Le Tas Tout. (Article non gertrudien*.)

 

*Voir les nouvelles règles du Je ICI.


Ni Avent ni après
t’as tout maintenant

Le Tatou se plie en vain quatre
et chaque part du Tas Tout
vit sa vie en vis-à-vis

JC, septembre à décembre 2024, Le Tas Tout, taille douce sur « tetrapack » impressions sur papier aquarelle,
dimensions: 105 X 150 cm, chaque élément: environ 25 x 25 cm.

 

 

Chut! Gertrude choit.

 

Bientôt dix-sept ans
que vous attendez
la chute.

JC, novembre 2024, taille douce sur chutes de zinc de toiture, impressions sur chutes de papier aquarelle, dimensions variables.

Cela fait exactement seize ans et onze mois que Gertrude est en ligne, ça tombe bien.

La Fountain du chant. (Article non Gertrudien).

 

Attention cet article n’est pas un article « gertrudien » (vous avez remarqué que nous ne sommes pas un trois du mois) mais un article sur une date prêtée par l’entreprise Gertrude (Pour voir les nouvelles règles du Je de ce blog cliquez ICI.), une mise à disposition de l’espace de ce blog aux potacheries (entre autres) réalisées dans le cadre de l’expérience que je mène depuis plus de deux ans avec la Professeure H.
Si vous souhaitez en savoir plus sur cette « Battle d’arts plastiques » cliquez ICI.

Le sujet était: « Je chanterai, je chanterai toujours. », inscription ready made (2) (je me devais donc de prendre en compte cette donnée) au dos d’une image pieuse que la Professeure H. avait si bien sublimée lors de sa dernière réalisation.
Vous pensez bien que si votre Crâneuse se mettait à chanter et qui plus est « toujours » ce serait une catastrophe (à défaut d’une casse-ta-fiole), un déluge pluvieux, l’avènement de l’Ère de la grande Pissoire et un gigantesque dérèglement climatique à elle toute seule.
De la pissoire à la pissotière il n’y a qu’un pas (ou qu’un pipi): quoi de mieux en effet que d’évoquer le plus beau et le plus fameux des urinoirs (1) pour célébrer les états liquides et chanter sous la pluie quelques tubes planétaires de sirupeuses comédies musicales.
Ici « Roméo et Juliette » (il fallait bien que Juliette chantât) pour vous fondre d’amour et vous liquéfier d’émotion au son cristallin d’un petit moulin ready made in China, résonnant tel un chant céleste contre les parois d’émail sanitaire (ici moulé entièrement à la main).
1- Fountain, Marcel Duchamp, 1917, bande de cancres là!

En réponse à ce sujet inspirant/expirant et à l’adresse de la Professeure H. (et de tout un chacun), voici ci-dessous la réalisation plastique et le texte qui l’accompagne:

JC, novembre 2024, La Fountain du Chant, carton, pâte à modeler durcissante, mécanisme musical (air de la comédie musicale « Roméo et Juliette »), pièce de vingt centimes de Franc, acrylique, vernis,
L: 13cm, P: 13cm, H: 7cm.

 

LA FOUNTAIN DU CHANT*

Actionne la tourniquéquette et la musiquéquette fuira du petit moulin par le petit troulala(l’air) de Notre Dame Pipi, primesautière entre toutes les pissotières, caisse déraisonnable de la Fontaine très Vice dans laquelle tu jetteras ta pisse jaune car, à défaut des pipis qui chantent, un vain vaut mieux que deux veaux tu l’auras et tu le veau bien.

Juliette des Esprits frappeurs et son Rome et Os « monte-dans-les-aigus » chantent et chanteront toujours avec leurs beaux vains ce comédon musical égocentrique:

« Eh! Meeeeehhh! C’est voler le temps un jour de pluie!
Eh! Meeeeehhh! C’est rester vivant quand on est mort!
Eh! Meeeeehhh! C’est ce qu’il a de plus bôôôh!
Eh! Meeeeehhh! C’est monter si Os! … »

On vous épargne l’air du bal con…

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*Ce Raidi Mad fait main et artiste anal a bénéficié de l’aide sauciale du trou de c’est cul (sans aucun retour ni remboursement) et finassé à la soupe hop et rat (des champs) par collage d’un engin méga-nique rotatif extrême orientable et d’une vaine devise obsolète ayant perdu le cours de l’actualité.

L’air Mumutt se surdestine à la bonne adresse de Sein Marcel.

Ça coule de source**.

**Cette conclusion fait office de nouveau sujet.

 

2- La dernière réalisation de la Professeure H. et le sujet ready made.

La Foutain du Chant accompagnée de « lange du paradis » hygiénique chez la Professeur H. qui l’a reçue ce jour.

Gertrude la Nébuleuse.


JC, octobre 2024, Gertrude la Nébuleuse, gravure en taille douce sur zinc de toiture, impression en blanc sur papier noir, 30 x 40 cm.

Gertrude n’est pas une histoire.
Ce n’est pas un récit
qui se déroulerait
au fil du temps
dans une chronologie bien ordonnée
avec un début, des paragraphes, une fin.

Gertrude n’a ni passé, ni avenir,
elle est sans histoire,
juste notre histoire
face à son être inconnu.

Gertrude est une constellation,
vains corps célestes
qui brillent dans l’obscurité
de son mystère ,
configuration de signes
venus du vide
dont la lumière déjà morte
forme un dessin
qu’il nous plait de lire à dessein.


Cela fait exactement seize ans et dix mois que Gertrude est le treizième signe des Toiles.

 

Gertrude la distinguée.


Que ce soit en détail
ou
dans sa globalité
qu’est-ce qui distingue Gertrude
d’une tête de mort?
Serait-ce
un léger décalage?

JC, septembre 2024, Les signes distinctifs de Gertrude,
taille douce sur treize plaques de zinc de toiture, impression sur papier aquarelle.
24 x 29 cm.

Cela fait seize ans et neuf mois
que Gertrude se distingue sur la Toile.

Gertrude à bas bruit dans sa cale basse.



Si petite
perdue dans l’espace courbe et patatoïde
de sa blogosphère*
creuse et sans cervelle
repliée sur les murmures
de ses vacuités intérieures
berçant les sonorités diffuses
de ses contenus improbables
Gertrude…

Écoutez bien
ce n’est pas grand-chose
mais ça fait du bruit
dans le coin de votre crâne

* comme d’habitude vous y verrez ce qui vous plaira.

JC, aout 2024, Gertrude à bas bruit, acrylique sur calebasse, Hauteur: 51 cm, Diamètre: environ 12 cm.

 

Enregistrement audio du ressac de la cale basse gertrudienne en renversement continu.

Cela fait seize ans et huit mois
que Le Capitaine trimbale Gertrude
dans la cale basse de son rafiot

Les règles du Je Oslimpide et des G d’os.


JC, juillet 2024, gribouillage en taille douce sur alliage de zinc pour toiture, impression sur papier dessin. 9 x 16 cm.

Chers interlocuteurs,
vous pensez déjà que Gertrude est du grand n’importe quoi, ce à quoi j’adhère sans partage, mais il ne vous a sûrement pas échappé que, depuis plus de deux ans, ce blog, outre son obsolescence bien avancée, a perdu toute cohérence, que le rafiot à la dérive a égaré sa boussole, que l’aiguille aimante délaisse ses pôles chéris J et G , cap que le Capitaine vous avait pourtant toujours promis dans l’abordage des inépuisables terra incognita du crâne, au profit de bestioles empaillées dont vous n’avez que faire ou de potacheries de l’entre-soi auxquelles vous ne comprenez goutte.
Bref, il est grand temps pour la Crâneuse qui, il y a seize ans et sept mois, a créé ce blog dans le seul but de célébrer Gertrude son crâne préféré, de recadrer tout ça pour recentrer son attention sur son OSjectif subjectif, de mettre de l’ordre dans ce cas-Os en posant des règles précises de publication.
Ainsi à partir d’aujourd’hui les trois du mois, dont je vous rappelle l’importance dans la scansion temporelle de cette aventure commencée le trois janvier 2008, seront Gertrude et uniquement Gertrude.
Et libre aux fantaisies tatouesques, aux délires de profs en plastique et à toutes les élucubrations non gertrudiennes que j’ai pourtant très envie de vous faire partager, de s’épancher sur d’autres dates généreusement prêtées par l’entreprise crâneuse.
Chaque publication dans sa singularité sera bien identifiée et balisée avec la plus grande clarté pour vous guider au mieux et vous permettre une compréhension optimale, que vous soyez un ami historique de Gertrude, un nouvel interlocuteur ou un simple visiteur.
Au plaisir de vous voir trainer en ces lieux, d’y écrire vos commentaires les plus intelligents et les plus idiots ou simplement de passer sans y toucher.

JC, juillet 2024, gribouillages en taille douce sur alliage de zinc pour toiture, impressions sur papier aquarelle.
Chaque élément: environ 5 x 17 cm.

Cela fait seize ans et sept mois
que Gertrude
organise son chaos sur la Toile.

La vieille plaque et ses « vain » impressions.

Pour clore cette année Oscolaire
la Crâneuse graveuse
vous offre en vain impressions
l’expression de la patience
d’un zinc quadragénaire.

JC, Manière noire et aquatinte sur plaque de zinc, épreuve N°20 sur papier aquarelle, 24 x 30 cm.

La plaque de zinc date de mes études à l’École des Beaux-Arts. Témoin du peu d’intérêt que je portais alors à la technique de la gravure, elle est restée inutilisée pendant quarante-cinq ans, trainant au fond des cartons de mes multiples changements de lieu. Elle porte les stigmates de ma négligence, sa surface ayant perdu planéité et éclat au contact de matériaux et médiums divers.

En septembre 2023, j’intégrai un peu par hasard un atelier de gravure, technique qui jusque là m’attirait peu tant je la jugeais rigide et étroite. (Un apriori probablement forgé lors de mes études aux Beaux-Arts après une très brève participation au cours de gravure dont je m’empressai de fuir l’enseignant.)

Ce fut une révélation et la mise à bas de mes idées reçues. Et quoi de mieux pour acter cette découverte que d’exhumer cette vieille plaque qui attendait patiemment que je m’y intéresse; de négligée je ne l’avais pourtant jamais oubliée.

Je bichonnai sa face meurtrie, en nettoyait l’oxyde pour en retrouver le poli, « berçait » longuement la plaque d’un geste répétitif du poignet pour y créer une trame éprouvant ainsi par la technique de la « manière noire » la résistance du matériau et l’humilité qu’il m’imposait.
Je décidai de saturer peu à peu la surface de motifs, crânes d’animaux et coquillages, les faisant apparaitre par polissage, passant du rugueux au lisse, du noir de l’encre retenu dans le relief produit par le berceau au blanc du vide créé par le brunissoir.

Je pris le parti d’en accepter toutes les épreuves, l’incertitude des encrages et des impressions, l’imperfection et l’accident.
Cette plaque de zinc quadragénaire, gardée si longtemps à l’abri des regards, révèle maintenant sa part d’ombre et de lumière. 

Ce fut le travail d’une année, je m’arrêtai à vingt.


Cela fait exactement
seize ans et six mois
que Gertrude vous sert
un petit verre de vain
sur le zinc.

La Montrelacontre ou Gertrudomètre n° 25.

Cette fois le sujet(1) était: « Contre la montre.». Émanant d’une prestigieuse université c’était sérieux…
Mais pouvait-on imaginer que Gertrude, cette tête de lard dénuée de mort alité et de jambes allait courir?
Elle qui navigue contre vain et marée sur ces Os séants improbables (2), maitresse du contre-temps, ne pouvait prendre que le contre-pied de cette contre-façon universitaire.
Mieux encore, elle se devait d’en faire une manifestation echo-logique et scientifique, un véritable compteur du Contre, bref un Gertrudomètre.

1- Sujet donné à la Crâneuse par la Professeure H. dans le cadre de «La Battle d’arts plastiques » génératrice de potacheries gertrudiennes.
Si vous ne comprenez rien aux poussées d’acné de votre Os préféré et de son acolyte La Professeure H. rendez-vous sur l’article consacré: cliquez ici.

2- Os séant sur lequel Gertrude navigue depuis plus de seize ans à perte de vue, sans boussole ni sextant au gré de vagues considérations et au fil duquel elle a perdu dans les bas-fonds des raies os socios la plupart de ses moussaillons à part sa sœur pirate Anne Hecdoth et Sébastien le Forban.

JC, avril-mai 2024, La Montrelacontre ou Gertrudomètre N°25, bouteille en plastique d’eau minérale du groupe Nestlé, carton plume, gravure eau-forte et crayon feutre sur papier, mécanisme et éléments d’horloge récupérés sur une ancienne réalisation (La machine à broyer du rien), pâte durcissante, plâtre, vernis à ongle et divers matériaux. Dimensions variables.


La Montrelacontre ou Gertrudomètre N°25, détails.

Les documents accompagnant la réalisations et comprenant le nouveau sujet
envoyés à la Professeure H.

La Montrelacontre ou Gertrudomètre N°25:
Gertrude faisant un petit coucou dans l’environnement de la Professeure H.

Cela fait exactement seize ans et cinq mois que Gertrude est
contre tout.

 

Interlude: La plaque rayée.

En attendant la prochaine potacherie
La Crâneuse vous rejoue
une plaque rayée
pour encore et toujours
vous chanter l’Os
et la légèreté du grave

JC, avril 2024, Gravure eau-forte en deux étapes, tirages sur papier aquarelle. Chaque élément: 10 x 15 cm.

Cela fait seize ans et quatre mois
que Gertrude jette l’encre
en attendant que ça morde