41 réflexions sur « Action! »

  1. Déjà que Gertrude ce n’est pas grand chose avec ses quelques centimètres cubes de matière organique désséchée, alors que dire des bientôt cinq cents élucubrations virtuelles à son sujet avec les milliers de commentaires attenants susceptibles de partir (et c’est ce qui arrivera) en fumée d’un seul clic de souris…
    Vanitas Vanitatum!  et… pffuiiittt!

  2. Eh ben dites là !
    Je souhaite un joyeux anniversaire (+ 1 mois) à Gertrude-ude-rose-noire. On entamme la 3e année, parait que c’est la meilleure.

    Chère Hékate, je vous envoie par Thérèse voyageuse un pot de miel virtuel (c’est bon le miel, même virtuel) à mettre dans une délicieuse infusion de votre choix. Ça ne remonte pas le moral du capitaine que je suis, donc pourquoi pas le vôtre. Puis si Gertrude en veut aussi, je dirais à Thérèse de faire un petit détour.

    Cybernétiquement-amicalement Tote flibustière.

  3. Oh,  merci bigornette de la ruche pirate, vous êtes une vraie petite mère flibustière à nous préparer des grogs virtuels avec vos succulents whisky, vos petits pots de miel et vos concentrés de depp des caraïbes.
    Heureusement que vous êtes là!

  4. Eh beh oui, la Tote O’Brannigan n’aime voir les gens malheureux que si elle le décide. Cela ne concerne pas les magiciennes, ni les Os.

    (En me relisant… « Ça ne remonte pas le moral du capitaine que je suis » je m’aperçois que le « pas » n’a rien à faire dans cette phrase bien évidemment.)

    Au plaisir petits moussaillons 🙂

  5. C’est probablement votre « pffuiiittt », Bel Os Noir, que l’on s’est pris en pleine vanité.
    Pour un qui annonce sa mort depuis sa naissance, c’est vrai que je devrais mieux encaisser… Mais je n’aime pas le devoir !

    Je vais me remettre la Plaie d’aplomb, ne vous inquiétez pas.
    Je vous dis à un petit os plus tard.

    Bien bien vôtre.

  6. Gertrude : D’accord, je vais tenter de ne pas faillir à cette noble tâche dont vous m’affublez 🙂

    Plaie : J’appelle Nessie pour qu’elle vous apporte un de mes coffres à alcool. Choisissez-y ce que bon vous semble. Il ne me manquera pas, le Bernard l’Ermite en a les cales pleines.

  7. Meuhhh non… Ce pffuitttt ne vous concerne pas, ni vous, ni la magicienne ni tout mon équipage adoré..
    Il n’y a que môa qui suis pffuittttttt, ma très chair Plaie.
    Que j’aimerais que vous soyez avec moi pour visiter l’expo sur les Vanités au Musée Maillol..
    Attendez.. je regarde les dates..  jusqu’au 28 juin!!!!!!!!!

  8. Je m’en vais à l’expo sur les Vanités.
    Non, vous n’avez pas à être désolé; je suis attristée de la médiocrité de tous les services actuellement où, sans cesse, il faut engager des démarches pour avoir le minimum de professionnalisme…
    Je vous raconterez une histoire de perte de courrier….
    Je vous envoie une petite vanité… na!

  9. Superbe ! Trois niveaux de choses magnifiques ! Sûr que j’y reviens et avec qui ? Je vous laisse faire quelques hypothèses…

    Ce grand déballage d’Os m’a réjouie, m’a remonté le moral que j’avais un peu en berne ce matin, m’a donné une faim d’enfer !

    Ce pendant j’ai ressenti un peu moins d émotion que devant les œuvres d’Ensor ; il est possible que trop d’os tue l’os, si j’Os( e ) m’exprimer ainsi… Il y avait, malgré tout, un grand absent, pour moi la plus belle des plus belle des Vanités : Les Ambassadeurs d’Holbein que les Anglais ne doivent pas lâcher si facilement…

    J’ai vu beaucoup de pièces en volume  (il y a une collection plus importante de modernes et de contemporains) ; cela me fait réfléchir car il se trouve que jusqu’à présent, j’ai plutôt représenté Gertrude en deux dimensions et que je commence juste à m’essayer au volume (votre petit Urinoir est une première en modelage).. Ce qui m’a, paradoxalement, le plus impressionnée ce sont les fabuleutissimes  bijoux d’un certain joaillier vénitien, Codognato…

    Mais, alors, ce qui m’énerve particulièrement (et j’en fais des boutons) ce sont ces troupeaux de retraités collés sur les œuvres comme des mouches avec leurs audiophones (quelle horreur, ces audiophones !!) et qui en plus racontent des âneries à pleurer… Grrrr !

    Résolument (pourvu que ma hiérarchie ne tombe pas là-dessus) l’Art ne doit être ni didactique, ni démocratique !  Merde, alors !

  10. Et bien et bien, voilà un programme qui a de quoi réjouir mes vanités et de les mettre en situation de grande impatience !

    Je suis d’accord avec vous quant à l’utilisation de ces audio-nullo-phones.
    C’est tout bonnassement détestable. Outre vos pensées sur l’art qui ne doit pas être une dicdactiture auxquelles j’adhère, il est vraiment pathétique de voir déambuler ces espèces d’humanoïdes robotisés à antennes acoustiques, qui s’arrêtent là où on leur dit de s’arrêter, qui regardent ce qu’on leur demande de regarder, qui pensent ce qu’on leur dicte de penser… et qui repartent à l’instant précis où on leur ordonne de se diriger… Pour dès l’ordre et l’instant suivants stopper de nouveau leur troupeaunerie. C’est affligeant, tellement affligeant que très souvent il m’est arrivé de me moquer sans me cacher de ces casqués au bulbe atrophié d’ordres et de soumission et handicapé de la libre interprétation, des libres sensations, des exquises interrogations sans réponses prêt-à-penser.

    Concernant les retraités, je ne comprends toujours pas leur méchanceté…
    Par exemple, pour l’exposition « de Cézanne à Picasso » à Aix-en-Provence, je m’y suis rendu une première fois (en toute fin de saison d’expo pourtant) un samedi matin… Bah oui, parce que moi je travaille et que les mômes que j’embarquais avec moi vont à l’école !
    Et voilà ti pas que des descentes entières de cars affrêtés au troisième et quatrième âges trépignaient devant l’entrée du musée !
    Je suis reparti, réservant tout de même des billets pour le plein milieu de semaine suivante, prévoyant donc de saborder allègrement journée de travail et journée d’école. Yéh !

    Pourquoi choisissent-ils toujours un samedi, un dimanche pour se rendre au musée, ou toutes les heures d’affluence dans les bus pour aller se promener, ou midi 10 pile poil pour acheter leur baguette de pain dans la boulangerie qui distribue également des repas rapides aux travailleurs ? Ils sont méchants, ils sont mauvais et puis c’est tout. Mais pourquoi, mystère.

    T’façon, moâ je m’en fiche, j’aurais une Jul’ particulière à mes côtés pour le grand déballage des Vanités ! 🙂

  11. Oups! Et dire que l’on va peut-être le devenir.. Vous me ferez penser, ma Plaie, à garder quelques neurones au frais pour panser mes pensées afin de penser à ne pas devenir tel que vous le décrivez.

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