JC, décembre 2011, Le Tête-à-tête de Gertrude, collection particulière, broderie, huile sur toile, épingles, cadres/boites entomologiques, chaque élément: 4,5 x 14,5 x 14,5 cm.
Qu’elle joue du fil ou du pigment
Gertrude
toujours se fait face
et
brode en tête à tête
le duel impossible
de
ses ressemblances
Cette petite Vanité qui croise l’aiguille et le pinceau
est dédiée à A. et à D. avec toute mon amitié.
Dans le miroir pixelisé l’émouvante Gertrude se mire et réfléchit…
Réflexion ou reflet d’un mouroir dépeint sur un mouchoir brodé ?
Telle Marie-Madeleine brodant le linceul du Christ au point de crucifix… Vanitas vanitatum et omnia vanitas. Ceci dit, c’est l’Avent, pas le Carême !
Là et çà pour ça… sans oublier, son double, là où rayonne le supposé autre… forme éphémère d’un semblable qui se réitère, immuable et intemporel… entre grotesque et sublime… avec ou sans entonnoir sur la tête.
Gogol d’ Auvergne avait raison ,vous étiez occupée à des broderies de Noël … !
SNIFF….
Vous auriez espéré plus de chair ou de coche-au-là?
Celui-là espère en secret, sous ses airs de mariole, que je lui brode un petit quelque chose…
A–t-il seulement eu ses pastilles vertes ?
Non… Celles-ci commencent à s’impatienter dans leur bocal; je suis obligé de temps en temps d’en avaler une pour qu’elles se calment.
Il va en devenir vert !
C’est l’heure d’aller checher ma baguette …
Le vert est une chose, le ver dur en est une autre, foi de crâne.
Décidément, le tout petit poids des mots et le choc, ho la la ! – des images dans votre Paris Mac !
Cela s’appelle du Mac eating ou comment rendre ses interlocuteurs accros à l’os.
Mais vous, j’ai vu que vous étiez plutôt en cure de désintox; un ver ça va, deux vers, bonjour les dégats!
….
Vu la tournure du temps, je fonctionne à l’économie, libéralement, comme chacun (non, comme la plupart, non, comme certains !) mais, franchement, à vous dire crûment, je me suis mis au vert, tige et fleur à la fois.
Ne virez tout de même pas au pisse en lit …
Le régime radiculaire, pour cinq minutes ou l’éternité cela finit parfois par être lassant.
Mais remarquez qu’il faut mieux finir pissenlit que pisse-froid. Car de toute façon nous finirons tous refroidis.
Fi, pisse-vinaigre !
Je l’avais oublié, celui-là! 🙂
Mais vous savez, c’est comme quand on oublie son parapluie, cela donne un prétexte pour revenir faire pipi.
Ah oui, le fameux ‘parapipi’ des Guyani, ignorant tout de la baleine… et que l’idéologie coloniale disait bêtes comme des manches. Cf. Frantz Fanon, Oeuvres complètes.
Et voilà!
Vous avez encore réussi à m’attirer chez Wilki!
Sacré Vincent!
Wiki…, où ça vous démange… Na !
Mais comment ai-je fait pour lui trouver des ailes…..?
P.S. : remarquez que, bien qu’ayant fait une partie de mes études à Reims, je n’y ai ai jamais été sacré, roi des c…, que je suis !
Remarquez encore – j’abuse de mon temps de parole – que là, un certain PPDA, aimait à gésir à deux bancs (carologiens) de moi… En toute onction, ça huile la différence…
Excuses, carolo, c’est belge, de carolorégien ( de ‘Charleroi’, pour les néophanes)… L’habitude tue, c’est comme le tabac…
Vous n’avez donc aucune ambition de devenir chef d’escadrille.
Là, en effet, vous abusez…
Quoique PPDA cela pourrait être une blague belge, même sans gésir dans la mise en bière.
Bon, je cesse, je m’égare dans de grosses entiertés qui me mettent en nage… Bon après-midi ! Mais est-ce encore parisien, ce jour ? Vive la décale !
Seriez-vous en plein décalage horreur, cher Vincent?
En tout cas, n’entreprenez pas de traverser à la nage, vous risquez de couler.
Est-ce que ça vous dit quelque chose ?…
Mais c’est bien sûr ! La fameuse verrière de la brasserie de l’Univers à Tours.
Tout à fait Vincent !
Tout dernièrement l’Univers a été refait …Un autre univers 🙂
Donc, une petite visite s’impose… Occasion d’un petit pélerinage…
Tiens ,tiens …quelques petits souvenirs de la région ?…
La ville est un vaste chantier : le tram futur !!!
Oui, en effet… mais je ne vous en dirai pas plus ! Mais qu’est-ce qui peut se tramer pour le futur dans tant de villes !
Bien sûr
Ah! ça …ce futur …!…
Attention! Une telle sirène pourrait inciter notre interlocuteur Vincent à faire un plongeon dans le grand bassin!
Un os séant mémoriel à la mesure de l’Univers (évidemment je reconnais; et pas seulement à cause de la réponse du bon élève en-dessous)
Vous ici! Vous aussi! Sachez cher Vincent que la Magicienne et moi avons cheminé sur les mêmes sentiers, mais qu’il a fallu attendre Gertrude pour que nos pas se croisent!
Le monde, pardon l’univers, est petit!
Bin voyons, on va donc tout savoir!
Je savais que vous alliez le cuisiner un peu; il faut toujours cuisiner les interlocuteurs, ils n’en sont que meilleurs.
Vous en avez déjà trop dit, cher Vincent; mais je commence un peu à vous connaitre, vous savez si finement nous laisser sur notre faim ou notre fin.
La ville fabrique toujours son futur au quotidien.
( …c’est vous Gertrude chère ,le cordon bleu )
Moi? J’ai toujours tendance à faire un peu crâmer…
Oulà !….. 🙂
Mais j’arrête le Feu à temps avant que cela ne devienne immangeable.
Vincent ….ne rôtira pas en Enfer-Nos !
Juste un peu… MMMmmmm….
(il se planque dans un frigo)
Je vous le laisse …il va en sortir ,qui sait… 🙂
à + ++++ ( c’est du point de X )
Entre la poire et le fromage…. Bref j’arrête là mes métaphores culinaires et poitrinaires; ce cher V. précieux interlocuteur malgrè tout pourrait s’en trouver refroidi, il est d’une telle susceptibilité….
À
xxx
x xx x
xx xx
xxxx
x x x
xxx
C’est une tentative de broderie virtuelle…
Ce serait dommage …:)
Vincent je l’ai « rencontré » dès ma venue sur la toile …un bout de chemin bien sympathique ,et nous nous croisons ici et là …
Je ne suis pas très experte pour ce dessin de croisillons …Je vais aller commencer la soupe . Bonne soirée …longue vie à cette belle verrière !!!!
votre H
Dans la vie, en fait, tout est affaire de croisements, de croisées et de croisillons… et il y a de quoi broder infiniment!
Bonne soirée à vous très chair.
Une question m’apparait soudainement comme capital, Gertrude est-elle une ostension ? S’il y a bien quelque chose qui est dit là où rien ne l’est… comme nous pouvons (légitiment) le supposer… et si oui, laquelle, bordel* !
* pour la rime.
Un point à l’envers, un point à l’endroit, touche après touche, et toujours sur la toile, Gertrude brode l’envers du temps, en miroir, sans craindre de faire tapisserie !
En fait je crois que moins je montre Gertrude, plus elle se voit. Donc, oui c’est une ostentation à la disparition (ou l’absence) ostentatoire comme toutes les apparitions.
J’ai bien peur pourtant un jour de tapisser les murs, à défaut de les compisser; Gertrude a-t-elle un territoire à marquer quelque part? Un petit bout de toile pour se rouler définitivement?
Mais oui! Avec l’os à moelle au fourr et le pain du moulin, il ne manque plus que le Vain!
Il faudrait trouver l’endroit où vous pourriez être à la fois, au four et au moulin, en faisant bien attention de ne pas nous rouler dans la farine !
oh ! là ! là ! Que c’est vain !