03/03/2010: Contempler Gertrude pendant 3 minutes


De la subjectivité temporelle

comme procédé de recherche

de l’objet d’une perte de temps

Dites


03/03

et

  contemplez Gertrude pendant
 
trois minutes:

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Aujourd’hui, trois mars deux mille dix,
cela fait exactement deux ans et deux mois
que Gertrude est en ligne.

Je n’ai pas vu le temps passer…

N’oubliez pas que
Gertrude Rose et Gertrude Noire
comptent aussi

42 réflexions sur « 03/03/2010: Contempler Gertrude pendant 3 minutes »

  1. Le temps nous perd lorsque c’est lui qui se joue de notre temps.
    Le temps se gagne lorsque c’est nous qui nous jouons de lui, ou jouons avec lui.
    Faire le constat de ce jeu consenti ici même est le contraire de l’ennui.
    Au diable alors la subjectivité, lorsque la lucidité que l’on porte sur le décompte du temps est un choix délibéré ! 🙂

  2. Trois minutes de lecture d’un texte défilant, avec scrutation intense entre les lignes de l’image Osseuse de fond.
    Puis, pause de l’image pour une totale contemplation de Gertrude… durant trois autres minutes.

    Pas de subjectivité qui tienne Bel Os ! Mon amour se moque de cela.

  3. On ne compte pas quand on aime !!!!!!!!!!!!!!!!!
                  Gertrude m’a fait perdre toute notion du temps ,avec elle il s’envole !!!!
                                                                                                            votre Hécate z’ailée …

  4. Toujours se dire : « Un jour, à un moment, ça s’arrête ». Le tout est de tenir tout ce temps-là. Anne Hecdoth a tenu. Après le texte dépilatoire de pile en aiguille où, grâce à sa vue flottante entre deux O, dérivante entre deux orbites béants, abandonnée, vagabondante comme une imagination ailée bravant les aléas, sa pérégrination mentale flânant en rappel, elle a encore tenu bon, dans un silence religieux à peine parasité par la télé des voisins, le temps de compter jusqu’à 35. Était-ce 35 secondes ? Anne Hecdoth n’a pas la notion du temps. Le tout est de tenir car un jour, à un moment, ça s’arrête.

  5. Gertrude joue avec le temps
    Gertrude se joue du temps
    Gertrude est de tout temps ou de temps en temps
    Gertrude a l’éternité pour temps
    Gertrude a l’éternité pourtant

  6. Rendez vous compte, Gertrude a tenu bon pendant deux ans et deux mois pour vous rencontrer.
    Ces deux ans et deux mois sont des valeurs objectives qu’il est possible de condenser subjectivement en trois minutes, tant le temps est une notion dérisoire face au néant.

  7. Je dirais même plus : 3 minutes et 04 secondes.
    Car 3 minutes 00 ce n’est pas la même chose que 3 minutes 04, et ces 04 secondes font la différence, car durant ces 04 secondes le texte n’est plus et il nous reste 04 secondes pour contempler Gertrude, qui, je le vois bien, durant toutes ces 3 minutes et 04 secondes, s’amuse beaucoup à nous regarder elle-même aussi. Son rictus ne peut m’échapper.

  8. Vous savez pourquoi Gertrude vous a souri de toutes ses dents?
    Parce que vous êtes la seule, Tote, jusqu’à présent, a avoir su déguster ces fameuses 4 secondes crâniques.
    Je me demandais qui allait bien les remarquer en premier! 🙂

  9. Très important les quatre secondes; c’est le trouble dans nos certitudes, la démonstration du pouvoir de suggestion, le grain de sable dans la belle machine suisse, le ver dans le fruit, bref… vous m’avez comprise!

  10. Justement là, il n’y a pas une mais quatre secondes; c’est à dire un peu plus qu’une pulsation cardiaque, mais pas assez pour faire une véritable durée perceptible. Ce sont peut-être les quatre secondes contre les vingt grammes.

  11. Là, Marc, vous faites du zèle!
    Cela doit être l’effet des lunettes: les photons ne mettent pas tout à fait le même temps à traverser l’atmosphère.
    Mais je suis ravie de vous voir sur le pont de mon rafiot.
    Bienvenu à bord!

  12. Et maintenant c’est trop tard pour changer d’avis: moi j’vous le dis, c’est une colombe! NA!
    Quoiqu’une mouette crâneuse sur un cyberrafiot d’enfer, cela ne déparerait pas; c’est vrai que pour moi le symbole de la colombe… hum…

  13. Menfin!!!
    C’est quatre secondes de bonus, pas quatre secondes de moins.
    C’est comme les huitres: treize à la douzaine. (c’est le bain de pieds qui m’y fait penser)

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