Gertrude se fait belle Tourangelle
De ce lin délicat coiffant son chef défunt
Sous le fil aérien
Murmure son passé de brodeuse
Gertrude est née à Tours
Rendue à la vie
Par Tours de Magicienne
Son destin perdu se mêle aux héritages
Du temps arrêté les parfums d’antan s’écoulent
Réchauffent les amours oubliées
Gertrude est morte coiffée
De Tours, Angèle ? Excusez… Gertrude ! Excellentes rillettes au demeurant (croyez-en mon expérience), bons petits vins… et le sourire des Tourangelles, surtout.
Je vous fais entièrement confiance, cher V., quant à votre expérience de grand expert es-rillettes et es-risettes.
C’est meugnon, c’est chou.
N’empêche que vous, vous ne pensez qu’à la bouffe.
C’est la bouffe qui pense pour vous.
Grâce à vous, chère! et vous savez déjà mon sentiment.
Mais attention à la fiction qui peut nous mener très loin, de l’autre côté de la Joconde, à nous perdre dans ce paysage au chemin sinueux au point de ne plus savoir qui l’a peint, de Léonard ou de Michel-Ange.
Mais peu importe, puisqu’elle est là, elle n’a plus besoin de son créateur pour se transmettre….
Comme Gertrude (quelle prétention!!!) :))))
oula la …Je viens de réaliser l’étourderie …:)
Je répare …Heureusement que Gertrude a de la tête sous le bonnet !!!( Vinci et Michel-Ange se retourneraient dans leur tombe ,un comble !)
Cela ferait un sacré remue-ménage, un vrai jugement dernier! 🙂
Je crois …:)
Incognito! Warf! Warf!
J’en étais sûre !
Sous la coiffe (normande ?) on reconnaît aisément Marie-Anne-Charlotte Corday, ci-devant D’Armant.
C’est troublant, parce que, justement, cet été, Gertrude a fait spécialement le voyage au pays de la belle tête décapitée.
« Souvenez vous ! Dans le train elle chantait : « J’irai revoir ma Normandie… »
Grand Merci à la Magicienne d’avoir déterré de nouveau la coquette Gertrude.
Voyez comment de Tours aux cités normandes, sa mémoire se tisse et son trousseau se précise.
Gertrude a en effet du mal à résister aux fines broderies et aux belles dentelles.
Vous ne croyez pas si bien dire !
http://www.dentellieres.com/Musee/Argentan
Magnifique! Je savais que ce lieu était prédestiné et que vous y aviez toute votre place de brodeuse, fileuse et ambuleuse.
Un petit lien que j’ai trouvé; si cela se trouve le point d’Argentan est passé par ici.
http://coiffes.over-blog.com/
Je viens de visiter les merveilleuses broderies guidée par les aimables liens :)…C’est le jour des coiffes : devinez ce qu’il y a sous vitrine dans la principale galerie marchande de T ….aujourd’hui ? Un bonnet du 19ème s. restauré !!!
C’est dans l’air !….
Vous ai-je dit qu’une de mes deux arrières tantes de Touraine s’appelait Emma ?
J’avais également une arrière grande tante qui se prénommait Emma, d’où….. Emma. 🙂
🙂
Non au voile intégral!
Ne vous inquiétez donc pas; l’os (r)osé du crâne de Gertrude transparait encore sous le voile. Elle n’en est que plus zéro tique.
Être coiffée dévoile ….:)
Coiffée ou toquée (à poils comme ce pauvre Machefort… ou cette belle icone playmate que nous fait découvrir E.Z.)… Avec ce couvre-chef Gertrude voyage dans sa tête… et se rapproche du ciel. Voir : http://ecrireiciaussi.canalblog.com/archives/2010/09/24/19113927.html
Gertrude porte si bien la coiffe d’une épouse de la mort…
C’est une veuve joyeuse.
Elle peut se cogner! Même pas mal! (elle est déjà secouée)
Magnifique expo très certainement… et encore une que j’ai raté!
Ah… le temps… le temps!
Gertrude n’est pas veuve, puisqu’elle est mariée à l’éternité.
Mais joyeuse, je plussoie, je plussoie.
Vu ses frasques de l’espace…. Hein hein !
Non, non, non! Gertrude est un coeur à prendre, je maintiens.
Elle ne sera jamais mariée de force à qui que ce soit, et encore moins à l’éternité; encore moins par mariage de raison.
Gertrude est libre, veuve, joyeuse, toquée, morte coiffée de rire, mon Bô.
Totalement déraisonnable et prête à jouer avec le feu (défunt à la noix)
Chez ma mère, trône un buste antique, d’une femme antique, à l’esthétique antique et sur sa chevelure sculptée antique, devinez quoi… Une coiffe faite au crochet antique est délicatement posée.
Et devinez quoi… A chacun de mes passages, la coiffe se retrouve étrangement de traviole en cachant un oeil antique.
Je trouve les bérets plus sexuel que la tête des femmes joyeuses.
Oui, on s’en fiche comme de sa première fistule.
[sur la tête] et non [que la tête] bein sûr bien sûr !
Seriez-vous en train de comparer Gertrude à une vieille chose antique? et pas sexy par dessus le marché?
Vous voulez que je vous montre mes dessous, peut-être? voir s’ils sont brodés ou feutrés, s’ils sont dotés d’une visière à l’endroit ou à l’envers, hein?
Je vous avertis, c’est très cher….
Queue la tête, oui!
C’est combien ?
Chair, très chair…..
Votre chair sera la mienne. Ah !
Il ne m’en reste plus très lourd; mais juste parce que c’est vous…
La chair est faible…
Je m’arrache des lambeaux de chair de bonheur !!!
Merci merci merci Bel Os de ma Plaie 🙂
Oh ! Mais… elle n’a rien dessous !!!
Je ne savais pas que la vue de mon foranem magnum vous mettrait dans cet état…..
Nue, elle est.
Moi aussi à présent 😀
Bon, je m’en va. A plus tard
Fuyez!
On ne sait jamais, je pourrais zieuter….
Il me faut au moins mes triples têtes pour une telle chose !!!!!!!!!!!!!
Pourtant je vous garantie qu’il n’y a qu’une!
il y a tant à y voir 🙂
C’est un blog de crânes adultes…..
Ant-chambre du divin M . 🙂
Là aussi mon Foranem magnum…..
Je suis votre vers…….. fasciné.
En plus du Foranem magnum, on peut observer entre autres, un occipital condyle des plus érotique, une apophyse jugulaire sensuelle et avenante, une fossette pharyngienne aguicheuse et un occiput racoleur à l’allure débonnaire …vraiment, je vais devoir mettre un filtre parental sur ce blog, cette insoutenable légèreté de l’être est insoutenable….
Les voies de la chair sont impénétrables, j’en suis en os.
Daignez cesser cette opiniâtre résistance et vous rentrerez dans la voie de la vérité…
Méfiez-vous, ça Mort.
L’os Piniâtre résiste à toutes les intempéries, mon chair.
Mais vous, vous êtes encore debout, ça rassure pas.
Et comme disait St Jean de Chrysostome : « dilatez les facultés de votre âme, et recevez avec une grande joie cette bonne semence que l’Esprit-Saint répand en vous. »
Sacré déconneur ce Jean (ha,ha,ha!)
Encore à table? Vous rongez un os?
Chez moi, on bouffait du curé aprés les avoir frotté d’ail, cong!
Dans le cochon, tout est bon.
Ah! Putaing! J’oubliais: on les farcisssait à la croute arrosée de graisse d’oie.
Le Gers, ça vous gagne, mais ça engraisse un peu, cong!
Allez!
C’est d’ailleurs en descendant l’escalier, que St Jean de Crysostome a dit : « Cest bien le diable si je ne trouve pas dans ce village un bistrot où je pourrai casser la croûte. Mais ne dirait-on pas qu’il y a encore de la lumière chez Gertrude? »
Certains historiens attribuent ces propos à Sébastien Mâchefort…mais c’est sans fondement.
Restez encore un peu et venez casser la croute avec Youri chez Clémence.
Bonne nuit à tous les deux, j’ai les yeux qui piquent!
ça c’est les premiers symptomes de la monotrucmuche; je vous conseille quelques bolets, c’est radical.
http://clemenceadhere.over-blog.org
Moi, ce qui m’inquiète c’est votre brusque état cubique.
Je suis carrément (ou cubiquement) dans le bouillon…cube.
Mon cher rmb, je m’en vais consulter ma chute d’os et chercher mon gaz d’éclairage pour decrypter votre matricule de canasson.
Ceci dit, ne comptez pas sur moi pour bouger un pneu de cet endroit surréaliste ou les chars à voile les plus dada (même ceux que l’on croyait obsolètes) sont admis et même plébiscités.
Gertrude rose, l’approximative, me glisse dans l’oreille qu’elle à un cochon ailé qui lui gratte le lobe.
Oh!…………ça devient très…………..très ….sérieusement prohi-dubitativement codé …
Vous croyez?
ça décoiffe !………………
Une coiffe sans un peu de décoiffage, ce serait comme un gruyère sans trou.
Tout à fait ! Comme un tulle sans trou ne serait point du tulle 🙂
Robert me suggère de vous offrir un bonnet frigidien pour tenter d’apaiser vos… ardeurs.
Je ne sais pas où trouver un frigidaire de crâne moi !
P.S. Plaie vous concocte fébrilement une drôle de confiture, qui devrait vous être adressée, accompagnée d’un truc magnétique dès demain.
Une plaie vous dis-je !
Je vous ferai remarquer, mon dulciné, que cette atmosphère on ne peut plus torride a été provoquée par un végétarien aux fantasmes carnivores qui a tellement tourné la tête de Gertrude qu’elle a été jusqu’à se montrer nue dans une position que la morale réprouve.
Maintenant il peut toujours lui fabriquer je ne sais quelle confiote pour se faire pardonner… (mmmm…)
Bon, où est-ce que j’ai foutu cette maudite poche de glace, moi?
Bin voyons! Vous ne trouvez pas qu’il fait assez chaud comme ça!
Et puis donnez donc des idées à Plaiethore tant que vous y êtes; il serait capable de vous demander la recette.
Il y a des végétaux encore pire, mazette! Quand je pense aux mandragores ou à certaines racines, j’en ai des sueurs froides!
Savoir ce qu’il est capable d’inventer….
Oh!…………….!!!!
C’est incroyablement fantastique ….tout ça !
🙂
Souvenirs de Tours (1913)
C’est faux car très souvent je ne pense pas
Je me meurs d’émotion ce soir ….
Merci ,c’est …si…extaordinaire de voir « revivre »…une coiffe…La vie ,la mort ,la fiction…l’histoire sans fin de la transmission…
votre Magicienne
………………………………………………….. …:)
c’est mortel ici
J’pensais pas qu’un jour Gertrude nous montrerait ses dessous;
heureusement qu’je couche mon épagneuil à 21H00 !
J’suis assis …
La morte joyeuse
Dans une terre grasse et pleine d’escargots
Je veux creuser moi-même une fosse profonde,
Où je puisse à loisir étaler mes vieux os
Et dormir dans l’oubli comme un requin dans l’onde,
Je hais les testaments et je hais les tombeaux ;
Plutôt que d’implorer une larme du monde,
Vivante, j’aimerais mieux inviter les corbeaux
A saigner tous les bouts de ma carcasse immonde.
Ô vers ! noirs compagnons sans oreille et sans yeux,
Voyez venir à vous une morte libre et joyeuse ;
Philosophes viveurs, fils de la pourriture,
A travers ma ruine allez donc sans remords,
Et dites-moi s’il est encor quelque torture
Pour ce vieux corps sans âme et mort parmi les morts !
Que le vrai Charles me pardonne… Mais que ne ferait-on pour l’amour d’un Bel Os !
Ce St Jean a dit aussi :
« Les peintures dans l’escalier sont de telles croûtes qu’on croirait qu’elles sont là uniquement pour vous faire rater une marche »
ça me gersouille enbas à gauche ! putaing entre l’Auvergne et le gers y a jamais qu’le Lot et Tarn et Garonne, couillon !
Fin du projet, bouno neït !
Diable !….L’Os prend feu ,gare à l’hostie qui prendrait racine dien sait où !…
Incube ,succube …. Bah! ….
Je viens par la présente missive dresser procès verbal au propriétaire du char à voile stationné au douzième sous-sol de ce parking…
La taille des ses deux roues avant est en effet non conforme à la réglementation en vigueur, laquelle stipule que l’usage de pneumatiques basse pression dépourvus d’art sot n’est autorisé qu’aux seuls contribuables détenteurs de la licence « cochon ailé » délivrée par les services du Cabinet Loulou Duchamp sis dans la capitale.
En l’absence de la dite licence Dada, l’attelage de la jument est donc prohibé… tout comme le porc du voile parfaitement illicite.
Pour cette fois-ci, par un simple rappel à l’ordre établi, nous resterons indulgents envers Emile pour imposer Clémence au Capitaine de ce vaisseau
…Ainsi soient-ailes déployées et amicalement vôtre !
Ah!………………ya des confiottes à la cantharide ,là-dessous ?…hum…:)
J’ai proposé cet ingrédient à Plaie, afin qu’il l’incorpore dans sa confiture.
Il a refusé tout net, me hurlant son végétarisme en pleine lubricité !
Il a fermé son bocal, en murmurant un « t’façon, Gertrude n’a pas besoin de ça pour se chauffer l’os, nianiania, nianiania, nianiania… »