27 réflexions sur « Interlude: Les promenades de Gertrude. »

  1. De toute évidence, GERTRUDE ROSE est un peu « Ecorchevache », ou  « écorcheboeuf « , la pente est raide à la Pinterie, c’est l’Ecorcheveau,dérivé des noms cités, capitaine Cher à mon coeur qui naviguez en eau bien douce…comme c’est singulier?…

  2. par  Larçay, les garnements bien audacieux s’égarèrent sous le côteau et se perdirent bel et bien dans le labyrinthe des grottes qui s’enfonçaient si profondément que certains furent retrouvés transis et presques morts…Mais rien n’y fit ,des années durant on s’aventura dans ces boyaux inextricables; grillagés par sécurité, les grillages furent encore forcés…Ils hantaient les peurs enfantines de merveilleuses terreurs…

  3. dont vous êtes aussi …et très expérimentée…
    Avec moi l’expérience sera dans vos annales…je suis  un sujet presque idéal pour vos expériences!

  4. c’est ça ! oui !!!!Vous ne croyez pas si bien dire!!!
    J’ai en marchant dégainé un stylo mignon et j’ai jeté ma pensée piquée à vif par vos doux sussurements sur un coin de carnet dont vous risquez d’avoir quelque écho si je ne me tempère( j’ai mes impulsions!  il reste un peu de palpitation,car vous ne m’avez pas encore saignée à blanc)…il vous donc de l’espoir de vous frottez vos jolies mains de satisfaction expérimentale!!!!

  5. vous redoutez mes foudres???
    L’expérimentaliste n’ a pas à trembler, ce n’est que virtuel!!!!!
    votre vie est préservée!!!!!
    ALORS?????????????????????

  6. Savez -vous de quelles larmes fût grossie cette rivière?…De combien de suicides avortés elle fut alimentée?…Savez quelles souffrances furent attachées ici?…
    Une somnanbule éveillée trop vite,quatre ans, (c’est précoce pour souffrir)dansait sur la charpente d’un pavillon de « folie » !…( une folie qui devait être le pavillon de la grande demeure et qui jamais ne fût..)
    Seule, avec le sang des cailloux de silex dans un champ où gisait un corbeau mort.
    Elle a caressé son premier cadavre,son premier oiseau,un corbeau.Le ciel était plein d’orage…Des chiens aboyaient au loin par intermittence…
    Dans un cabanon,un moïse,un berceau d’osier pour une poupée était investi pr des souris dévoreuses…elles avaient fait leur nid dans le jouet…
    Car ,tout fut ôté ou presque à l’enfant que je fus et, particulièrement l’enfance…
    Couronnée de liseron,petite fiançée de la douleur…
    Les solliloques incantatoires naissent sur les lèvres muettes,car bayonnées par le supplice du silence.
    Remontez un peu la rivière me disait Gertrude Noire…Je le fais,ô perfide!Et je soumets à votre froide expérience le feu qui me détruisait de fond en comble!
    Je suis désormais  une Ombre pour toujours sur les ruines de ce que je voulais être…
    Noyée  dansvos coquillages ,vous faites la faraude !Qui gagne, dites -moi, de la glace ou du feu?…La glace gèle le coeur.Le feu fait fondre la glace.
    Un enjeu est ici : qui connait la résistance des frontières virtuelles???
    Le monde virtuel est l’Alchimie des temps modernes.
    Quel or cherchez-vous?…Et quand vous l’aurez  trouvé qu’en ferez-vous?
    Une pièce de collection dans votre musée? Trophée?…Comme on enfermait autrefois sous un globe de verre la tête d’une femme aimée, sur un coussinet de velours pourpre…A quoi est-ce utile, sinon à la complaisance d’une victoire qui s’annule dans le fait d’ être atteinte…
    Une vie  :un printemps,un été,un automne, l’hiver viendra vite !…
    Je jette en pâture ,à votre expérience,un tiers de celle d’Hécate !…la plus fragile, la plus innaccessible….
    Vous , dans ces coquillages et moi où je ne suis plus…nous ne nous rencontrerons jamais!…Vous pouvez être rassurée, car nous sommes aussi mortes l’une que l’autre!!!
    Et nous agitons nos fallacieux lambeaux de ce qui fût…Pourquoi saigner d’une chair inerte,exangue et décomposée?…Saigner encore ? Pourquoi?…Un mystère que je vous laisse élucider !

  7. Malgré mon ton badin, je suis émue par vos commentaires; croyez-moi, aucune stratégie de ma part, surtout pas l’intention perverse d’ouvrir une porte douloureuse dans votre mémoire…
    Il se trouve que je me rends fréquemment dans cette région, et que ce jour-là en milieu d’après-midi après l’orage, j’ai été saisie par la beauté de ce miroir d’eau étale.
    Mais que penseriez-vous si je vous disais que j’ai publié ces images en l’attente de ma prochaine réalisation qui sera  » Le Gertrudomètre de la Porte ouverte »?……
    C’était un champ magnétique…

  8. J’ai cédé à l’attraction magnétique, et, je suis bien compensée de ces souvenirs de les savoir partagés avec vous…Je n’ai rien oublié de ces ciels,de ces moments,et, j’aimrais aussi y retouner, rechercher daus ce paysage bien changé sur les hauts du côté du Placier, entre le château de l’Ormeau et la ferme disparue où un troupeau de chèvres avec son bouc en tête fit bien détaler celle que j’étais la poursuivant sans répit sous les yeux amusés de la petite gardeuse du troupeau!…
    Peu loin pourtant, je n’ai plus l’occasion d’ y rôder. Le pavillon dans le style des années folles, n’est plus…Le terrain ,très vaste se trouva acheté par un russe ,qui, cela ne s’invente pas,devint fou…Tout resta des années à l’abandon, et, adolescente j’allais rôder à cet « héritage », envolé aussi  ,que j’avais  vu se construire par mon père alors très malade,et qui le vendit…pour presque rien !…Le nouveau propriétaire ne décèda que bien longtemps après des années d’enfermement. Et ,le nouvel acheteur fit abattre le délicieux pavillon qu’un soir de Noël mon père avait dessiné de ses mains avant de le bâtir…L’histoire est vraie…Et c’est la mienne et un peu la vôtre puisque je vous la livre amicalement.

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