JC, 1996, Bibelot, huile/toile, 35x50cm.
Arches de houles,
les bouches définies par le mirage
s’agrègent aux arêtes de la naissance.
Repos des brèches éblouies,
s’émeuvent les lambeaux caillés du vide,
dispersent le dilemme.
Socle du nombre,
gonfle l’encens des laves,
féconde la tige d’amertume
et la blancheur des lacs de chair et de démence.
Michel Leiris, Mots sans mémoire.
De la couleur chez la Noire ,là….c’est ébahissant ….
Il faut bien que les sang coule de temps en temps…
Il y aurait du parchemin dans le coup ,à signer avec une encre de veine …que ça ne m’étonnerait point…..
Peut-être pourrait-on inventer le sang sympathique…
Et voilà que nous reprenons des conversations dignes des chateaux des Carpathes.
Mais en parlant de sang (dans le sens « se le refaire ») je m’en vais remplir le frigo.
La vie, et toute ses perles de vacuité, continue… À toute à l’heure!
Bon sang !!!!!!! En parlant de Karpathe ,hum…vous ne savez point à quoi je suis attelée ,mais vous le humez ….à croire ( le hasard ,hein ? Pfffffft ….:) )
J’avais bien pressenti que vous réviez ces derniers temps dans un joli cercueil verni noir et rouge bordé de dentelles fines.
Le temps n’est qu’une question de subjectivité.
La poésie peut s’affranchir du temps; les mots s’échappent parfois et le temps qu’ils retombent…
Cela peut prendre beaucoup de temps…
C’est la cruche de Pandore ?
Tant va la cruche à l’os….
Je crois que je l’ai déjà faite, celle-là….
Espérons que Gertrude Noire fut en ce Neuf ta petite étincelle… 🙂
la couleur c’est pour les enfants
J’ai bien fait attention à ne pas dépasser.
Cela n’aurait pas été un problème, je suis moi-même dépassé
Vous n’êtes pourtant pas un livre de coloriage, que je sache.
mais Gogol d’Auvergne est haut en couleur !!!!!!!!!!!!
ça va être dur à colorier…
Réplique, supplique, applicable ou non au principe d’identité… « Les mots sans mémoire », un livre que l’on m’a offert il y a bien longtemps… Bien qu’il soit effroyablement court, certain, trouve le temps long, sous l’abribus, un jour de pluie.
Je ne sais pas, plus, et quoi… à quoi bon… La plupart du temps je ne sais même pas ce que je veux dire… je le dis, et j’attends, que ça retombe ou non, parfois, ça reste en l’air, comme ces choses dites en l’air… de l’air que l’on brasse, le temps qui passe, un silence pesant, la certitude que rien ne sert à rien, et pourtant, on attend la prochaine étincelle, quelque chose qui ravive et ensorcelle…