Au passé simple vous fûtes, à l’imparfait j’étais.
De ce temps si simplement délimité,
permettez-moi d’en conjuguer l’imperfection.
Car il fut trop simple d’en fuir l’imparfait
pour un présent plus que parfait.
Certes, à l’imparfait nul n’est tenu,
mais je serai ce que j’étais,
et ce ne fut ni sera jamais simple.
Le simple passé passe le passé pour se passer de l’avenir,
l’imparfait du temps passe de veille en avant-veille
pour trépasser jusqu’à demain.
Demain vous fûtes comme vous êtes,
hier vous étiez comme vous serez.
J’étais
Tu étais
Il (elle) était
Nous étions
Vous étiez
Ils (elles) étaient
Nous serons…
s’il vous
PLAIE
Mais pourquoi s’emmerder, nous vivons dans l’imparfait…, et c’est notre bonheur !
Surtout pas de perfection!
L’imparfait, cela me va parfaitement.
….Que j’aie voulu conjuguer le Présent avec Toujours, c’était sans compter avec le Conditionnel ; j’aurais voulu que dure la Saison commençée déjà devenue du Passé Antérieur …
Mais dans les saisons du coeur n’existe que l’Eternité du Présent à jamais !….
…et cette Plaie vive…
Hécate
Conjuguer le présent donne toujours le risque d’un futur.
Le passé passe toujours mieux pour mieux trépasser.
La mémoire ne trépasse qu’avec la vie …
Et encore ,quelle certitude ?….
Faut-il avoir un véritable passé pour cultiver une mémoire.
En effet le farpait barbare est un Hun parfait servi frappé.
Ma mémoire est une herbe sauvage qui pousse parmi les orties …sans oublier les chardons …Elle va vous chatouiller le creux des orbites,vous ne sentez pas un petit quelque chose ?….
Il y a bien une petite place pour quelques pissenlits.
… je ne pisseplus -en-lit …
Loin de moi d’insinuer….
Au passé ..ce fût….:)
Ce fût…. Ce fût….. Pfffffffff!!!!!!!
Faudrait mieux une bonne fûtaille!
Une bonne cuite ?
Rien de tel que le Vain pour finir cuit et sans mémoire.
……………
Cette petite rhapsodie pour rat jouteur plaiera à Plaie rat, j’en mettrais mon rat au feu.
Bonsoir chère G
Bonjour chère H…
Je sens que chez vous il y a comme une bouffée d’ivresse du grand large.
……………:)
Ah!…je relis….
On ne s’en lasse pas ! 🙂
Mais je vous envoie un peu plus dans quelques minutes.
L’hun parfait ! Pffff ! Quel barbarisme !
Le rat joutait, et qu’importait les raisons, l’adversaire, la gloire ou la défaite, seule comptait pour lui les figures stylistiques, telles celle du croissant décroissant inclus dans une étoile funeste, ou la spirale spasmodique en équilibre sur un œuf, ou celle, la plus périlleuse d’entre toutes, du crâne enfermé dans une bulle de savon… Le rat joutait, esquivant les furieux coups de trompe de l’éléphant subjectif… Oui, tel était le rat, il joutait, encore et encore, jusqu’à…
A Plaie