se plie en Trois
pour fêter ses dix sept mois de
ÉTANT DONNÉE LA CHUTE D’OS
ou
Le Gertrudomètre
de la Porte ouverte
pour mesurer votre degré d’ouverture
2) Évaluez vos écarts
à l’aune de votre Vanité
3) Ajustez vos représentations
à l’indice d’os en vigueur
Je montrai la chose à des amis en leur disant que le proverbe « Il faut qu’une porte soit ouverte ou fermée », se trouvait ainsi pris en flagrant délit d’inexactitude. Mais on a oublié la raison pratique qui m’avait dicté cette mesure pour ne retenir que le défi dada.
in Michel Sanouillet, L’atelier de Marcel Duchamp
Message personnel:
Marcel et Hans sont conviés à la fête mais pas Sigmund Admirable est la vanité qui permet au déjà gisant
De comprendre la visée de ses fissurations infectées
Si la carcasse ne sait se plier,
Elle a bien le pouvoir de se laminer
Afin de faire jaillir de sa plaie l’ordure aède
Celle qui refoule fébrilement du gosier,
Qui énerve les narines du vivant
Et qui emplâtre de mirifiques selles ses pauvres mirettes
Qui elles finissent par confondre le modelé exsangue,
Les fleurs séchées à l’ossature aiguisée et les tentures à plumes
La futilité serait un statuaire apache
Lorsque le visage pâle ampute sa compréhension
Aux frontières sclérosées de son imaginaire
Que l’inanité qui s’offre à une porte se décapite avec grâce,
Envolant son esprit vers un air qui se raréfie !
Vanité, vanité chérie…
Vous préférez Jung?…Lacan?…Havelock Ellis?…Krafft-Ebing?
Ah ! le voici donc le fameux G8 tant attendu ! P.S. : Marcel a pris du champ, Hans est chez sa belle-mère, quant à Sigmund, advienne qui pourra !
Vous êtes assez perverse à vous toute seule, Sorcière.
Cela ne va pas être bien animé…
En effet ! D’autant que, selon Boris V., l’homme aux loups participe, lui, à la prochaine pleine lune, à une course de côte à Ville d’Avray. Sigmund, y est donc convié. Mais viendra-t-il, en wagon-divan, ça ? Allez-voir du côté de chez H. si elle ne peut pas symboliquement convoquer quelques beaux esprits assez avenants !
Avouez que vous ne voulez pas affronter tout seul les louches représentations du Crâne…
Il y a en effet sous cette calotte — tout sauf glaciaire – là des monstres que seule la nuit de son imagination (délirante, pervertie ?) est seule capable d’engendrer… J’hésite, il est vrai, à mettre un pied sur ce cortex…
Seuls vos démons…
Oh, chère Juliette, mes démons font merveille, disent-elles !
Sans rire, ce petit Deep-Tique vous play t-il?
Il ne me déplaît pas, il est vrai. J’y trouve quelque profondeur en effet et c’est d’heureuse facture. Félicitations, Juliette, vous savez (vous) exposer.
À défaut, vous avez raison, il est plus prudent de flatter l’os.
Quand une femme si crânement expose ses vanités, combien d’autres oseraient en faire autant?
Quan à la gente masculine?…..
Je poserai la question à la chère AMC, grande spécialiste en matière de ‘vanités’…
Ces peintures évoquent le temps des heures à la chandelle,la chandelle étant plus ancienne,que la bougie…( la chandelle était un cylindre de suif qui entourait la mèche) ,la bougie est plus bourgeoise( XVès) faite de cire d’abeille,comme les cierges des églises,son nom est dû à une ville algérienne,Bougaya qui au moyen-âge était spécialisée dans cette production…Juliette n’étant pas si prétentieuse,saura goûter toute l’humilité de ses travaux d’artiste en ce commentaire qui se targue d’en démontrer toute la valeur, la réhausser de l’élan pur qui motive un acte d’âme et de talent!…………H
Juliette, vous y allez en effet bien crânement avec votre crâne et vos vanités et bien peu aussi s’exposent autant avec à la fois savoir-faire, exigence, lucidité, clarté, humilité et dérision. Et, vous le savez, s’exposer est chose délicate, souvent sujette à caution. Quant à la gente masculine, personnellement, je m’en contrefous (mais je ne suis pas dans votre position) !
Une belle leçon sur l’art de méditer sur la mort et la mélancolie de vivre.Terbrugghen et Feti,ont fait aussi semblable Méditation…Juliette rejoint l’universel en une contemporaineté saisissante.Romantisme,garde-fou,se dérobant au dérision des apparences, elle est plus que jamais étonnante.Bravo Juliette.
sinçèrement votre Hécate( toujours privée des annonces des commmentaires par over-blog de ce blog-ci )
MLF!
Que de fleurs!
Vous vous y mettez à deux à présent! Je n’ai pourtant pas annoncé mes obsèques..
Vous en aurez la primeure cependant..
Pour la chandelles je l’ai piquée dans étant donnés 1)………. 2) le gaz d’éclairage
Admirable est la vanité qui permet au déjà gisant
De comprendre la visée de ses fissurations infectées
Si la carcasse ne sait se plier,
Elle a bien le pouvoir de se laminer
Afin de faire jaillir de sa plaie l’ordure aède
Celle qui refoule fébrilement du gosier,
Qui énerve les narines du vivant
Et qui emplâtre de mirifiques selles ses pauvres mirettes
Qui elles finissent par confondre le modelé exsangue,
Les fleurs séchées à l’ossature aiguisée et les tentures à plumes
La futilité serait un statuaire apache
Lorsque le visage pâle ampute sa compréhension
Aux frontières sclérosées de son imaginaire
Que l’inanité qui s’offre à une porte se décapite avec grâce,
Envolant son esprit vers un air qui se raréfie !
Vanité, vanité chérie…
Il va sans dire que votre travail me plait, beaucoup 🙂
Oh…
Merci..
Je ne résiste pas; rechargez la page et levez les yeux…
Comme vous, je suis un Zému, ému convaincu, fier et zailé, en cet instant.
En cet instant, précis, ne craignant nullement sa mort imminente, il me semble me transformer en roi d’un maigre mais conquérant, et pour une seule et unique fois, troupeau.
Merci à vous.
Je veux bien n’être qu’un petit ready-made en matière naturelle et bio sur la plus petite des étagères de votre royal cabinet de curiosités Zémues, cher Roi Plaiethore.
La magicienne vous jette une pluie d’étoiles ,Plaiethore!…L’artiste de ce blog doit être bien ravie…et avec raison.
H
ça ressemble à un enterrement de grande classe!!!!…Sortons nos mouchoirs,et,derrière nos missels dorés…la face cachée de l’Héroïne du jour…avec cette petite phrase en mémoire(ça vaut un requiem): »…du reste ,comme le pensait le curé de Claquebuc(la jument verte,1933),le diable n’a point d’asile dans cet endroit charnu ».
Si après ça ,cette allusion au corps de la défunte n’est pas limpide comme l’eau d’un bénitier,qu’on me damne par le signe de la croix(inversée!!!…)
Gertrude,si vous n’étiez un Crâne déja mort,de rire vous pourriez bien …mourir!!!
AMEN.( c’est une cérémonie,syons un peu sérieuse…Juliette…vite un mouchoir…c’est trop d’émotion!!!)
La Sorcière Des Désolés qu’on a pas assez ensorcellés!BIS!..BIS…jamais 2 sans TOI…(et tout les autres sous tes orbites ma belle amie).HECATE
Quand je pense que Marcel est venu à ma fête, et que je n’étais même pas là!
Armengol, merci de cette merveilleuse apparition de Saint Marcel sous mon article…
Comme funéraille c’est de la grande classe, mieux que l’Enterrement à Ornan.
Vous êtes la Reine du cortège et vous avez Marcel en VIP!
En plus avec votre oeil implacable…
C’est vrai qu’il est beau…
Je suis née dramatiquement trop tard!
Etrange et fascinant paysage…
Et de quelle contrée viennent-ils, les ambassadeurs qui ont ouvert cette porte ?
Bien à vous.
Probablement de contrées magiques, telles que celles que vous connaissez si bien, celles des collisions temporelles..
Heureuse de vous voir trainer dans ma modeste toile, cher Peregrinus…
Je n’avais pas vu le lien hier soir et j’ai raté la porte vers Schumann..
Merci, encore merci; vous avez l’art des commentaires à passages secrets.
….une pensée pour Peregrinus de la part d’Hécate.
…
» tout dort et je veille…et le sommeil m’a fui… »
Tout dort, je veille encore, mais le somme me supplie de ne plus le nier.
Chère Capitaine, je viens vous souhaiter une belle fin de semaine et vous dire que durant les heures qui se consumeront jsuqu’à l’aube d’une nouvelle valse hebdomadaire, un os manquera au coeur d’une plaie.
Voilà ce que c’est de fréquenter du beau linge et de s’éclater dans la Jet set, vous en négligez le suaire de Gertrude et attendez que cette dernière soit à l’abri dans son cercueil…
J’en ai l’os tout saignant et la chair qui repousse, cher Plaiethore.
Merci de votre superbe poésie.
Mon jet set est un vaisseau fantôme,et le beau linge n’est que lambeaux accrochés aux dagues de la Nuit des Solitudes, on rêve et le rêve égare, on sème une pluie d’étoiles,afin de poser un masque de lumière sur un sombre visage…Mon visage est fardé d’impossible et,un muet sanglot d’angoisse allume mes yeux où le sort s’acharne, une tache a éclaté en myriade de filaments sur ce quie me tient encore à la contemplation des choses…ce n’est pas seulement là,poésie ou travestissement…une dure réalité dont j’ignore l’issue,hélas…
Petite sorcière faites attention à vous; Gertrude espère que vos jolis yeux pleins d’étoiles vont aller mieux…
j’ai trouvé ce qui …cause cette défection bizarre :demain c’est la fêtes des mères,alors tout les femmes sont de saintes icônes intouchables! voir SACREES!!!!
Très drôle!
En effet, combien de petits cochons roses vont être cassés à l’ocasion de cette tradition commerciale aux relents quelque peu pétainiste..
Mais j’avoue que le rôle d’icône sacrée..ma foi…
Allez,c’est le fêtes des mères.Marquons l’événement à notre façon!
Jouer sur les mots permet bien des choses:
« Et la mer et l’amour ont l’amer pour partage,
« Et la mer est amère,et l’amour est amer,
« L’on s’abîme en amour aussi bien qu’en la mer,
» Car la mer et l’amour ne sont point sans orage
» Celui qui craint les eaux ,qu’il demeure au rivage,
» Celui qui craint les maux qu’on souffre pour aimer,
» Qu’il ne se laisse pas à l’amour enflammer;
« Et tous deux ils seront sans hasard de nauvrage ;
« La mère de l’amour eut la mer pour berceau ,
« Le feu sort de l’amour,sa mère sort de l’eau,
« Mais l’eau contre ce feu ne peut fournir des armes.
» Si l’eau pouvait éteindre un brasier amoureux,
« Ton amour qui me brûle est si fort douloureux,
« Que j’eusse éteint son feu de la mer de mes larmes ».
MARBEUF(1628)
au capitaine sur la mer où vogue son triblog,à la mère aussi,la mère des Arts…à Gertrude!…
Merci, ma soeur, de cette mer bleue, chère Reine de l’amer.
Pour cela ce sera toujours votre fête.
Oui, mais c’est là que c’est le plus croquant.
tiens tiens,un Ulysse qui se réveille….chez Circée…Alors cette médaille???Est-elle gagnée?…
finalement…on accuse les corbeaux de faire des lettres anonymes…mais je m’aperçois qu’ils sont plus directs que…les humains…Non?…oui!…
L’attrait pour le chocolat se perd de nos jours…
Attention, Armengol, on ne rigole pas au pays de la magie…
Comme je viens de le dire à Armengol…
Quant à vous…vous allez en voir de toute les couleurs!!!!…(ça ne vous changera guère!!!!….) on ne plaisante pas avec Hécate…vous l’avez compris…un peu …pourtant…vous allez voir ….ah! ah!…
Vos menaces ne font pas peur à un crâne mort qui ne se souvient même plus de la couleur de sa première culotte.
Même pas mal…
Marcel à l’arrêt devant une porte rue Larrey par Denis Bellon
Je vais me coucher, j’ai le gertrudomètre à zéro,
il fallait lire Denise et non Denis pour le beau Duchamp à écharpe;
pardon Madame
Thalassa ! Thalassa ! C’est au cul de l’endive que se trouve l’amer.
Circée est comme bien des choses de la Modernité,
elle tansforme en petits cochons.