Cela fait cinq ans et demi
que le Capitaine parle à un
crâne
sur une île cernée d’os
JC, Gertrude est une île, pierre noire et aquarelle sur papier, 100 x 120 cm.
JC, Gertrude est une île, pierre noire et aquarelle sur papier, 100 x 120 cm.
La Rose plane, la Noire plonge.
… pierre… dure… un roc, un soc…, mais où est, île, cet appendice licite ?
L’île n’est pas un appendice, tout au plus un indice dont la seule certitude est la limite cernée par l’improbable.
À peine indice donc, cette île mystérieuse et, qui sait Cap’taine, ad hoc.
Et comme toutes les îles, on en perçoit la forme qu’après avoir levé l’encre et pris le large.
Il doit bien y avoir un trésor sur cette île !
Je cherche, je cherche…
Gertrude cerne ses orbites à la poudre bleue…elle a roulé son Os au fond des mers…écouté le requiem des vagues, les tempêtes de son âme dans les criques où brûlaient des feux de détresse oubliés…autant de vagues balayeuses de coquillages au fond des cales sur un navire éternellement en partance sur le cadran des horloges du temps….dans les avenues tourbillonnantes des crépuscules bleutés de tous les paris insensés !!!!
Cela vaut le coup de jouer l’île de temps en temps! 🙂
Je suis prête à me faire accoster par un bateau ivre; j’ouvre l’oeil…
Euh, en écrivant cela je me rends compte que cela pourrait être interprété… Tant pis, je le laisse!
L’oeil de verre d’un pirate flottait vers une île…
Brrrrr….
Je pourrais aussi nouer aux quatre coins de l’os! 🙂
Brrrrrr….
Par cette chaleur qui plane ?…
On dirait la rencontre de Rimbaud et de Bataille ces flottaisons bleues de l’os.
Laissez vous porter os fil de l’os !
Vous avez un frisson ?