L’Os qui pue.

Gertrude aimerait tant
avoir les pieds qui puent
mais à défaut de membres inférieurs
et même de membres tout court
elle se contente
de la supériorité de son occiput

Elle voudrait nous faire croire
que détachée
des basses contingences du corps
elle serait en odeur de sainteté
transfigurée en fleur
aux couleurs ecclésiastiques

JC, L’Os qui pue, (collections particulières) coussinets comprenant toile Aïda, tissu, rubans, fil à broder, fleurs de lavande,
10 x 10 x 3,5 cm.
Sur la photographie, également différents éléments : coussinets en tissu, boite contenant des fils et une pochette en papier, tambour à broder, aiguille, fleurs de lavande, crayon, papier calque.

Cela fait douze ans et sept mois
que la Crâneuse
elle
a bien les pieds sur terre
et un Os-l’a-vendu-project
derrière la tête

La reprise de l’Os en MAI(S).

 

Gertrude est en ligne
depuis le 3 janvier 2008
une vraie performance
c’est merveilleux

MAIS

cela fait douze ans et quatre mois
que la Crâneuse aimerait croire

 Que les vieux chiffons sales
sont de somptueux tissus

Que les salissures font de belles peintures

Que les supports fragiles sont éternels

Que les reprisages sont de jolies broderies

Que les fleurs fanées
sont bien plus émouvantes

 Que les bouts de ficelles sont des solutions à tous les problèmes

Que les activités futiles sont urgence vitale

Que ses piètres réalisations sont
des objets utiles

Que Gertrude n’est pas une tête de mort

Que même si rien n’était prévu
rien ne sera laissé au hasard

JC, La reprise de l’Os en mai(s), vieux chiffon de peinture de JC plié et cousu et reprisé, ficelle de chanvre, fils blanc et rouge*,
10 x 20 cm.
La réalisation est mise en scène avec un brin de muguet fané et photographiée à la lumière vespérale par temps de pluie.

* Un peu de fil rouge en souvenir d’une autre reprise au Fil de mfd ma Mercière.

Voici pourquoi chaque mois
l’Os reprise les accrocs de la réalité
sur les illusions
et que l’art gertrudien
est toujours cousu de fil blanc

Trois os aux confins.

En ce trois avril de mille vains
j’aurais pu encore une fois
tourner autour d’un Os vide
et inventer quelques jeux de maux laids
aux confins de tous les confinements
et des interprétations des Je confinés

J’ai préféré faire le tour de mes aîtres
et dessiner

Dessiner
c’est juste se concentrer
sur un simple dessein
sans que cela soit le Destin

Cela fait douze ans et trois mois
que Gertrude assure
la continuité Osmagogique
de la distanciation Osciale :
Restez chez vous!
Confinez-vous
dans la contemplation de l’os
Perdez-vous
dans son univers virtuel labyrinthique.

Dessins autour de mes êtres et des petits rien de mon jardin. Crayon, fusain, aquarelle

Le Gertrudarium ou Gertrudomètre N°24.

Quand la Crâneuse s’essaye au potager
l’Os fait son potage G
en cultivant en vain
ce qui n’était pas prévu
mais qu’il ne laissera pas au hasard  Gertrude (la Vraie) et Gertrude Rose bichonnent quelques adventices
alors que Gertrude Noire
sans surprise
consomme le pissenlit par la racine

Grace à un dispositif de terraformation
soi-disant autonome et autarcique parfaitement artificiel
Gertrude peut ainsi contempler
les natures cultivées
et les cultures artistiques de toute nature bien planquée dans sa boule de cristal

JC, juillet 2019, Le Gertrudarium ou Gertrudomètre N°24, sable, terre, humus, adventices, photographies numériques découpées, bouteille en verre avec bouchon en plastique bleu et bille de verre ayant contenu des boissons pétillantes provenant d’un pays lointain, sodas aux couleurs et gouts surprenants et artificiels.

Gertrude est-elle cultivée ?
Gertrude est-elle naturelle ?
Sérieusement, Gertrude est-elle de l’Art ?

Autant de questions
auxquelles nous ne répondrons pas

En effet, cela fait onze ans et sept mois
que s’il n’y a plus grand chose de naturel chaque petite chose est Gertrude

Aillé*, c’est l’était!

Les activités de la Crâneuse
sont toujours Vanité
qu’elles soient Gertrude ou Nature

Encore faut-il savoir
si le Crâne absent
une nouvelle Erre
s’ouvre au jardin
et si d’était
Gertrude est ou sera

JC, juillet 2019, Étude pour un aillé de mon jardin, crayon aquarellable sur papier kraft, 15 x 21 cm.

JC, juillet 2019, Étude pour un aillé de mon jardin, crayon aquarellable sur papier kraft, 15 x 21 cm.

JC, juillet 2019, Étude pour un aillé de mon jardin, crayon de couleur et sanguine sur papier, 15 x 21 cm.

JC, juillet 2019, Étude pour un aillé de mon jardin, fusain sur papier, 15 x 21 cm.

Cela fait exactement
onze ans et six mois
que Gertrude cultive
l’illusion sur la Toile

JC, juillet 2019, Étude pour un aillé de mon jardin, crayon de couleur sur papier kraft, 15 x 21 cm.

* Aillé: Aïl à l’état jeune à utiliser pour parfumer toutes sortes de plats.

Gertrude elle a vécu…

 

À la veille de célébrer ses neuf ans de Toile, que reste-t-il de Gertrude si ce n’est un profil évanescent sur un support volatil à peine éclos qu’il est déjà flétri.

Cela fait huit ans et onze mois que Gertrude joue et se joue de la disparition dans cet espace virtuel.

Novembre 2016, Gertrude, profil séché,

pétales de roses séchées et découpées en forme de profil de Gertrude,

nombre variable, chaque élément: 3 x 2 cm.

Le jardin Pulmon’air n°4 ou jardin Pulmon’air illuminé

 

 Dans ce courant d’air de l’Avent

un grand vain d’hiver

anime les vitrines de Gertrude

et illumine

ses orbites de mille feues

 

Le jardin Pulmon'air n°4 ou jardin Pulmon'air illuminé

JC, novembre 2014, Le jardin Pulmon’air de Gertrude n°4 ou Le jardin Pulmon’air illuminé.

Ventouse pulmonaire achetée à la Communauté Emmaüs, mousse polyéthylène, revêtement peinture interférentielle, ampoule électrique usagée trouvée dans un ancien moulin, paillettes, petite étoile en métal brillant, impressions de photographie numérique sur papier de soie.

Hauteur : 7,5cm, diamètre : 6,5cm.

 

Cela fait six ans et onze mois

que Gertrude met la Feue sur Internet

 

Le vain de l’Avent souffle aussi chez Gertrude rose et Gertrude noire

 

Les jardins Pulmon’air de Gertrude : Le jardin de la Grande Ma(r)re

 

Gertrude vous présente

ses jardins Pulmon’air

cultivés avec à-mort

dans le vide d’air expiré

au-delà

des mers, des vers et des terres

 

Les jardins Pulmon’air de Gertrude : Le jardin de la Grande Ma(r)re

 

Dans le jardin de la Grande Mar(r)e,

elle se fait anaérobie et empoissonnée

comme une ventouse entre deux os

 

Les jardins Pulmon’air de Gertrude : Le jardin de la Grande Ma(r)re

JC, Le jardin Pulmon’air de Gertrude n°1 ou Le jardin de la Grande Ma(r)re.

Ventouse pulmonaire achetée à la Communauté Emmaüs, mousse polyéthylène, sable, élément en plastique, branche de corail, coquillages, épingles d’entomologie, photographie numérique, perles, paillettes.

Hauteur : 7,5cm, diamètre : 6,5cm.

La promenade de santé se poursuit

sur Gertrude rose et Gertrude noire

 

Le cahier de vacances du Capitaine

 

 

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En attendant une rentrée d’Os

Le Capitaine

trace des lignes

sur son carnet vénitien

et se rêve naturaliste

au bord d’une lagune imaginaire

 

 

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JC, juillet-aout 2012,
mine de plomb, sanguine, crayon de couleur sur papier (Le carnet a été offert par Marguerite la Botaniste voyageuse*),
12 x 17 cm.

 

 

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La Rose

nous fait la leçon

et la Noire

fait des gammes

*L’article lui est, bien sûr, dédié.