Planquée dans les fleurs,
Gertrude croise les os
pour le retour du printemps.
Cela fait cinq ans et cinq mois
que Gertrude
rythme les saisons de fil blanc
et de pétales fânés.
JC, avril 2013, Pique-Gertrude n°7 ,
canevas, fil, satin, rembourrage synthétique,
3 x 7 x 7 cm.
Gertrude pense en pensées,
Gertrude noire se prend pour une rose.
mais z’où donc est passé le crâne ?
la tête sous l’oreiller ?
c’est toujours mieux que la tête dans le cul !
φιλικά
Mais vous ne la voyez pas, planquée dans les fleurs?
Il ne lui manque plus que les crysanthèmes!
ah?! le crâne fleuri ?
ce délicieus parfum, c’était donc cela!
il est vrai que ce n’était pas une odeur glutéale…
Quand la prairie est un coussin !…
C’est quand-même mieux que de bouffer les pissenlits par la racine !
Oula! voici l’os à nouveau engluée sur une pente un peu gluante.
On s’y repOSerait bien un peu….
Faut mieux la marguerite par le pétale!
Il ne fait pas bon avoir le rhume des foins en étant botaniste…
Heureusement que Gertrude, elle, a perdu toute possibilité histaminique.
Rose, c’est la Vie !
Marguerite, c’est le Printemps !
Quel bouquet pour Gertrude !
Je m’étais endormie, la tête sur le coussin et n’avais point remarqué l’os au milieu des fleurs, sans doute à cause d’un mauvais rhume des foins !
Qui s’y frotte y éternue ! Les fleurs se vengent : un vrai scénario de polar botanique …