Juliette Charpentier, 1982.
J’ai vu se ranger, sous les drapeaux de la mort, celui qui fut beau ; celui qui, après sa vie n’a pas enlaidi ; l’homme, la femme, le mendiant, les fils des rois ; les illusions de la jeunesse, les squelettes des vieillards ; le génie, la folie ; la paresse, son contraire ; celui qui fut faux, celui qui fut vrai ; le masque de l’orgueilleux, la modestie de l’humble ; le vice couronné de fleurs et l’innocence trahie.
Isidore Ducasse, Comte de Lautréamont,
Les Chants de Maldoror, Chant premier.