Cet oiseau noir dans ma tête
Ne se laisse pas apprivoiser
Il est comme un nuage qui se défile
et qu’on n’attrape jamais
comme la fumée entre les doigts
et la brume sur les yeux
Cet oiseau noir dans ma tête
Ne se laisse pas apprivoiser
Il est comme un nuage qui se défile
et qu’on n’attrape jamais
comme la fumée entre les doigts
et la brume sur les yeux
Ô poulpe, au regard de soie! Toi, dont l’âme est inséparable de la mienne; toi, le plus beau des habitants du globe terrestre, et qui commandes à un sérail de quatre cents ventouses; toi, en qui siègent noblement, comme dans leur résidence naturelle, par un commun accord, d’un lien indestructible, la douce vertu communicative et les grâces divines, pourquoi n’es-tu pas avec moi, ton ventre de mercure contre ma poitrine d’aluminium, assis tous les deux sur quelque rocher du rivage, pour contempler ce spectacle que j’adore!
J’ai vraiment tout fait
Pour rester seule et libre.
J’ai fui mes amants,
J’ai coupé les mains qui s’accrochaient aux jupes,
J’ai injurié les tendresses classiques,
Les sentiments vulgaires,
Le bonheur appliqué.
Je voulais l’amour fou, les vertiges.
Je ne les ai pas eus.
Et je suis restée seule
Comme le premier saurien sortant de l’eau.
Je ne regrette pas les inutilités laissées derrière moi;
L’absurde nostalgie du bonheur.