Bloggy Blues.



AMIS
où êtes-vous
Je n’entends plus
la petite musique
de vos
pas
Je ne vois plus
les étoiles
de vos
mots

SEUL
le Vacarme du Néant
au fond de son
crâne
Gertrude serait-elle la
MORT

————————————————————————
ANNIVERSAIRE!

12
Décembre 2008

L’année se termine…
Le Capitaine repeint son Âme avec des pinceaux Virtuels.
Gertrude est Bleue.
Gertrude est Blues.

 

12 réflexions sur « Bloggy Blues. »

  1. Ah Gertrude, Gertrude…
    Tout cela est bien énigmatique pour le pauvre mortel que je suis !
    Connaîtriez-vous Scarbo, le noir bourreau de mon compatriote Aloysius Bertrand :

    « Que tu meures absous ou damné, marmottait Scarbo cette nuit à
    mon oreille, tu auras pour linceul une toile d'araignée, et
    j'ensevelirai l'araignée avec toi!

    - Oh! que du moins j'aie pour linceul, lui répondais-je, les
    yeux rouges d'avoir tant pleuré, - une feuille du tremble dans laquelle
    me bercera l'haleine du lac.

    - Non! - ricanait le nain railleur, - tu serais la pâture de
    l'escarbot qui chasse, le soir, aux moucherons aveuglés par le soleil
    couchant!

    - Aimes-tu donc mieux, lui répliquai-je, larmoyant toujours, -
    aimes-tu donc mieux que je sois sucé d'une tarentule à trompe
    d'éléphant?

    - Eh bien, - ajouta-t-il, - console-toi, tu auras pour linceul
    les bandelettes tachetées d'or d'une peau de serpent, dont je
    t'emmailloterai comme une momie.

    « Et de la crypte ténébreuse de St-Bénigne, où je te coucherai
    debout contre la muraille, tu entendras à loisir les petits enfants
    pleurer dans les limbes. »

    Frénétiquement vôtre.

  2. Je ne connaissais pas mais c’est magnifique; quel echo magnétique avec Gertrude!
    Merci Peregrinus de votre passage, tout pauvre mortel que vous êtes (aucun risque d’y perdre votre âme..)
    J’irai voir, c’est promis, Aloysius Bertrand et ne manquerai pas de continuer à suivre les pérégrinations de Barthélemy.

  3. Votre blog, demande un temps de téléchargement tellement important pour les utilisateurs bas débit tel que moi, que je le fréquente parcimonieusement. Cette tête de mort qui utilise les deux complémentaires jaune et bleu est très attirante picturalement, une illustration photographique, somme toute, châleureuse, comme un feu dans la nuit…Feu Gertrude
    Bien à vous Juliette

  4. Cher Emile,
    vous êtes le plus surprenant blogueur que je connaisse. Je m’explique mieux à présent la sobriété de votre blog et ce que j’ai pris, pardonnez-moi, pour un certain égoïsme misanthrope. Ne me dites pas que vous avez aussi un abonnement limité dans le temps, ce qui éclairerez sur vos apparitions tardives aux heures creuses; vous savez comme la machine à laver du voisin qui nous réveille en pleine nuit avec son essorage mal réglé et cette manie de vouloir à tout prix (quelle image!) payer moins cher. Enfin je m’égare…
    Donc, seriez-vous un des derniers intégristes du formidable chuintement du cyber-espace qui démarre, allez je ne résiste pas:
    « ssssssccccchhhhhhhhiiiiiiiiiiiiiiiiiipppppppppptttttuiiiiiiiiiit! »
    Cependant ceci ne justifie sûrement pas vos manières et votre vouvoiement quelque peu surranés en ce lieu si voué aux nouvelles technologies. Et c’est bien grâce à ce mystère qu’un vieux crâne tel que moi continue à vous parler et à fréquenter votre blog où , vous en conviendrez, il n’y a pas grand chose à voir.
    Je tiens à saluer votre grand courage à venir, malgré tout, explorer de temps en temps les blogs de Gertrude, et à affronter toutes les images et les vidéos qui y trainent.
    J’aime beaucoup votre commentaire; car Feu convient si bien à Gertrude; non qu’elle soit en ce moment « tout feu, tout flamme » mais parcequ’elle est en quête de la Lumière, Lumière des reflets d’argent d’une lampe mythique ou pale lumière de l’athmosphère diaphane de Paris..
    Et puis, c’est bientôt Noël.. J’ai comme l’impression qu’elle va se mettre à clignoter…
    « Feu Gertrude », belle expression que je ne manquerai pas d’utiliser un de ces jours.
    Vous remarquerez, Emile, que je vous écris une longue réponse afin que la prochaine fois que vous vous connectez sur mon blog, vous en ayez pour votre temps d’attente.

    Lumineusement votre.
  5. En quête de lumière …en quête de feu…en quête d’identité?…une seule voie après la voix suprême des Chants de Maldoror celle du Diabolique Maître: Robert Alexis aussi chez CORTI!!!!
                           Hécate

  6. Vraiment? Vous m’en savez très impatiente…Sachez qu’il en est un habillé de plumes noires qui me guette et détecte ce qui se passe entre cet ordinateur qui le captive…Corbeau où pie curieuse comme une vieille chouette ! Une expression de concierge à l’affût de ragots( il déteste les ragots et est capable de s’emporter furieusement si un onde lui déplait .Vous voila avertie cher crâne!…A vous. Hécate.

  7. AME BLEUE DE GERTRUDE….
    Vérité du fluide que revêtent les dieux des hauts lieux, tel Zeus, drapé dans son manteau à la double couleur, tantôt, rouge, tantôt bleue, ambivalence  mâle et femelle, à la fois nymphe et époux comme  le dieu égyptien  KNEPH androgyne . Ambivalence similaire dans le culte de Mithra-Mithras, et dans le symbole hindou d’Agni, le feu éthéré, rouge et bleu, représenté monté sur un BELIER azuré aux cornes rouges.
    La couleur bleue est musicale et les rapports aux voix  se répartissent  en sons comme tel: bleu-soprano dramatique ; le rytme lent au bleu…etc…
    Si, Gertrude utilisa peu  cette couleur, on pourrait en déduire  qu’elle recherche plus l’amour, l’amour divin, car tout amour est impulsion et n’est jamais bleu, teinte de la Sagesse,principe femelle de Dieu,Science et Initiation .
    Gertrude est « humaine », même en son état d’os; il la représente en état de toutes les possiblités d’incarnations multipliées, accessibles à travers les jeux d’identités  sur le cyper-espace, terrain de sratégies où il lui est possible d’accéder à sa vérité, ses vérités selon les « rencontres » qui s’y produisent et selon l’éclairage qui lui est renvoyé.
    Gertrude dans son palais aux multiples miroirs est le centre du Labyrinthe à atteindre….A elle de dire si elle acceuille volontiers « cette lecture » qui complète sa vaste panoplie de reliques, de symboles, d’expériences…et de sa quête initiale .
                                   Amitié d’Hécate
                             

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