Patience…


Pour vous faire

PATIENTER
jusqu’à ses prochaines et louches expériences,
Le Capitaine vous exhume une
PATIENCE
Quand vous aurez aligné toutes les cartes
vous pourrez toujours aller voir chez mon amie

Hécate
si j’y suis

Performance parue le 26/09/08

Je suis fatiguée de cette patience inachevée….Sème-moi entre les fusillés . Je naîtrai de l’oeil du capitaine…Embrasse mon ventre,pierre des sacrifices.Dans mon nombril le tourbillon s’apaise: je suis le centre fixe qui anime la danse. Flambe ,tombe en moi: je suis la fosse de chaux -vive qui guérit les os de leur chagrin. Meurs sur mes lèvres. Nais dans mes yeux. De mon corps sourdent les images: bois dans ces eaux et rappelle-toi ce que tu as oublié en naissant. Je suis la blessure qui ne cicatrise pas, la petite pierre solaire: si tu me frôles, le monde s’incendira…
Je t’attends de ce côté du temps où la lumière inaugure un règne heureux: le pacte des jumeaux ennemis…Là, tu fendras mon corps en deux pour épeler les lettres de ton destin.
Octavio PAZ
Offert par Hécate

55 réflexions sur « Patience… »

  1. Bravo chère!…ce château est d’un ensorcelement terrifiant!…je me sens comme ce jeu de cartes,battues et caressées par vos belles mains d’envoûteuse…ma dépendance est totalement névrosée à vos élégantes mitaines diaboliquement rouges sang séché par le crime de mes insomnies…Et vous avez sorti le « grad jeu », la musique ,et la mise en scène est sublimement amenée!
    Quel brio,comment résister?…à cette manipulation ouvertement agencée…c’est mon execution ce soir???…ou un hommage …grandiose?…je vais m’évanouir( en fumée…)VOTRE HECATE

  2. Là….c’est….ah!….Gertrude…Vous me surprendrez TOUJOURS!!!!!!
                                                                                    votre Hékate

  3. Saviez-vous qu’une autre que moi,porte le nom d’Hécate, hasard?..je ne sais?…j’ai demandé, j’attends la réponse…J’espère qu’on aura la courtoisie de me me faire une visite.
    C’est magnifique,ce jeu! Et, vraiment quels gestes sont les vôtres!!!J’admire,sicèrement .
                                                                           votre H

  4. Une autre Hécate???? Impossible… Il vous faut déposer des copyright.. Vous êtes UNIQUE!

    Par contre Gertrude, on ne compte plus celles qui…. bref, la bienséance veut que j’arrête là.

  5. Eh!oui…que voulez-vous!…Pour Gertrude,j’avais bien vu…mais à savoir…les motivations?
    Aujourd’hui ,on est venu me demander une autorisation de mention de mon blog.La démarche est très correcte.
    Probablement que les fidels sauront ne point se tromper de porte…Les contrefaçons sont dans l’air du temps!…Je ne veux point accuser,laissons le temps,qui sait…Hécate…étant triple,qui sait ce qui m’attends!

  6. J’aime bien Gertroude
    Ce serait pas mal pour Gertrude,  sainte crâne, pleine de trous, crâne femme entre toutes les femmes…

    Fallait pas me provoquer Tchekhov…

    Et ces cerises, c’est pour quand?
    Que diriez-vous d’un petit échange avec une petite relique?

  7. Point…dans la cerisaie non plus?….où est-elle bien passée?…( et moi qui boîte…de mon pied le plus beau… »-Clair soit le havre de ton âme!
                                                   Nul esprit plus cher que le tien
                                                    Ne jaillit de son mortel frein
                                                     Dans les orbes saints pour briller.

                                                      Ci-bas tu  ne fus  que divine 
                                                      Comme sera toujours ton âme;
                                                      Que notre chagrin ne se plaigne,
                                                       Lorsqu’il sait ton Dieu avec toi. »( BYRON) 

  8. Moi qui fréquente un petit resto espagnol sympathique dans le 18ème, je vais regarder les légumes d’un autre oeil; je vais donc me cantonner à mon plat préféré: les calamars à l’encre; au moins, on n’y voit pas grand chose.

  9. Patience Capitaine, patience ! Comme le capitaine ‘polydactylus quadrifilis’, d’eau douce, d’eau de mer, faite votre profit. Et d’île faites votre Elle. Patience, Capitaine, patience. Finalement tout menu est à la carte !

  10. Serais-je devenue bête, ou l’ais-je toujours été car là j’ai beau retourné le piston de mon crâne dans tous les sens je ne saisis toujours pas la référence..
    Peut-être sauriez vous rallumer mes bougies et réparer ma courroie d’alternateur (le truc qui pétait régulièrement sur ma Deuche regrettée)…

  11. Quelle patience que je ne possède pas !
    Promis, j’irai voir chez votre amie si vous y êtes, dans la journée si les gloutonneries temporelles me le permettent.

    Je voulais vous souffler une surprise à venir pour Gertrude, Chère Capitaine.
    Je l’attends (la surprise) avec une Impatience tyrannisante.
    Après avoir navigué longuement intergalactiquement, elle doit à présent traverser l’atlantique pour venir sonner à ma porte, pour ensuite se présenter à vous.
    Ne pensez à rien… Surtout.  je ne peux-veux vous en dire plus pour l’instant.

    Patience.

    Bien bien à vous.

  12. Mourir, passer, trépasser, succomber, agoniser et râler sont mes activités préférées, cher Plaiethore..

    Mais je crève à l’idée de ce que vous préparez avec votre sirop d’érable..

  13. Pour ce qui est du monopole des patronymes,
    Il y a quelques décennies, alors que j’étais au Jardin d’Enfants sur l’Isthme de Courlande,
    J’ai connu une Gertroude qui, elle faisait dans le château,
    mais dans le château de sable. Il faut dire qu’avant ce coin faisait partie de la Prusse Orientale, ceci expliquant la nuance phonétique entre « trude » et « troude ». A l’époque nous n’avions pas l’esprit mal tourné pour faire dans le jeu de mots facile et paillard.
    Sur ce souvenir sableux, je vous laisse, je vais ramasser des cerises dans ma cerisaie…Anton

  14. moi il y a des jours où je suis hypermétrope ainsi il m’arrive de confondre mes doigts avec des calamars. Ainsi je me dis :  » Ces bestioles arrivent à faire des phrases complexes en tapant sur un clavier d’ordinateur, incroyable ! » En fait je les préfère au citron avec une sauce catalane

  15. Ma cuisine est légère ce soir,
    Excusez moi pour mes chinoiseries à la sauce catalane
    Mais on ne sait trop que la limite entre le « à la Bézu » et le « à la Allais »
    est plus fine que certains de nos propos.

    ma vervène et au lit, j’ai « Les Confessions » d’Augustin d’Hippone à finir moi !

  16. Rien, cette écume, vierge vers
    À ne désigner que la coupe;
    Telle loin se noie une troupe
    De sirènes mainte à l’envers.
     
    Nous naviguons, ô mes divers
    Amis, moi déjà sur la poupe
    Vous l’avant fastueux qui coupe
    Le flot de foudres et d’hivers;
     
    Une ivresse belle m’engage
    Sans craindre même son tangage
    De porter debout ce salut
     
    Solitude, récif, étoile
    À n’importe ce qui valut
    Le blanc souci de notre toile.

     Stéphane Mallarmé
  17. Excusez moi mais toutes les fois où je lis du Mallarmé,
    cela me donne envie de reprendre mon lexique de Mécanique-Autos
    pour les 11 / 14 ans et pour cause j’en était à la page 116 soit à « Soupape »

  18. J’ai une hypothèse Armengol: vous étiez entre 11 et 14 ans dans un établissement scolaire qui s’apellait S Mallarmé (il y en a plein) et qui enseignait la mécanique…..?

  19. Oui ! Pas loin. Car comme je nai rien dans le crâne, il m’arrive de le remplir avec ce qui y passe quand même dedans par moments. J’étais en CAP mais à Saint Joseph et pas en CAP Charpenterie comme le nom pourrait le laisser penser. En fait on y laissait pas penser à Saint Joseph donc nous avions vite le crâne vide. CQFD

  20. J’aime bien Mallarmé. Rien que  » le coup du dé » c’est une formule incroyable. En lisant une biographie de Verlaine (Celle de Bonnecarrère) j’ai de plus découvert qu’il avait été l’un des derniers à lui verser des aides financières alors que tout le monde laissait le grand P.V. pour un pédérasto-alcoolo-clodo-rimailleur. Pour le reste les soupapes étaient un petit bol d’air pour nos crânes.

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