Pour construire mécaniquement la cervelle d’un conte somnifère*, il ne suffit pas de disséquer des bêtises* et abrutir puissamment* à doses renouvelées l’intelligence du lecteur, de manière à rendre ses facultés paralytiques* pour le reste de sa vie, par la loi infaillible de la fatigue; il faut, en outre, avec du bon fluide magnétique, le mettre ingénieusement dans l’impossibilité somnambulique* de se mouvoir, en le forçant à obscurcir* ses yeux contre son naturel par la fixité des vôtres.
Les Chants de Maldoror, Chant sixième. *Je vous rappelle que nous sommes la Saint Nicolas.