Pour les progrès à réaliser il n’y a que la nature, et l’œil s’éduque à son contact. Il devient concentrique à force de regarder et de travailler. Je veux dire que dans une orange, une pomme, une boule, une tête, il y a un point culminant ; et ce point est toujours – malgré le terrible effet : lumière et ombre, sensations colorantes – le plus rapproché de notre œil.
Paul Cézanne, Lettre à Émile Bernard, juillet 1904
Gertrude
est en ligne depuis trois ans et demi
Son ascension n’est pas terminée
Mais derrière ce « point rapproché » ? Que nous cachons-nous ? Que refusons-nous de voir ?
Ténébreusement vôtre.
Z
Il est vrai que le point central de la rétine est le point aveugle, là où tout devient possible: surface libre où le cerveau peut tisser sa vérité. Nous voyons ce que nous voulons bien voir, nous restituons une réalité mais pas le réel.
La pomme …?
et Pâris …?
Je confirme que cette pomme a été achetée à Paris.
Memento mori !
C’est fou comme on peut faire classique avec les nouvelles technologies…
Je la connais cette pomme, elle peut devenir de la compote.
Il suffit pour cela de l’écraser avec violence, aidé que vous pourriez l’être
d’une masse ou d’un marteau si vous n’avez de masse dans votre table de nuit.
Il paraît qu’un tel acte empêche la métempsychose, c’est que m’a dit un chauffeur de
bus de la Ville de Toulouse qui en était une à l’époque de Sainte Germaine de Pibrac .
Qu’elle connerie la métempsychose !
Les pommes, moi je les mange, c’est tout. Je ne me prend pas la tête comme ça.
on a les repas « qu’on m’irrite »
Les cons m’irritent, ça c’est bien vrai.
méchante femme !
Et alors?
c’est l’os
Tu me prends pour une pomme me demande la bille labile.
L’os est méchant.
Tout est pomme dit la bille qui roule et qui n’amasse pas mousse.
Je vais concocter quelque chose sur le sujet… @pluche
Mais d’où nous vient ce besoin de toujours @plucher les pommes?
Un atavisme, sans doute…
C’est une réponse de Normand…
Je ne suis pourtant pas Belge !!!
Je ne savais que l’on faisait des frites avec les pommes, seulement avec les pommes de terre.
C’est un tic, comme il en va des tics, mimétique et squelettique.
Aporétique.
Cela devient critique, je m’en vais soumettre la problématique au comité des tiques
Pomme-de-terre, six pieds sous terre, c’est toujours le ver qui a le dernier mot.
En fait nous sommes moins qu’une pomme, face au ver: même pas capables de germer!
La contradiction ne se cache pas seulement dans les termes.
Elle est aussi dans le Terme en fin de compte.
Les voies du ver sont impénétrables.
La où commence la fin, le mot trouve une issue.
Depuis quand le ver et l’os seraient-ils transparents? Cela se saurait!
Il va bien falloir trouver le fin mot de l’histoire, histoire de finir sur un maux faim.
C’est la fin, la fiiiiiiiiin…
C’est pas très fin de finasser ainsi.
Je vais battre ma coulpe onze mille fois.
Menfin!
Nous sommes pomme et crâne mêlés et quand notre pomme crânienne s’ouvre, délivrant les pensées hurlantes, la compote est prête.
Ah! Noëlle j’adore votre formule compotière! Oui, c’est exactement parfois l’état des vides de mon crâne; je crois que je pourrais le donner en pature à quelque affamé qui passe ou trépasse!
Mais je crois que vous êtes en ce moment dans l’évocation printanière et je ne saurais tarder de vous rendre visite!
L’homme n’est ni crâne ni pomme et qui veut faire la pomme fait le crâne ou qui veut faire le crâne fait la pomme.
Sur le même « canevas », Gertrude n’est ni rose ni noire etc.
Vous avez tout compris! Celui qui passe en fait la couleur. Et je ne vous apprends rien si je vous dis qu’Éros et Thanatos sont dans le même chewing gum; tout est dans la façon de mâcher ou de marcher. Mais les coureurs sont toujours volontaires ou consentants, cela dépend.
C’est vrai et nous sommes de la même essence que cet ambivalent cewing gum rose à rayures noires, tantôt rose tantôt noir selon derrière qui nous courons ou selon qui court derrière nous…et qui peut être le (la) même ou un(e) autre. Mais au bout du compte n’est-ce pas toujours le (la) même?
Voici bien les deux pôles magnétiques plus ou moins machouillés de nos vaines boussoles, ce que nous nommons pompeusement et avec quelques ricanements sous-jacents le Sens de la Vie!
Mais comme avec les boussoles, il n’est pas toujours facile de choisir le bon aiguillage.