Ami,
Où sont passées tes colères, tes guerres à la Guerre, tes hurlements contre les bunkers de la bêtise ?
Qu’as-tu fait des volatiles cramés au réservoir des sens, des feux de joie sous les soleils de plomb, des messes profanes sur le bitume, des mouettes se riant des aliénations ?
Que sont devenus tes haillons provocateurs, ton postérieur en technicolor, tes performances en bas résille ?
Te souviens-tu des débordements du Fleuve, des beautés pathétiques des cadavres du littoral, des hêtres de l’être ?
Entends-tu le son inexorable de la clepsydre, la tempête qui gronde sur le Vieil Océan, les chiens hurler au loin dans le désert des campagnes ?
Comme tes photographies sont belles, René, belles sous le soleil exactement.
De cette esthétique impeccable et implacable, aveugle aux vicissitudes et à l’imperfection, elles sont belles à dissoudre les réalités.
L’ombre se désagrège dans cette transparence dorée où Éva rêva l’Origine, dans l’oubli total de l’horizon des finitudes du Monde. Car le corps évanescent du bonheur est là, triomphant, offert à notre éblouissement, et la muraille figée de l’Océan nous cache l’idée intolérable de sa disparition.
Ces photographies sont belles comme l’illusion de soie bleue, l’illusion du soi à soi spéculaire.
Leur luminosité de golfe clair, lavée de tout soupçon, au redoutable rétro éclairage virtuel, ne laisse aucune place au doute, et le photographe, l’objectif empli du champ doré des sirènes, tout à son amnésie des ténèbres, autoproclame son génie obligatoire devant le miracle de la lumière…
Et seulement la lumière.
Mais ce serait nier les épousailles nécessaires entre la lumière et l’ombre, celles-là mêmes sur lesquelles j’ai déversé mon encre avec enthousiasme voici deux ans .
Car j’aimais ces images où l’inquiétude des contrastes donne encore abri aux ricanements désespérés et à l’autodérision.
Mais, pourtant, Ami, le mystère de tes étrangetés oxymores et de tes pudeurs exhibitionnistes te tente à confronter tes certitudes à mon regard inconnu mais déjà éprouvé, à laisser glisser mon cynisme à la surface de ce miroir au risque de le voir brisé dans mes affichages brutaux.
Et c’est bien ce paradoxe qui me rassure sur les profondeurs que masque cette muraille de limpidité, et qui me fait t’écrire.
Je ne le fais que pour les amis.
Juliette Charpentier,
Paris,
14 novembre 2010
Remenbrance ….
Éternel retour du même.
Rien n’est jamais fini …
Et sur l’aile d’un certain oiseau ,faut-il s’étonner ?
C’est votre rayon, les volatiles… 🙂
Avant que ne vole ici ,il y avait déjà ce noir oiseau …Prémonition ? Continuité ?…Les fils de la vie sont très emmélés et pourtant …
Aucun zazard dans cet espace; je viens d’en avoir la preuve.
C’est très singulier cependant ,quelle Aventure tout de même !!!!!!!!
Si je n’étais pas constamment mue par l’étonnement et l’incompréhension, je serais déjà partie.
Risquer revoir la rose
En faire un devoir de prose
Nouer des liens fantastiques
Avec des fils énigmatiques
Tendre la main
Ouvrir son sein
Gertrude, la bienaimée
Au levé du jour a invité
René à refaire voler l’oiseau noir
Où jadis planait le hasard
Nébuleux des vents contraires
Et chaotiques sur la mer
J’aime vos mots, ma soeur Anne; ils sont là pour servir la rime et jouer avec le sens que vous savez si bien saisir.
Impossible que le jongleur de maux qui passe et qui Re-nait sans trépasser n’en reste indifférent et n’en soit pas reconnaissant.
!
(Je laisse ma langue trépasser)
Saigneur!
Dante ?
Diantre!
Qu’est-ce qu’on gagne ?
Des dattes.
C’était pour qui cette énigme?
Car je pense qu’une seule personne en détient la réponse………………………
Diable !
Damned!
Alors?
(je ne tomberai pas dans le piège à çon…..)
Re-damned!
Arrêtez de faire votre grognon, Gogolsky!
Bonne nuit !!!
Quoi?
C’est une soirée pyjama?
C’est si… Beau – quel autre mot – lorsque vous témoignez votre âmitié.
Je vais prendre le temps de digérer ces mots qui trucident le versel pour acclamer le uni.
Je n’ai pas de pyjama, je n’ai que mon os nu et poli mais impoli. Vous m’acceptez tout de même les crâneurs et les crâneuses ?
Vous savez (quelle idée, bien sûr que vous savez…) que l’amitié est un phénomène inexpliquable où on n’a aucun mérite, et bien heureusement!
Pourquoi vous accepterais-je, mon Dulciné, puisque vous êtes là, à demeure sur mon étagère et dans mon atmosphère.
Je le sais, bien sûr 🙂
C’est une double réponse!
Oui oui !
Je crevèlerai ainsi moins baîte!
Vive le confort moderne! Là et Quand, je suis moins sure.
Et bêêêêêê!
Ceci dit je ne pense pas que le lécheur de montres molles soit le peintre du siècle….
Sans transition (les méandres des enchainements de pensées sont parfois un peu tordus) as-tu vu ce que j’ai fait du binoclard savant cercle rouge?
Cherche juste un article sur Gertrude intitulé:
http://gertrude.over-blog.org/article-naked-gertrude-hommage-a-lucian-freud-46629255.html
Simplement que ce jour-là, j’ai fortement pensé aux coups de fer d’un canasson!
J’espère que cela te plaira……
Curieusement, cet homme à l’esprit si ouvert au lard, ne m’a jamais recontactée…
C’est drôle.
Pour un oignon décroché des sphères, tu me sembles pourtant bien là (et non las)…:)
J’en perds mon lÂ-thym….
J’en reste ébÂhie.
Désolé Chère Anne Hecdoth
…Légèrement écorché votre nom dans la précipitation
À l’étage du dessus
Perdu !
Re-Diantre !
Putain j’suis largué, j’vais m’coucher
Ta Renée Sens n’en sera que plus beêêêêlle !!!!
Euuh non j’ai quelque peu décroché de cette sphère…
On peut revoir tes coups de bélier au ralenti ?…
Bien chère soeur
Anne Hecdote
Bouleversifiante peau était-ce
Bien raisonnable ?…
(Poétesse dans le sens du poil et non de l’appeau d’âne, il va de soie)
Je crin très chère amie (dans le sens du crains)
Je crin, disais-je, que votre Âdepte
Intense et remarquable
Âctivité de désensablage
Menée au sein du
Comité Gertrudien de Sauvegarde
De l’Âutruche
Et du ChÎen
Ne conduise tôt ou tard votre oeil persan
Souvent rivé sur l’horizon d’un Os crÂnique
À mettre à jour un spécimen rAre…
Je veux bien sur,
Vous l’aurez deviné,
Parler du fameux
Struthio Camelus Syriacus…
….
Hum !…
Ne pressenteriez-vous d’ailleurs déjà point poindre
À travers le globe OQL’R
De cette espèce d’Ôiseau des sables
Comme un soupçon de lumière
Trahissant le reflet de Soi bleu
D’un autre zézé Surmoi
Déjà par le passé
Juste pour l’anecdote
Au moins
OTTO DIX fois proclamé
…
Avant qu’il ne trépasse !
…
Mais,
Bien que crevé,
Re-naissant chaque fois
dans un 9
Tel cet autre poète
Dont je vous laisse trouver le nom
(attention au piège narcissique, vous n’avez droit qu’à une réponse)
Une fois de plus pour l’ Anne Hecdote
Bien à vous
Os et Gaz à tous les étages, suite et Re-faim d’énigme…
…Dans son appartement l’homme possédait le confort domestique.
C’est la tête dans le four qu’il s ‘endormit paisiblement.
…
« Crever pour mieux Renaître »...
C’est en gravant dans nos mémoires cette épitaphe qu’Avida Dollar, grand peintre de génie et non moins assassin des Manifestes Surréalistes, tente à travers ses secrètes confidences de blanchir Salvador Dali pour sa non assistance à personne en danger, ce, suite à la découverte du corps sans vie du poète René Crevel, ami qu’il savait fort fragilisé, au plus haut point suicidaire et dont il pressentait un imminent passage à l’acte…
Il est vrai qu’à l’instar du Pape André Breton, le Grand collectionneur de faux que fût Dali n’en était pas à son premier rendez-vous manqué, pas plus qu’ à son dernier ! … A commencer par sa présentation à Sigmund Freud de sa fameuse « Métamorphose de Narcisse »… Freud ne décèlera pas dans cette oeuvre le moindre intérêt psychanalytique… (laquelle renferme pourtant dans son n’9 l’une des clefs de l’énigme de la vie et de l’oeuvre de l’un des peintres majeurs du XXeme siècle… Vivement Lacan !!!….)
YES !!!… une gentille friction qui ne fait point de mal à la raie alitée encerclée !
Là Et bien LÂ
Non las
Hélas tique et tÂc
Ma soeur
Mon amie crâneuse
La lueur de ton n’Oeuf de Mars
comme tes Nota Bene
m’ont aidé à m’ extirper
de cette abysse insondable
où l’on tentait pour en finir de me noyer
J’ai retrouvé intacte la lumière
surgissant des plus profondes ténèbres
Je ne suis plus aveuglé
Je vais à nouveau m’équiper et reprendre du service
Serai d’ici quelques semaines à nouveau (dés)armé
De retour sur te fleuve de ta Cène
pour un quart de siècle de Cheval
une plume à la main
Parce-que tu le veau bien
Quel bel entêtement que ces six ans
avec tes crânes toujours aussi luisant !
(J’ai tout de même subi un choc violent
lors de ma connexion sur over blague)
Ton frère de l’âne
Là, je ne sais pas qui de toi ou de Gertrude rose, va s’allonger sur le divan de docteur Gertrude, mais nous n’oublierons pas de te prescrire une petite note à benêt pour ce post, cher Renait et de donner un coup pied au cul à Sigmund en passant…. à suivre…
Divin divan rose bonbon
pour NevRrose
Sel à vie
On le fait également en noir et en couleur Os.