Hause wohnte mein Schatz;
Sie hat schon längst die Stadt verlassen,
Doch steht noch das Haus auf demselben Platz.
Da steht auch ein Mensch und starrt in die Höhe,
Und ringt die Hände, vor Schmerzensgewalt;
Mir graust es, wenn ich sein Antlitz sehe –
Der Mond zeigt mir meine eig’ne Gestalt.
Du Doppelgänger! Du bleicher Geselle!
Was äffst du nach mein Liebesleid,
Das mich gequält auf dieser Stelle,
So manche Nacht, in alter Zeit? »
Heinrich Heine
*
La nuit est sombre et les rues sont tranquilles, c’est dans cette maison qu’habitait mon adorée ; elle a depuis longtemps quitté la ville, la maison, elle, n’a pas bougé.
Il y a aussi un homme, qui regarde en l’air, et qui se tord les mains de chagrin ; la terreur me saisit lorsque je vois son visage – la lune me montre mon propre moi.
Toi mon double ! Toi mon pâle compagnon ! Que viens-tu singer encore mes peines d’amour qui m’ont tant tourmenté, tant de nuits, en ce même endroit en d’autres temps ?
SCHUBERT – Der Doppelgänger
http://www.deezer.com/track/332653
Triplement vôtre.
trois… Soleil!
J’ai perdu en route ce que je voulais vous répondre, Peregrinus…
Merci pour ce très joli trilogique commentaire..
Je laisse le 9 d’AuTopographie n°9 – Ne pas non plus rompre l’harmonie du 21 de l’autoportrait avec les mains. Hi-han !
Quelle rigueur numérique, cher Alberto Einsteino!
MERCI
MERCI
MERCI
MERCI
MERCI
MERCI
MERCI
MERCI
MERCI
MERCI
MERCI
MERCI
A GERTRUDE NOIRE
De Rémy de GOURMONT
« Rose aux yeux noirs, miroirs de ton néant, rose aux yeux noirs, fais-nous croire au mystère, fleur hypocrite, fleur du silence….
….
Rose couleur d’argent, encensoir de nos rêves, rose couleur d’argent, prend notre coeur et fais-en de la fumée, fleur hypocrite, fleur du silence. »
Après la période rose, la période noire…
Non, sans rire, c’est magnifique..
Merci Hécate
Ne me dites pas que vous savez tout ça par coeur.
Cela vous a plu donc?
Non je ne connais pas ces poèmes par coeur, ma mémoire est moins bonne, mais mon coeur les as tant aimé, et les aime toujours, qu’ils viennent à ma pensée,toute inspirée que je suis par votre triblog.
Je ne savais pas que mon triblog avait de tels pouvoirs…
ça sert à ça de fréquenter une magicienne!
Je vous dis bonsoir, car la corbeautière replie ses ailes.
Bonne nuit Hécate. Comptez (ou contez) bien les corbaks laineux.