En ce joli mois de mai
l’Os se fait doux comme la
nacre
et léger comme un pétale de
printemps
Cela fait
quatre ans et quatre mois
que Gertrude
se croit éphémère mais reste
vivace
Mon quatrième est pour *
JC, Pique-Gertrude N°4, (collection particulière) canevas, fil, satin, rembourrage synthétique, 3 x 9 x 9 cm
* Celle
qui bien cachée à l’ombre des Marguerites
observe le ressac
du vague à l’âme au fond des crânes
écoute le bruit de l’Os séant
dans les coquillages
en croquant des radis
Mais peu importe la fane si le fond y est
peu importe l’os si le mystère reste entier
La Rose
parcourt toujours les mêmes récifs
et la Noire
s’envole
Bien beau bouquet …Bien bel hommage…
Enfant ,j’avais un bouquet fait de pétales de nacre …de vrais coquillages ovalisés…
Il est possible que les délicats pétales demarguerites rivalisent avec l’éclat de la nacre…
Et maintenant dans la collection de votre beau cabinet de curiosités légumineuses, vous aurez un petit coup ceint au format de quelques précieux et fragile radis. 🙂
Gertrude vous a apporté un coussinet car les marguerites, c’est périssâââble…
Le radis, chinois de surcroit, c’est d’un snob pour mettre ma dentition crânique en valeur!
C’est du coup, un coup sine qua non!
Mais pourquoi n’y at-il pas une maguerite sur le coussinnet?
C’est une bonne question, mais peut-être un peu directe.
…glissée dans le coquillage brodé …( plus indirecte )
Alors il faudra un format paquerette.
la pâquerette n’est -elle point un peu une margueritre miniature ?
et celle qui signe Marguerite …doit être une marguerite excetionnelle …! 🙂
Allez, on ne va pas mégoter sur la taille.
Bon, il va falloir que j’arrête pour préserver la côte du coup saint, à moins que ce ne soit la côtelette coussinette.
🙂
Vous dites cela Marguerite pour me contrarier !
Le nonosse a les chevilles qui gonflent!
Ne seriez vous pas une magicienne un peu susceptible, parfois.
je ne suis qu’amusée chère Marguerite …
Vous oubliez qu’il y a aussi la marguerite des champs et la marguerite des villes; et la marguerite sauvage et la marguerite civilisée.
oh! tant de marguerites ….
Heureusement!
Une marguerite peut en cacher une autre!
Consolons nous en nous disant que ni les crânes ni les marguerites ne sont dotées de chevilles; laissons les gonflements aux entitées banales et aux pieds de nez et continuons notre petit bonhomme de chemin. Et honni soit qui mal y pense.
Je précise également que les magiciennes n’ont pas non plus besoin de leurs chevilles, ayant la capacité de voler sur des balais.
Et pourtant ,cela n’empêche pas les effets désastreux d’un mal affligeant …( cheville abîmée ô combien ) ….
Il faut absolument l’éviter en lévitant. 🙂
Sérieusement, je compatis et sais à quel point un tel problème peut vous gâcher la vie.
merci …là ,il est …hélas …accablant .Et me laisse dans l’interrogation .Je voudrais n’être qu’os ….à ces heures …qui…
Bonjour Gertrude, bravo pour ce que tu fais qui me touche indirectement, ayant une thématique commune sur des materiaux differents ! A bientôt.
Mais que fait le Grand Mage?????
Merci, Éric, de votre visite; je m’en vais de ce pas découvrir vos réalisations crâniques.
Vous êtes toute pardonnée, surtout que pendant ce temps là votre Capitaine était en train de se gondoler avec ses trois vies et son rafiot qui prend l’os! Heureusement que Gertrude flotte toute seule dans la mer webique!
J’ai toujours un joli coliier à pétales de nacre. Lorsque j’ouvrirai mon bazar, « fleurs, fruits, légumes, coques, conques, et socques », je vous le montrerai. Pour l’heure, je déguste les paroles de Gertrude en croquant un radis chinois rose vif, à réserver aux Gertrudes roses qui n’ont pas froid aux yeux!
Un radis chinois ,ciel !!!!!!!!!!!Une éternité que je n’ai pas croqué un radis …Marguerite est une tentatrice …:)
Bien sûr: la pâquerette est une petite marguerite très commune des prairies et gazons. Désormais il faudra aussi compter avec la variété, beaucoup plus rare et raffinée, des coussinets si doux de Gertrude.
Pfutt! Essessionnelle, môa non ! No-nos-btant, très sensible aux variations colorées de Gertrude de ses coups saints nacrés.
Pas du tout. Je suis confuse à l’idée de vous contrarier Hécate mais comprenez que dans mon rôle de pâquerette majuscule ou de marguerite minuscule, vouées l’une comme l’autre à la tonte industrielle, je ne peux que prétendre à un extrème modestie.
Pour éviter le gonflement les chevilles – chez une margauerite c’est du plus vilain effet-, je crois qu’il est bon, de se cacher au fond des spires coquillères. La lumière traverse la nacre, on est au chaud, et on se laisse balloter au gré du vent et de l’eau posée sur un cou si nez : quelque chose de divinement régressif