Gertrude, quelle pomme!

 

 

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Pour les progrès à réaliser il n’y a que la nature, et l’œil s’éduque à son contact. Il devient concentrique à force de regarder et de travailler. Je veux dire que dans une orange, une pomme, une boule, une tête, il y a un point culminant ; et ce point est toujours – malgré le terrible effet : lumière et ombre, sensations colorantes – le plus rapproché de notre œil.

 

Paul Cézanne, Lettre à Émile Bernard, juillet 1904

 

 

 

 

 

 

Gertrude

est en ligne depuis trois ans et demi

Son ascension n’est pas terminée

 

 

42 réflexions sur « Gertrude, quelle pomme! »

  1. Il est vrai que le point central de la rétine est le point aveugle, là où tout devient possible:  surface libre où le cerveau peut tisser sa vérité. Nous voyons ce que nous voulons bien voir, nous restituons une réalité mais pas le réel.

  2. Je la connais cette pomme, elle peut devenir de la compote.

    Il suffit pour cela de l’écraser avec violence, aidé que vous pourriez l’être

    d’une masse ou d’un marteau si vous n’avez de masse dans votre table de nuit.

    Il paraît qu’un tel acte empêche la métempsychose, c’est que m’a dit un chauffeur de

    bus de la Ville de Toulouse qui en était une à l’époque de Sainte Germaine de Pibrac .

    Qu’elle connerie la métempsychose !

  3. Ah! Noëlle j’adore votre formule compotière! Oui, c’est exactement parfois l’état des vides de mon crâne; je crois que je pourrais le donner en pature à quelque affamé qui passe ou trépasse!

    Mais je crois que vous êtes en ce moment dans l’évocation printanière et je ne saurais tarder de vous rendre visite!

  4. L’homme n’est ni crâne ni pomme et qui veut faire la pomme fait le crâne ou qui veut faire le crâne fait la pomme.

    Sur le même « canevas », Gertrude n’est ni rose ni noire etc.

  5. Vous avez tout compris! Celui qui passe en fait la couleur. Et je ne vous apprends rien si je vous dis qu’Éros et Thanatos sont dans le même chewing gum; tout est dans la façon de mâcher ou de marcher. Mais les coureurs sont toujours volontaires ou consentants, cela dépend.

  6. C’est vrai et nous sommes de la même essence que cet ambivalent cewing gum rose à rayures noires, tantôt  rose tantôt noir selon derrière qui nous courons ou selon qui court derrière nous…et qui peut être le (la) même ou un(e) autre. Mais au bout du compte n’est-ce pas toujours le (la) même?

  7. Voici bien les deux pôles magnétiques plus ou moins machouillés de nos vaines boussoles, ce que nous nommons pompeusement et avec quelques ricanements sous-jacents le Sens de la Vie!

    Mais comme avec les boussoles, il n’est pas toujours facile de choisir le bon aiguillage.

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