En ce trois avril de mille vains
j’aurais pu encore une fois
tourner autour d’un Os vide
et inventer quelques jeux de maux laids
aux confins de tous les confinements
et des interprétations des Je confinés
J’ai préféré faire le tour de mes aîtres
et dessiner
Dessiner
c’est juste se concentrer
sur un simple dessein
sans que cela soit le Destin
Cela fait douze ans et trois mois
que Gertrude assure
la continuité Osmagogique
de la distanciation Osciale :
Restez chez vous!
Confinez-vous
dans la contemplation de l’os
Perdez-vous
dans son univers virtuel labyrinthique.
Dessins autour de mes êtres et des petits rien de mon jardin. Crayon, fusain, aquarelle
De ne plus pouvoir s’embras(s)er,
Les feuilles de vOS grimpants rOSiers,
En lèvres voluptueuses,
Se métamorphOSent … heureuses.
La Nature reprend ses droits, et j’aurais beau la croquer…
Vos jolies fleurs de pissenlit m’en rappellent trop les racines.
Confiné, je reste.
Dans l’Os tout est métonymie, vous le savez bien, cher Luc.
Oh, jolie fleur de pissenlit ! en tout savoir viral, laroussien, disséminant tes graciles graines, au gré des souffles, par delà tout confin ! Merci J/G de ces heureuses délicatesses.
Merci à vous, Vincent. Rien de tel qu’un bon confinement pour susciter de belles échappées.
Au pis s’enlisent
le bouton de rose
à l’eau teintée
et sa feuille charbonnée
tandis que l’os pose
qu’on se le dise…
Bien confinée dans un écrin de verre posé sur le plan crémeux quadrillé de taches de soleil entrant par la fenêtre hors-champ la fidèle Gertrude plus belle que jamais brave l’ennui comme le philosophe méditant sur la vanité…
Que rajouter chère Anne? juste merci.
C’était un cas d’os de non anniversaire que je tenais à vous offrir le jour de mon anniversaire.
Ces pissenlits sont mortels !