84 réflexions sur « Gertrude aux sens propres »

  1. « aux sens propres »

    il y a donc plusieurs « sens propres »?
    et aussi probababablement plusieurs sens sales?
    avec quoi nettoies-tules tâches des sens,
    avec ariel skype ou du bon vieux savon de marseille?

    je ne peux regarder l’image pas plus d’une mnute
    elle est belle mais me plonge dans la mélancolie…

  2. Je savais bien que ce petit multiple (vous remarquerez le petit x à au) vous attireriait l’oeil! Vous savez bien que Gertrude se conjugue de tous les sens, avec tous les sens, dans tous les sens (hum… Je sens que vous allez détourner mes paroles..) à tous les temps; et que bien évidemment il y a bien plus de sens sales, bêtes et méchants que de sens propres et bien peignés; et puis Gertrude ne se lave jamais, les détergents risqueraient de lui abimer l’os et elle pourrait perdre sa belle odeur sui generis.

  3. J’ai bien essayé de lui assaisonner la dragée (pardonnez-moi ce glissement langagier, c’est la faute à Ledif qui déteint sur mes bonnes moeurs) avec toutes sortes d’épices hétéroclites, mais je n’ai pas réussi à en faire quelque chose de bien comestible, seulement une sorte de construction dégoulinante et grouillante, et bien heureusement virtuelle.

    Mais il est vrai que cette image faute-au-chopée m’étonne moi même par sa splendide laideur, serait-ce parcequ’elle est à l’envers…. Si je lui trouvais quelque ressemblance se serait avec une Charogne célèbre et poétique.

  4. « Et pourtant vous serez semblable à cette ordure,
    A cette horrible infection,
    Étoile de mes yeux, soleil de ma nature,
    Vous, mon ange et ma passion !  »

    Adolescente, je déclamais ce poème tant et plus!

  5. Figurer l’impossible ou retournement du sens voilà qui pourrait nous occuper un pt’it moment! Surtout que la tête en bas, je réfléchs beaucoup moins bien…

  6. Cette image est effectivement d’une beauté noire assez redoutable, précieuse ; quelque chose du « Drageoir aux épices » de Huysmans.  De la décadence somptueuse! 

  7. « Tout cela descendait, montait comme une

    vague,

    Ou s’élançait en pétillant ;

    On eût dit que le corps, enflé d’un souffle

    vague,

    Vivait en se multipliant. »

    J’imagine que c’est à cette Charogne-là que vous pensiez?

     

  8. Oui la parure de perles de Gertrude est bien belle. Goutelettes d’eau blanche  comme un  bijou vénéneux et trouble que je porterai volontiers sur ma robe rose!

  9. Vous n’avez pas tort. Je crois que de fil en épingle, je finis par avoir du mal à démêler les chevaux de ces vérités virtuelles qui taquinent mes zétamines. Bon trève de parlote, il faut que l’on boulote et l’ épicier n’aura plus ni roses noires, ni radis jaunes à croquer ce soir. 

  10. Avez-vous encore un peu de goudron et de plumes?  Il faut en garder pour le 6 mai et faire une réserve pour après. Il nous faudra sans doute plumer beaucoup de poules-peine pour éviter les perforations de l’os.

  11. Certes, il ne faut jamais gâcher, surtout pour un si vil volatile vociférant et dégoûtant d’autant que je suis comme vous optimiste et VIGILANTE.

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