Gertrude la distinguée.


Que ce soit en détail
ou
dans sa globalité
qu’est-ce qui distingue Gertrude
d’une tête de mort?
Serait-ce
un léger décalage?

JC, septembre 2024, Les signes distinctifs de Gertrude,
taille douce sur treize plaques de zinc de toiture, impression sur papier aquarelle.
24 x 29 cm.

Cela fait seize ans et neuf mois
que Gertrude se distingue sur la Toile.

Gertrude Steigne et le Scroton italien.

 

Avertissement:
Je me dégage de toute responsabilité quant au contenu de l’article ci-dessous publié par Gertrude Rose dont la devise est « Éros et Thanatos sont dans le même chewing-gum. ». C’est tout dire…

JC, Crâneuse et Capitaine de ce blog
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Cet article expose la dernière réalisation de la Crâneuse dans le cadre de la « Battle » d’arts plastiques instaurée avec la Professeure H.

L’intitulé du sujet travaillé:
En réponse à ce vaste sujet, nous vous livrons quelques clés de compréhension de cette œuvre riche de sens que vous pourrez recouper pour mieux en appréhender la complexité et en saisir les références:
Ci-dessous vous trouverez:
– Un extrait de l’excellent ouvrage de Gertrude Steigne « Comment taire des passions plastiques »
– Un document explicatif, dont l’auteur reste indéterminé, censé éclairer la réalisation plastique de la Crâneuse intitulée « Le Scroton italien ».
– Des photographies montrant la production plastique « Le Scroton italien », réponse au sujet donné par la Professeur H et dont vous avez l’intitulé plus haut.
– Enfin cette production installée en situation au domicile de la Professeur H. après réception.

Extrait de « Comment taire des passions plastiques » par Gertrude Steigne grande hystérique du Lard.
(Ne pas rater les notes de bas étage.)

« Le bloc fut, parait-il, abandonné par un autre, probablement trop pusillanime (1) pour affronter son gigantisme.
Michel-Ange y fit surgir entre 1501 et 1504 une sculpture monumentale représentant la figure biblique de David (2) avant son combat contre Goliath.
Je ne suis jamais allée à Florence, je n’ai jamais vu cette sculpture, seules les images sur papier glacé (3) et mon esprit (4) font le reste.
Un homme en marbre (5) de Carrare se déploie sur plus de cinq mètres dominant le spectateur et exposant à la lumière sa magnifique nudité (6).
La tête parfaite au profil antique et aux lèvres bien ourlées (7) reste inaccessible (8) au spectateur, le regard s’échappe (9) dans le lointain des profondeurs intérieures de l’être en une intense concentration.
Le corps en léger contrapposto offre au regard une musculature aux fines attaches, émouvante (10) de jeunesse mais dont on devine la force et la puissance. De l’homme nu (11), pourtant sans armure, se dégage une certaine assurance dont la sérénité est juste perturbée par quelques détails trahissant la tension (12) de l’instant précédant le combat et le geste mortel. 
Car Michel-Ange a saisi dans le front durci (13), les tendons du cou, la main droite refermé, le bras gauche replié qui va chercher la fronde au-delà de l’épaule, l’infime moment, l’interstice temporel qui sépare la décision de l’acte de violence (14). 
Tout dans ce corps annonce la victoire du jeune David sur le géant Goliath, victoire de l’intelligence et du mental (15) sur la puissance physique. 
Dans la démesure de la pierre Michel-Ange en a érigé (16) la force inouïe. De la perfection de la sculpture il en célèbre la divinité. De la chair palpitante du marbre (17) il en fait naitre l’humanité. 
De l’ensemble monumental rayonne une puissante virilité (18) qui semble prendre sa source dans un magnifique scrotum (19), surplombant le spectateur et dont nous pouvons supputer les respectables dimensions (20), nous, petit homme (21) en dessous, orné comme le lustre XVIIIème siècle que j’avais il y a longtemps dans mon appartement haussmannien de …. » (La suite est réservé aux abonnés) (22)

1- Sûrement impuissant.
2- Le petit David tout faible, tout frêle, qui a réussi à terrasser un grand géant trois fois plus grand que lui.
3- Une chose est sure: Moi je ne suis pas de glace.
4- Mon esprit vagabond, frondeur et mal tourné, mon imagination débridée et sans limites.
5- Une chose est sure: Moi je ne reste pas de marbre.
6- Waou! Ça chauffe!
7- Je ne vais pas insister plus car là je suis en plein fantasme… mais alors…ses lèvres…!
8- C’est bien là mon désespoir.
9- S’il pouvait me jeter un seul regard, je crois que je fondrais…
10- J’en suis émue.
11- Le truc à ne pas offrir à sa grand-mère.
12- C’est insoutenable.
13- Pourtant j’avais dit qu’il était interdit d’utiliser les termes « dur » « durcir » « durci » et c…
14- Il a l’air pourtant si gentil, si doux…
15- Il ne faut tout de même pas exagérer, tout cela n’est pas une seule vue de l’esprit.
16- Une érection! N’ayons pas peur des mots!
17- Il sentait bon le marbre chaud.
18- Je commence à me pâmer et à ressembler à la Sainte Thérèse d’Avila du Bernin.
19- C’est au-delà de l’insoutenable.
19- !!!
21- Et les femmes alors?
22- Faut dire que c’est en train de déraper sérieusement.

Document explicatif accompagnant l’œuvre « Le Scroton italien » avec nouveau sujet pour la Professeur H:

JC, février-mars 2024, Le Scroton Italien ou Dispositivo di lisciviazione sperimentale per Scrotone italiano.,
9 éléments en toile écrue, reproductions du « David » de Michel-Ange (1501-04) imprimées par papier transfert thermocollant, fil, carton cordelette, pinces à linge.
Chaque élément 3 x 5 x 10 cm. L’ensemble, dimensions variables.

Le Scroton Italien en situation au domicile de la Professeure H. (Image non contractuelle).

Cela fait seize ans et trois mois que Gertrude fait sa lessive sur la Toile.

Esprit anime Os.


Gertrude est un os un peu bête
non dénué d’esprit
un drôle d’oiseau
caparaçonné d’écailles
dont le profil à poils
se métamorphose
au gré
de la plume fantaisiste
d’une crâneuse

JC, janvier 2024, Esprit anime Os, gravure en taille douce sur rhénalon, impression sur papier aquarelle par Slama Press,
chaque épreuve: 15 x 20 cm.

Cela fait seize ans et un mois
que Gertrude
se la taille douce
sous carapace

 

La série des Embrouilles, première version.

Ou l’impossible exercice de superposition des traits.

Cela fait neuf ans et deux mois que Juliette et Gertrude s’embrouillent tout en mesurant l’écart de leurs profils.

Peuvent-elles pour autant en démêler les contours sans perdre la face ?

Série des Embrouilles, première version, crayon au graphite ou décalquage au stencil sur pages de carnet, 21 cm x 29,7 cm.

(Cliquez sur les images pour les voir plus grandes)

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Le Bas de l’Aine.

 

Gertrude Rose a toujours rêvé avoir un bas de l’aine pour conserver ses économies de moyens.

D’où l’intérêt de fricoter à l’aiguille une spirale de laine à deux sous autour de l’os.

Sans commune mesure avec la Pénélope que l’Os disait, Gertrude, elle, est définitivement détachée de tout parlement terrestre, son emploi étant déclaré douteux et sans aucune utilité publique.

 

JC, Le Bas de l’Aine (work in progress), laine, aiguilles sans tête, crayon sur papier calque, dimensions variables, actuellement environ 20 x 20 x 4 cm.

Cela fait exactement neuf ans et un mois que Gertrude vous parle de ses dessous sans toucher un seul sou.

 

CompOSition Poïétique en Boîte n°2: La Boîte à zyeuter

 

 

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JC, La Boîte à zyeuter,

acrylique, photographie numérique, yeux mobiles en plastique, boite en carton de récupération,

23 x 7 x 2 cm

La deuxième CompOSition poïétique en boîte* (* Pour en savoir plus ou encore moins, rendez-vous sur le blog de Gertrude) s’intitule La Boîte à zyeuter.

Il s’agit d’une boîte plate en carton de format allongé ayant contenu à l’origine de succulents chocolats, aux couleurs vives, réalisés par un pâtissier créateur japonais.

Pour cette CompOSition, la boîte a été entièrement recouverte de peinture acrylique avec des teintes roses allant du « rose bonbon » à la « couleur chair ». Un œil ouvert, dont le modèle a été pris directement sur l’œil droit du Capitaine, est représenté à la peinture acrylique sur l’extrémité gauche du couvercle. Ce dernier a été ensuite recouvert d’un vernis brillant. Au fond de la boîte et en position centrale est collée une impression papier d’une image légèrement modifiée à partir d’une photographie numérique du crâne de Gertrude. Les contours ont été découpés et les orbites évidées. De chaque côté, éparpillés de telle façon à occuper entièrement la surface du fond, sont collés des « yeux mobiles » de couleur rose « fushia »  aux pupilles noires achetés au rayon papeterie de l’hypermarché que fréquente Le Capitaine tous les samedis.

Cela fait six ans et deux mois

que je vous zyeute au fond de ma boîte

 

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Tout cela vous sera expliqué

en toute transparence chez Gertrude

même si cela reste un peu obscur chez la Noire