Le calendrier de Lard Vain. Quatrième jour: 06/12/2023.

 

Jour 4:
Et dire que tout a commencé par une contemplation romantique de l’horizontalité de la mer et de la verticalité du ciel…


JC, novembre 2023, Jour 4, laine feutrée à l’aiguille, 7 x 7 cm.

 

Évidemment:
Avertissement: Les réalisations de la série « Le calendrier de Lard Vain » sont des interprétations ludiques et approximatives aux procédés improbables et inappropriés des œuvres d’art citées. Elles ne doivent en aucun cas être prises au sérieux.

À demain!

Tout vain à point à qui sait attendre*.


La Crâneuse, victime volontaire des tortues pédagogiques et des tatous mobiles, a pris un (pas) sérieux retard dans la réalisation de ses projets audacieux et compliqués.

Ainsi, en attendant le rendu de ses intentions finalisées, laissant le tant au temps, elle se tamponne l’os sans complexe à coup de vain :

Rien n’était prévu
mais rien ne sera laissé au hasard
(devise historique de Gertrude)

 

Aujourd’hui
trois février deux mille vingt trois
cela fait exactement quinze ans et un mois
que Gertrude
a toujours le temps
de vous consacrer du temps

 

*Sage conseil donné à C.H. complice pédagogique de la Crâneuse, prompte à pointer son docte index vers les manquements aux dés laids de livraison de l’objet du sujet.

Douze ans : Amor à mort !

Cela fait douze ans
que Gertrude flirte avec le grand Web
et file une parfaite histoire d’Os
sur la Toile
À ce stade
ce n’est plus un mariage de raison
c’est parfaitement
IRRAISONNABLE !
Os les cœurs !

JC, décembre 2019, Amor à mort, acrylique et vernis sur toile en forme de cœur, 28 x 28 cm.
Le couteau crâneur m’a été offert par mes amis S et C.
Comme le veut la tradition d’Os je leur dois bien un Heur’Os en échange.

 

La Crâneuse et ses os
vous souhaitent
une bonne année de mille Vains !

 

Ouvrage au Noir: Remplissage numéro Treize!


Cela fait un An que

Gertrude cultive une Rose Noire

JC, Remplissage n°13, broderie, fil, ruban de satin, dentelle, tulle, résille, perles, épingle, toile, 12 x 13 cm.

La mémoire des femmes ressemble à ces tables anciennes dont elles se servent pour coudre. Il y a des tiroirs secrets ; il y en a, fermés depuis longtemps et qui ne peuvent s’ouvrir ; il y a des fleurs séchées qui ne sont plus que de la poussière de roses ; des écheveaux emmêlés, quelquefois des épingles.


Marguerite Yourcenar, Alexis ou le Traité du vain combat.


Le Blog
de Gertrude Noire
a un An