Neuf de Mars: Hurler!

Un calme monumental recouvre tout, engloutit tout. Une trace subsiste, une. Seule, ineffaçable, on ne sait pas où d’abord. Mais quoi? ne le sait-on pas? Aucune trace, aucune, tout a été enseveli, Lol avec le tout.

 

Marguerite Duras,

Le ravissement de Lol V. Stein

 

HURLER

 

POUR RESTER

 

 

VIVANTE

 

HURLER
 

POUR MOURIR LIBRE

img_0058.jpg

Nous sommes le Neuf de Mars

et Gertrude est en Colère !

 

UNE COLÈRE NOIRE

UNE COLÈRE DÉCHIRANTE

UNE COLÈRE DE CHAIR

 

Mais elle se retient…

Oui, elle se retient..

Et son Hurlement

N’en sera que plus fort

N’en sera que plus terrible

Et de

Sa Liberté proclamée

Le seul miroir dans lequel elle

se regarde chaque matin

La seule eau dont elle se

désaltère

Le seul océan dans lequel elle

veut bien se noyer

 

Ne vous attendez pas

à ce qu’elle soit polie, policée,

docile, consensuelle, agréable,

sociable…

 

Non, Gertrude est Misanthrope

Gertrude est insolente

Gertrude se moque de tout

et

Elle se moquera jusqu’au bout…

 

 

Car…

Prochainement :

 

HOMMAGE À LUCIAN FREUD

 

 

En attendant vous pouvez toujours lire

La chair de Gertrude

 

39 réflexions sur « Neuf de Mars: Hurler! »

  1. Colère, hurlement, mourir, se retenir, liberté, miroir… Ces mots me troublent, mais à un point… C’est inimaginable…

    Vous vous souvenez Bel Os de ma Plaie ce que je vous avez écrit il y a peu, grosso merdo que j’étais en position très équilibriste, arrimé à une paroi d’une verticalité exemplaire, la pointe des pieds posés sur le rebord d’une mince corniche ?
    Et bien cette absurde acrobatie a donné lieu pour moi à l’écriture d’un texte, qui ne veut pas encore s’achever, qui finira pourtant par le faire et qui paraîtra seulement lorsque mon Silence m’aura lui aussi achevé.
    J’ose prétendre qu’à sa lecture, vous en aurez quelques frémissements sous les chairs.

    Vous me direz… Hein hein ?

    En attendant, je me suis plongé dans la chair de Gertrude et j’ai choppé tout une cargaison de sensations très physiques, très tactiles, très charnelles quoi !
    Approcher le travail du peintre, votre travail en l’occurence, de cette façon, est de la chair bénite.

    Je me prépare donc à ne pas en sortir – de la chair – avec l’hommage que vous préparez à Lucian Freud.

    Bien à Vousse.

  2. Oui, je vous dirai….
    Dans la mesure du possible de mes impuissances…
    Malgré l’éblouissement que me procurent toujours vos mots, ma Plaie si Chair, si proche…
    Mais je sais déjà… J’ai déjà rampé comme une damnée sous votre peau de maux en mots.
    Oui, je sais.

  3. Oui, je sais, vous savez.

    J’ai oublié de vous dire, je vais bientôt recevoir mon pam poum métro-n’homme (enchère remportée haut le clavier) !
    Je m’agenouille aux pieds de Sainte Gertrude qui a prié pour moi avec ferveur 🙂

    Le labeur me happe par la tignasse à présent…
    Belle journée à Vous.

    P.S. [je vous avAIS écrit] Maudite faute récurrente.

  4. La chair est un entrelac dans les entresols de ma Rouge Colère.
    Je couds ma machoire de votre fil 666
    Car ma Colère sera Chair
    Ma grossièreté putride
    Ma douceur morbide
    Mon Rire Noir

    Je vous attend, Ambuleuse, sur le Fil de mon Rasoir.

  5. Tout est dit déjà…

    ..(Et ,mes plus grandes colères furent toujours baillonnées pour des tortures plus violentes encore )                                        
                            H.

  6. Bé  (bêêêêêêêêhhhhhhh!) c’est que la rage ce n’est pas la même chose que la colère.

    Bon j’arrête là.. j’ai brusquement la nostalgie de ma couette.

  7. Cha mijote dur comme qui dirait…Au fourneau ??? Point icite ,du moins !
                                                                                           votre hachée

  8. Surtout que je poste sur l’hommage à Lucian Freud (dont les commentaires n’apparaissent pas) et que ce que je tapote avec mon crâne vient se greffer ici…

    C’est un sortilège !

  9. Je ne constate pas d’anomalie sur mon blog? ??
    Hier ,j’en ai eu …
    Mais ,un de vos commentaires étaient arrivés chez moi sous un autre nom ,et dans les indésirables…hormis ça ,je ne sais que dire …
                                                                                votre H

  10. Nous avons vécu un moment surréaliste, Plaie et moi dans un monde virtuel et evanescent… Un vrai vertige… Où on savait que c’était là sans être là… Mais c’est terminé!

  11. Dans mon nuancier, le ROUGE colère porte le n°666 (chiffre du diable : Ha ! Ha !).

    Dans mon nuancier, le NOIR unique porte le fade n° 310.

    La colère NOIRE de Gertrude sera CHAIRE !

    Tremblez vous les ROUGES affichés !

    Impatiemment de vibrer à votre colère, Chaire GERTRUDE freudienne.

  12. « A ces mots, le corbeau ne se sent plus de joie ! »…

    et la mère Sup/Spi  d’attendre encore plus impatiemment la montée de Gertrude en chaire (promise) pour le prêche/hurlement (en faveur de Sade ???).

    Motus et bouche cousue, maintenant !

  13. Prennez une grosse cuillère, ouvrez votre fenêtre, ouvrez une boite de cassoulet, ouvrez les yeux et mangez donc en bordure de façade tout ceci en récitant tout haut des vers de Clément Pansaers.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *