Après cinq ans et dix mois
de projections virtuelles
Gertrude n’est encore
que la mise en abyme
des différents états
de son étagère
et de mes états
j’erre
JC, octobre 2013,
Instant d’étagère,
huile sur papier kraft, 60 x 66 cm
d’après une photographie de l’étagère prise en janvier 2008.
Installation sur étagère.
le Dimanche est toujours Peinture
Gertrude, en l’état, gère l’étagère.
Je sais que c’est vain, mais je suis curieuse de savoir jusqu’où ira le plein.
Je gère, je gère.
Quand à vous méfiez-vous de ce verbe.
Combien d’heures pour reproduire cette étagère ô combien devenue emblématique !!!???
Gertrude a l’éternité mais la crâneuse met de plus en plus de temps à réaliser ses projets…
Peaufiner l’os….pas un mince programme !
Plus on peaufine, plus l’os s’amincit.
J’aime le papier kraft, si fragile et si perméable (donc imperméable aux réalités) à la peinture en apparence, mais résistant et persistant à la mémoire (qui y fait tâche d’huile), en vérité.
L’os est fragile comme une perle…
Bon voilà le recto peint à l’endroit de l’étagère en trompe non-oeil gertrudien : du plein à la place du vain !
C’est un peu de la peau de l’os qui se dépose sur le kraft comme sur une toile huilée imperméable aux intempéries.